Disclamers : Final Fantasy VII et ses personnages appartiennent à Squarsoft car si cela était le cas, l'histoire que j'écris serait dans le scénario de FF et non sur : Tears of Heaven
Pairing : Découverte à la fin du chapitre.
Note de l'auteur : A la fin.
Résumé :
« Pars, ne t'inquiète pas pour moi. Promet-moi juste une chose : ne m'oublie pas. »
« Snif… je te le promet »
Pourtant, c'est ce qu'elle avait fait. Elle l'avait oublié.
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Il faisait nuit noire et seule la lune éclairait les couloirs désertiques de la section scientifique de la ShinRa. Tous les employés étaient retournés auprès de leur famille laissant cet endroit, vaste et froid, sans aucune vie humaine.
A part la sienne.
Mais pouvait-il être encore considérait comme un humain ?
En tout cas, ce n'était pas l'avis de tous ces misérables scientifiques qui l'avaient enfermé dans cette pièce, la chambre froide.
Ce n'était pas la première fois qu'ils l'avaient entraîné dans cet endroit de supplices et il finissait par le connaître par cœur. Car malgré le fait que la pièce était plongée dans le noir absolu, ses yeux de félin qui était habitués à ce genre de traitement lui permettaient de voir dans l'obscurité. Et même s'il ne voyait pas comme en plein jour, il pouvait distinguer les changements qui avaient été faits depuis sa dernière visite, et c'est ainsi qu'il découvrit que pour lui tenir compagnie, les scientifiques avaient ajoutés les cadavres d'une femme et de ses deux enfants.
Il fit la seule chose qu'un enfant de dix ans aurait fait : il vomit et il pleura.
Au bout de ce qu'il lui parut être des heures, il réussit enfin à se calmer. Même si son corps était toujours secoué de violents soubresauts, il avait arrêté de pleurer. Il se força à faire le vide dans son esprit et à avoir des pensées cohérentes et efficaces. Il devait analyser la situation dans laquelle il était et ensuite agir de façon réfléchie et stratégique.
Il prit son menton entre ses doigts et ferma les yeux.
Maintenant il pouvait réfléchir.
Il était dans une pièce de 10m², plongé dans le noir, avec trois cadavres entassés à côté de lui. Il n'avait aucun habit sur lui et la température devait être d'environ -10°. Et ô joie, elle semblait baissée chaque heure de 2 à 3°.
Pourtant, il ne paniqua pas. On lui avait appris, durant ses cours de survie et de stratégie militaire, qu'un SOLDAT ne peut pas se permettre de paniquer. Un SOLDAT doit être capable de ce sortir de toute situation grâce à son esprit et à sa force. Et même s'il n'était pas encore un SOLDAT, il se devait de respecter ces règles, car elles lui permettraient de survivre ici et plus tard de s'échapper du laboratoire ShinRa.
Lorsque ce plan fut prêt, il fit un dessin imaginaire sur le sol avec un de ses doigts.
D'abord, il devait se débarrasser des preuves de sa faiblesse : son vomi…
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Cela faisait deux jours qu'il était dans la chambre froide. Deux jours sans alimentation. Deux jours sans vêtement, alors que la température était de -25°.
Et encore, ce n'était que grâce à l'un de ses stratagèmes qu'elle n'avait pas atteint le zéro absolu. S'il n'avait pas réussi à casser la ventilation avec le tibia de cette femme, et s'il n'avait pas bloqué la bouche d'aération avec une partie de son cadavre, il ne saurait dans quel état il serait en ce moment.
Un frisson le parcouru en repensant à ce qu'il avait du faire pour sa propre préservation.
Pouvait-on obligé un enfant à faire ce genre de chose ? Pouvait-on faire ça à un autre être humain?
Il aurait aimé répondre non, mais il savait très bien ce que les humains étaient capables de faire. Les mêmes scientifiques qui l'avaient emmené ici, lui montraient chaque semaine des images d'atrocités commises durant les guerres, ou certaines choses que les humains pouvaient se faire entre eux pour s'amuser ou pour dissuader les autres membres de leur espèce d'approcher ce qu'ils considéraient comme étant leur propriété.
Oui, les humains était tous des être misérables et barbares.
Ils étaient pires que des bettes.
Il les haïssait tous.
Lui en premier.
La porte de sa prison gelée s'ouvrit et la lumière agressa ses yeux sensibles. Il voulut mettre la main devant son visage, afin de se protéger, mais tous ses membres étaient paralysés par le froid.
Plusieurs scientifiques vinrent le chercher et un d'eux le porta, afin de l'emmener, il le savait, à la salle des tests.
Et c'est durant le court trajet qui séparait la chambre froide de sa prochaine salle de torture, qu'il la vie pour la première fois.
Juste une fraction de seconde.
Il aperçu ses grands yeux verts qui le regardait avec un mélange de peine et d'admiration.
Un mot lui vint à l'esprit pour la décrire : Pathétique.
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Dire qu'il s'ennuyait aurait été un euphémisme. S'il arrivait à garder ses yeux ouverts, cela était seulement du à sa volonté et à sa discipline de fer…
Il retint un soupir exaspéré, lorsqu'une jeune femme maquillée comme une voiture volée lui demanda de lui accorder la prochaine danse. Elle ne méritait même pas qu'il gaspille sa salive pour lui répondre, alors il ne dit rien jusqu'à ce qu'elle comprenne le message.
Il avait été obligé de venir à cette mascarade, car étant le Général du SOLDAT et l'idole de Midgar il se devait d'assister au bal annuel donné en l'honneur du président de la ShinRa.
Cette fois-ci, un soupire réussit à franchir la barrière de ses lèvres.
Sephiroth laissa son regard errer dans la salle de bal en quête de distraction et un seul mot lui vint à l'esprit : Pathétique.
Il esquissa un sourire au souvenir que lui rappela ce mot.
Il l'avait aussi trouvé pathétique la première fois qu'il l'avait vue. Elle n'était pas plus haute que trois pommes et ses grands yeux verts reflétait tellement d'innocence et de pureté que seul ce mot aurait pu la décrire.
Quoique naïve et idiote aurait très bien pu faire l'affaire, car elle était définitivement trop naïve pour son propre bien.
Cette constatation lui fit se demander si elle allait bien. Après tout cela faisait 6 ans depuis leur dernière rencontre et il avait rempli sa part du marché, pourtant elle ne s'était toujours pas montrée…
Il sentit son cœur se serrer à la pensée qu'elle avait peut-être oublié leur promesse.
Non, cela était impossible. Elle devait certainement hésiter, car elle croyait que lui l'avait oublié et un jour elle prendrait son courage à deux mains et elle viendrait le retrouver. Après tout, cela ne faisait que quelques mois qu'il avait été promu Général.
Oui, il avait confiance en elle.
Il savait qu'elle ne le trahirait pas.
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Tears : Voici la fin du prologue… J'espère que cela vous a plu et j'attends vos avis !
Je ne sais pas si vous savez à quel point vos reviews sont importantes pour les auteurs ! En tout cas, elles le sont pour moi, alors…
Pour ceux qui n'ont pas deviné, c'est un Aeris/Sephiroth. Je sais que ce couple est très méconnu dans le milieu francophone, mais pourtant il est l'un des plus « logique » à mon humble avis. Vous ne voulez pas leur donner une chance ?
Cette fiction est prévue pour être divisée en deux partie : Broken Promise et « ? » (je suis encore indécise sur le titre de la suite.) .
Broken Promise se passe durant l'enfance de Sephiroth dans la section scientifique de la ShinRa. Et comme le couple de cette fic est Sephiroth et Aeris, il est logique qu'elle se passe lorsque Aeris était aussi emprisonnée dans le laboratoire de la ShinRa avec sa mère.
Dans cette histoire, Sephiroth n'a pas 8 ans de plus qu'Aeris, mais seulement 5 car s'il n'est pas choquant d'écrire une histoire d'amour entre une femme de 22 ans et un homme de 30, ça l'ai entre une enfant de 7 ans et un ado de 15 ans ! Et encore, même avec 5 ans de différence c'est encore un peu limite…
Normalement à la fin de chaque chapitre, je mettrais un passage dans le « présent » des personnages. C'est pourquoi à la fin du prologue Sephiroth à 18 ans et non 10.
