Gradub fouillait son armoire à la cherche de sa paire de pantoufles préféré, elle semblait égarée. Il s'assit sur sa chaise, l'ours soupira en se demandant si Cousette, Layette ou Maria possédait encore ce modèle précis. Elle retraça le cours de sa journée, mais s'endormit rapidement en ne trouvant pas pour autant la réponse à sa question. Des bruits de pas l'a tira de sa rêverie. Il sortit pour voir ce qu'il se passait. Les habitants de la ville s'amusait à jouer à cache-cache avec la nouvelle habitante. Il retrouvait bien embêter, car sans ses précieuses pantoufles blanches, il aurait du mal à se joindre à la bande qui s'amusait follement. Il s'avança vers la jeune fille avec un air gêné sur le visage. Etsurtout se déplacer serait une véritable galère.

-Dit-moi tu n'aurais pas des pantoufles blanches ? Je suis même prêt a y mettre de ma poche. Qu'en dis-tu louloute ?

-Je n'en ai pas malheureusement, demande à Rosie, elle qui aime la mode, elle doit avoir pleins d'accessoires.

-Je suis navré de trouble votre jeu.

-Je n'en veux pas Gradub.

La fille commença à courir découvrant un à un la demi-douzaine d'habitants qui tentait de se faire le plus petit possible.L'ours quant à lui trouva Rosie accroupie devant des tulipes, filet à la main. Elle devait sûrement en pleine chasse à la coccinelle. La chatte abattit son piège et l'animal fila sous son nez. L'ours abîmait ses pattes à chaque pas et ça deviendrait vite problématique pour lui.

-Flute, je l'avais presque.

-Rosie, tu n'aurais pas des pantoufles blanches par hasard ?

-Si, mais je ne te les donne pas contre rien. Tu as un insecte à m'échanger ?

-Bah, je dois avoir ça dans ma maison.

-L'affaire est conclue Gradub.

Ils s'échangèrent gaiement leurs trésors puis se serrèrent la main. Les deux habitants étaient désormais heureux d'avoir ce qu'il voulait. L'ours enfila les pantoufles, heureux comme jamais il avait été. Il s'abîmera plus ses pattes délicates. Il se sentait si bien qu'il s'installait sous le pommier derrière la mairie et rejoignit le mondes des songes ne prêtant plus attention à l'agitation que la partie cache-cache provoquait à cette heure de l'après-midi.