Hello ! Première fanfiction sur Divergente pour moi. J'ai essayé de faire un résumé "attirant", mais ... voilà, c'est pas très facile. J'ai mis du temps à écrire cette fanfic, autant pour me lancer que pour me décider à la publier, j'ai dû réécrire tout ce que j'ai jusque maintenant au moins 3 ou 4 fois, entre les parties que j'ai perdues ou réécrites, corrigées, re-corrigées, changées et ... voilà quoi. J'espère que ça vous plaira, j'ai essayé de faire quelque chose d'un peu différent. Faudra pas s'attendre à un truc tout rose, mon OC est tout sauf une Peggy-Sue, et je place directement cette fic en M, car oui, il y aura, entre autres, des lemons, très crus.

J'attends vos reviews avec impatience, même pour ce premier chapitre, et n'hésitez pas à me dire si quoi que ce soit cloche, que mon style suit pas ou s'il y a une quelconque incohérence !

Bon, bien évidemment, l'univers, les personnages et l'histoire de Divergente appartiennent à V. Roth et à ceux qui disposent des droits sur les films.

J'écrasai ma cigarette au sol et passai les énormes portes de l'établissement pour le dernier cours de l'année. De ma vie, aussi. En fait. Je montai les marches rapidement et arrivai pile au moment de la sonnerie. Je m'assis au fond, comme toujours. Demain j'aurais mon test d'aptitude, et ensuite il y aurait la Cérémonie du Choix. Et alors, peut-être que je serais débarrassée de toutes les conneries que j'avais faites jusque là.

La vie d'Érudite ne m'a jamais convenue. J'ai eu beau passer du temps à analyser chaque détail du mode de vie de mes parents, de leurs amis et collègues, mais à aucun moment je n'y ai trouvé le moindre indice d'un quelconque avantage à poursuivre la route déjà toute tracée devant moi. Rien ne me faisait vibrer. Rien ne m'excitait.

Arrivée à la Ruche pour la Cérémonie du choix, je m'assis à côté de ma mère. Une fille de ma classe avait pris place à ma gauche. Elle avait tout de la parfaite pète-sec. Ne parlait jamais, s'effaçait à la moindre occasion et n'osait même pas regarder les gens dans les yeux. Tu parles d'une érudite …

Les personnes défilaient, d'abord pour les discours d'introduction à la Cérémonie, puis ensuite lors des choix. Beaucoup restaient dans leur faction d'origine. Mais quelques uns ont choisi une autre faction. La salle n'a jamais aussi silencieuse que lorsqu'un Audacieux choisissa les Fraternels. Ce fut enfin mon tour. Je me levais, lorsqu'on dit mon nom, m'excusais auprès de la future pète-sec, et descendis les marches. Les cinq coupes me faisaient face. Mais je ne voyais que les braises, ardentes, rayonnantes, dont je sentais la chaleur m'irradier, m'hypnotisant de leurs lueurs rouge-orangé. On me tendit une lame. On aurait presque pu croire à un coupe papier, mais elle fendit ma peau sans la moindre difficulté, et déjà le sang perlait le long de ma main, je tendis le bras sans aucune hésitation au-dessus de la coupe brûlante, tout en regardant le liquide couler sur ma peau diaphane. Déjà des murmures d'acquiescement émergeaient à ma gauche, puis j'eus juste le temps d'entendre le sang grésiller avant que ces quelques murmures se transforment en véritable effervescence. Galvanisée, je reposai le couteau sans même plus le regarder, et m'avançai à grandes enjambée vers ma nouvelle faction. Je lançais un dernier regard vers mes parents, ma mère écarquillait les yeux et mon père avait tourné la tête. Pour autant, je n'avais aucun regret.

Les minutes pendant lesquelles les derniers choisirent leur faction passèrent vite, et, alors même que nous n'étions pas encore congédiés, les natifs audacieux commençaient déjà à se bousculer hors de la salle, et à s'élancer dans les escaliers. Je les suivis sans difficulté, embarquée par l'énergie dégagée par ma nouvelle Faction. J'étais sur-excitée, soudain submergée par la chaleur du Soleil, alors que nous étions sortis du bâtiment. Je les vis se diriger comme toujours vers les railles du train, en hauteur, grimpant les grandes et fines structures métalliques rouges qui supportaient les railles, sauf que cette fois, j'étais avec eux. Mes jambes étaient déjà engourdies par la descente des escaliers, mais je n'avais pas le choix. Je levais la tête vers le haut de la structure. Ce n'était pas si haut.

Un de mes escarpins se coinça entre deux poutres. Tant pis. Quelle idée de mettre des escarpins aussi ? Je le laissais là, me débarrassant du second à la prochaine poutre. J'entendis une ex-Sincère râler. Visiblement elle avait peu apprécié de se prendre un talon en pleine tête. Une fois arrivée en haut, sur la passerelle, je vis les natifs sauter sur place. Curieux. Je lissais les pans de ma robe. Pur réflexe d'Érudite. Passant un avant-bras sur mon front pour me protéger de la lumière. Je me rendis compte que j'avais encore mes lunettes. Je fermais les yeux, soupirant, puis les jetais d'un geste sec sur les rails, qui tout d'un coup commencèrent à gronder. Le train approchait. Et … ne ralentissait pas. Évidemment. Les natifs commencèrent à courir, je me mis au trot et observais leur douce accélération, essayant de la mimer. Puis certains, une fois le train arrivé à leur hauteur, s'en rapprochèrent pour sauter à bord. Je fis de même, me retournant pour voir combien de portes il me restait. Un natif me poussa vers le train en montant à bord. Par réflexe, je sautai, et m'accrochai à une poignée.

Une fois dans le train, je vis la fille Sincère qui s'était pris une de mes chaussures arriver à la hauteur de la porte contre laquelle je me tenais toujours, je lui tendis la main, et la tirais fortement à l'intérieur lorsque je sentis sa main saisir la mienne :

- « Désolée pour tout à l'heure, » me rattrapais-je.

- « Oh, c'est rien, et puis sans toi je serais difficilement montée à bord. » Elle ponctua sa phrase par un sourire de remerciement, j'acquiesçais. « Je m'appelle Catherine. »

- « Olivia, » répondis-je simplement.

Appuyées contre le mur du train, nous nous sommes laissées glisser pour finir assises. Nous regardions autour de nous les autres initiés à bord du train. Je pris quelques profondes inspirations pour me calmer. Elle était plus petite que moi, pas bien épaisse, mais pas non plus sèche. Elle avait plus de muscles que moi déjà.

- « Lui, » dit-elle, en pointant du doigt un jeune homme plutôt grand et bien bâti, aux cheveux châtains, « Je le connais. C'est un vrai connard. » Lorsqu'il se décala je le vis. Victor.

Comment avais-je pu croire qu'il choisirait une autre faction que celle des Audacieux ? Ou même tout simplement qu'il resterait chez les Érudits ? Victor était cruel, pas forcément le meilleur en classe, mais intelligent, calculateur, froid, et j'avais couché avec lui. Plusieurs fois. On était plus ou moins sortis ensemble, même. Il y a quelques mois.

- « Ça va ? » Elle avait vu que quelque chose clochait.

- « Oui-oui ça va. » J'avais recouvré mon masque de bonne humeur, mais lorsqu'elle hocha la tête, il était clair qu'elle n'en croyait mot. Une autre ancienne Sincère nous rejoignit.

- « Ça va Catherine ? » Elle m'adressa à peine un regard.

- « Oui, très bien. Je n'avais aucune idée que tu choisirais les Audacieux, Lisa. Matt est là aussi ? » Elle avait bien appuyé sur son nom. Elles n'avaient pas l'air très proches.

- « Non. Il est resté chez les Sincères, » répondit-elle, d'un ton amer.

Avant que le silence ne puisse réellement s'installer, les personnes à bord du train commencèrent à s'agiter. Je me relevais, passa la tête au travers de la porte et vit des natifs Audacieux sauter.

Sauter. Du train. En marche. Très bien. Je lançais un regard à Catherine :

- « Ils sautent. » Je vis son expression se décomposer. « On va devoir y aller. Tout de suite. »

Elle ouvrit la bouche avant de la refermer et acquiesça. Je lui pris la main et la tira vers le fond du wagon. Je plongeais mon regard dans le sien, et je sentis mes jambes bouger. Sans que je m'en rendre compte, on avait déjà sauté. Lorsque mes pieds touchèrent le sol, mes genoux s'affaissèrent et ma tête se retrouva à quelques centimètres du gravier qui couvrait le toit de l'immeuble. Mes bras avaient pris le choc. Je me relevai et cherchai Catherine du regard en balayant le gravier qui s'était incrusté dans mes avant-bras. Elle n'était pas loin, déjà debout. On s'avança vers le reste du groupe. J'avais remarqué du coin de l'oeil quelques personnes attroupées près du rebord qui faisaient face aux rails redevenues statiques. Je détournais le regard.

Les autres initiés s'étaient pressés en face et tous regardaient les silhouettes qui s'élevaient en face, au-dessus du reste du groupe, vraisemblablement debout sur le rebord de l'immeuble. Le vent battait mes oreilles et mes cheveux me cachaient les yeux, si bien que je ne me rendis pas tout de suite compte que l'une des silhouettes parlaient. Catherine avait déjà un peu plus avancé. Je la suivis, me mettant à couvert derrière les épaules de deux natifs. Je bloquai mes mèches folles derrière mes oreilles et relevai la tête, me mettant sur la pointe des pieds pour mieux voir. Je sentais mes orteils s'enfoncer dans les graviers.

D'abord je vis un homme qui me parut presque trop vieux pour être un Audacieux. Sa peau mat semblait tannée comme du cuir, durcie par la vie et incrustée de rides, ses sourcils contrastaient avec la couleur de sa peau. C'était lui qui parlait. Il avait une très large carrure. Surement un des leader. Puis mon regard dévia vers la seconde silhouette. Mon coeur fit un raté. C'était lui. C'était Eric. Bordel. Il avait changé de coupe de cheveux, était habillé en noir et couvert de piercings et de tatouages. Et était beaucoup plus musclé. J'avalai ma salive. Je savais qu'il avait transféré pour rejoindre les Audacieux. J'avais fini par l'apprendre. Mais je ne pensais pas le revoir. Pas aussi rapidement en tout cas.

J'entendais la foule crier à l'unisson, ou presque. Je me reconcentrai sur celui qui parlait :

- « Pour rentrer dans l'enceinte de votre nouvelle Faction, il va falloir sauter. » Il se tut, laissant un temps aux novices pour comprendre. Quelques murmures se firent entendre. « Si vous n'êtes pas capable de sauter, vous n'êtes pas des Audacieux. » Traduction : tu sautes ou tu dégages.

- « Et il y a quoi en-dessous ? » demanda un sincère. L'homme leva un sourcil.

- « Vous le découvrirez en sautant. » Il se tourna vers l'ensemble des novices. « Honneur aux transferts. Des volontaires ? » Plus aucun murmure. Chacun regardait son voisin. Je regardais le rebord.

J'avais toujours aimé être la première. Première de la classe, ou de toute la Faction. Première à boire un shot ou à tirer sur un joint racheté à un Fraternel. Première à tout. Première à quoi que ce soit. Et il fallait bien que quelqu'un y aille. Je m'avançai :

- « Moi. » Je n'avais pas crié. Juste parlé fort, sans m'exclamer. Je serrai les dents, des murmures se furent à nouveau entendre. Je sentais la main de Catherine sur mon bras.

- « T'es sûre ? » me demanda-t-elle assez bas. Je tournai la tête pour lui faire mon meilleur sourire. Ce sourire rempli de toute la fierté et de tout l'égo que je possédais.

- « Bien. Avance Initiée. » C'était Eric qui avait parlé. Sa voix aussi avait changé. Je tournais la tête et nos regards se croisèrent. Il me reconnut. Je soutenais son regard tout en continuant de me rapprocher du bord. J'avais l'impression de voir un fantôme. Comme si ce n'était pas vraiment lui.

Arrivée près du rebord je m'appuyais sur l'épaule d'un natif pour monter dessus. Un ou deux commentaires sur ma robe me parvinrent depuis la foule. Je me retournai pour la regarder en face. J'aimais être la première parce que j'aimais qu'on se souvienne de moi, j'en jouissais. Je levai les bras à la hauteur de mes épaules, renversai légèrement la tête pour mieux sentir le vent fouetter mon visage et fis un pas un arrière dans le vide.

Yup, premier chapitre fini. Si vous décidez de suivre ma fic (ce qui me ferait très très plaisir), n'oubliez pas de laisser une review (même toute petite !), ça fera toujours hyper plaisir à l'auteur, quelque soit la fic ;)
Et si vous avez détesté et que vous souhaitez désormais brûler votre ordi après ça, laissez quand même une review ! Je suis ouverte aux critiques (et j'en demande, même !). J'essayerais de publier la suite assez vite.