Ohayo !
Me revoilà sur le fandom avec une nouvelle fanfic à chapitres ! Oui, je n'ai pas fini les autres, mais je ne les abandonne pas ^^
Maintenant en dernière année de lycée, il me reste très peu de temps pour écrire... je profite donc de mes week-ends pour coucher quelques mots, que ce soit par encre ou sur du papier virtuel ~ Ce sont de nouveaux genres que je teste dans cette fanfic : drama, angst (?), mystery, supernatural, crime... ! ^O^ Le premier chapitre s'est écrit aujourd'hui tout seul, mes doigts courant sur mon clavier au gré de mon imagination... je ne garantis néanmoins pas une sortie régulière, je m'en excuse par avance !
Résumé : Leurs vies de lycéens ordinaires se déroulaient pour le mieux, jusqu'au jour où l'un d'entre eux fut assassiné. Ce jour-là, les rouages d'un mécanisme infernal qui les plongerait dans le désespoir s'enclenchèrent. Il n'était plus question de vivre, mais de savoir lequel d'entre eux serait le prochain à être tué.
Personnages : un peu tout le monde, mais surtout la Génération Miracle et leurs partenaires. Présence d'OCs (Suzuki Hosoda & Furihata Kiyoshi, de Seisan High School Basketball Team)
Couples : hétéro et yaoi, mes préférés. Vous ne me connaissez pas ? Bien ! KagaKuro, KasaKise, MidoTaka, AoMo, MuraHimu, AkaFuri ! Plus un OcxOc ^^
Disclaimer : Je ne possède rien de l'univers de Kuroko's Basket, qui appartient à Maître Tadatoshi Fujimaki ! Je ne possède que le scénario, et les OCs.
Bonne lecture !
Chapitre Un : Yellow Moon - "So one day, death will come to us..."
Une rue, dans Tôkyô
- ...
- Vous croyez qu'il va nous faire poireauter encore longtemps ?
- Aucune idée. Kasamatsu, tu ne veux pas essayer de l'appeler ?
- J'ai déjà essayé ! Mais il ne répond pas, cet imbécile !
À peine déclara t-il cela que son téléphone sonna. Le capitaine de Kaijô s'éloigna de quelques pas du groupe, et décrocha, sourcils froncés au possible.
- Allô, Ryôta ? Je peux savoir pourquoi est-ce que tu mets autant de temps ?
- Kasamatsu Yukio-san ? répondit néanmoins une voix inconnue.
Le brun fit une pause. C'était pourtant bien le numéro du blond qui s'était affiché à l'écran.
- C'est moi, fit-il, lentement.
- Suzuki Hosoda à l'appareil. C'est à propos de Ryô-chan... non, Kise Ryôta.
- Qu'est-ce qu'il a ? demanda Yukio, tout à coup incertain de ce que la jeune fille allait lui annoncer.
Il crut entendre un sanglot étouffé de l'autre côté du fil, puis la lycéenne de Seisan reprit la parole.
- Il est... Ryô-chan est mort. Je suis désolée.
Le jeune homme sentit le sang dans ses veines se glacer. Son cœur rata un battement, et il cessa de respirer pour ce qui lui parut une éternité, le temps que l'information atteigne son cerveau. Mais il ne pouvait pas penser rationnellement. Ryôta ne pouvait pas être mort. C'était impossible.
- Quand... ? chuchota t-il, ne voulant inconsciemment pas que les autres ne l'entendent.
- Ce matin. Son corps est encore à l'hôpital. Je vais t'envoyer l'adresse et tu pourras aller le voir... une dernière fois. J'ai déjà prévenu sa famille.
Après une dernière formule de politesse, l'amie d'enfance de Kise raccrocha. Kasamatsu, d'un geste machinal, raccrocha à son tour. Ne fit rien lorsque son portable vibra, l'adresse de l'hôpital écrite en un mail s'affichant sur son écran, semblant tout faire pour le convaincre que tout était réel.
Pourquoi est-ce que Ryôta était mort ? Était-ce seulement imaginable ? Était-ce vrai ? Il était en pleine forme hier. Ils s'étaient encore embrassé mille fois, hier. Ils s'étaient encore échangé des promesses d'amour, se jurant de rester ensemble à jamais. Ils s'étaient unis pas plus tard que la semaine dernière. Ryôta, en partant, lui avait demandé quand est-ce qu'ils pourraient annoncer à leurs parents respectifs qu'ils étaient ensemble. Et lui, avait répondu qu'ils verraient ça bientôt. Non, Ryôta ne pouvait pas être mort. Pas lui. Pas alors qu'ils venaient de se rendre compte qu'ils étaient faits l'un pour l'autre il y a quelques mois à peine. Pas alors qu'ils s'étaient ne serait-ce que rencontrés il y a quelques mois. La perspective de son Ryô sur un lit d'hôpital était insupportable.
Kasamatsu Yukio ne réagit pas quand Moriyama vint par derrière. Il ne réagit pas quand ses amis lui demandèrent ce qui se passait. Il ne réagit pas tout de suite quand une première larme coula. À la troisième, il entendit un sanglot sortir de sa gorge. Sa main droite vint essuyer le flot de larmes ininterrompu, tandis que l'autre serrait son téléphone. Il accepta l'étreinte de Yoshitaka, qui le serra contre lui, et lui caressa les cheveux en lui murmurant de se calmer.
Un hôpital, à Tôkyô
Hosoda se passa de l'eau froide sur le visage, grimaçant intérieurement en voyant ses yeux rouges.
Elle laissa l'eau couler, goutter le long de son cou, certaines perles humides se glissant même sous son Tee-shirt. La seule pensée qui occupait son esprit était son ami d'enfance. Ou plutôt, celui qui avait été son ami d'enfance.
Le garçon manqué sortit des toilettes, et alla se rasseoir sur un des sièges près de la chambre dans laquelle reposait Kise. Essuyant ses yeux, Suzuki entoura de ses bras ses genoux ramenés contre sa poitrine. Puis ne put s'empêcher de se rappeler pour ce qui devait être la quinzième fois comment est-ce qu'elle en était arrivée là.
Ce matin, la lycéenne s'était rendue à l'hôpital pour une prise de sang. Une fois cette dernière faite, elle avait commencé à se diriger vers la sortir... jusqu'à qu'elle passe devant une chambre portant une étiquette Kise Ryôta. Gelant sur place, son ventre s'était serré, et elle avait senti des frissons parcourir ses bras. La brune avait essayé de se dire que si Ryô-chan était effectivement dans cette chambre, ce n'était rien de grave.
Elle avait eu faux sur toute la ligne.
Hosoda avait réussi à rentrer, escortée par deux infirmières. Toutes trois avaient été accueillies par un médecin et son assistant, morbides, et arborant des expressions graves. La jeune fille avait néanmoins insisté pour aller voir le blessé, ne voulant pas que son ami d'enfance passe ses derniers instants sur un lit d'hôpital, entourés du personnel médical ayant déjà abandonné toute idée de le sauver.
Ryôta avait ouvert les yeux, en la voyant, avait même réussi à sourire. Sur un des multiples écrans autour d'eux, son rythme cardiaque s'affaiblissait. Le dossard 12 lui avait fait un câlin, en larmes, et lui avait murmuré deux trois choses à l'oreille. Puis avait prit sa main, à sa demande.
- Hosoda... si tu vois Yukio, tu pourras lui dire que je l'aime ?
- Bien sûr, Ryôta.
- Je l'aime vraiment... plus que tout.
L'as de Kaijô avait fermé les yeux, sur le coup de la douleur qui le déchirait toujours de l'intérieur, et peut-être aussi pour essayer de se concentrer et de se rappeler les visages de ceux qu'il avait aimé durant sa courte existence. Puis, petit à petit, son expression s'était adoucie, jusqu'à ne plus bouger du tout. L'écran n'affichait plus qu'une ligne horizontale, sans battement.
À ce moment là, Hosoda avait fait une crise d'hyperventilation.
Et voilà où elle en était, recroquevillée sur elle-même, dans un couloir d'un hôpital, à attendre. Attendre que quelqu'un lui dise que ce à quoi elle avait assisté n'était qu'un cauchemar. Attendre la famille de son ami d'enfance. Attendre le petit ami de son ami d'enfance. Attendre sa propre famille.
Soudain, la jeune fille sentit une main se poser sur la haut de sa tête. Tête qu'elle releva pour connaître l'identité de la personne qui l'avait touchée.
- Furihata-kun ? murmura t-elle, surprise et reconnaissant son camarade de classe.
- Hm. Ça va aller, Hosoda-chan ? répondit-il sur le même ton, sans toutefois ôter sa main.
Elle ne comprenait pas comment est-ce qu'il savait, mais, sur le coup, acquiesça juste, défaisant l'étreinte protectrice dont elle s'était entourée. Il l'attira contre son torse, frottant doucement son dos. Elle sentit son corps se relever, et ses bras entourèrent d'eux-mêmes la nuque de Kiyoshi, recherchant désespérément la chaleur humaine qu'il avait à lui offrir.
Elle était juste une adolescente brisée par la tristesse, se raccrochant désespérément à son futur en la personne d'un ami.
Un peu plus tard, tous deux virent les quatre membres du cinq majeur de Kaijô. Kasamatsu avait les yeux rouges, sans aucun doute à force d'avoir trop pleuré. Les lycéens des deux établissements se saluèrent brièvement, échangèrent un peu plus de mots avec Hosoda, puis allèrent chacun leur tour, ou par deux, dans la chambre de Kise.
Yukio observa le visage impassible de celui qu'il aimait. Un visage sur lequel il avait vu passer toutes les expressions possibles et inimaginables, du sourire séducteur, franc ou idiot, aux larmes de frustration, des fois de joie, en passant par la colère et les grimaces... Il laissa ses doigts courir sur ce même visage, retraçant les pommettes et la bouche qu'il avait tant de fois embrassées.
Il ne put s'empêcher de se pencher, et de coller son front à celui de son blond. Puis, même si cela ne semblait pas correct, il unit ses lèvres à celles de Ryôta. Un dernier baiser. Ses lèvres étaient froides, immobiles.
- Je t'aime.
De retour dans le couloir, Hosoda le prit à part, lui confiant les derniers mots et pensées de celui qui avait été pour tous deux un être cher. Il la remercia, ne cachant pas les perles salées qui embuaient ses yeux.
Une salle de l'hôpital
- C'était un meurtre.
Hosoda releva les yeux, dévisageant son vis-à-vis.
- Furihata-kun ?
- … Désolé, je ne suis pas censé te le dire. Mais tu étais proche de lui, j'ai pensé que tu méritais au moins de savoir comment il était mort.
- Mais... un meurtre ? Pourquoi est-ce qu'on aurait voulu le tuer ?
- Je n'en sais rien. L'enquête ne fait que commencer.
- … Il a été assassiné...
- Mon père fait partie des enquêteurs. Je te tiendrai au courant.
- … Il va falloir l'annoncer aux gens...
- Aux gens ?
- Les personnes qui le connaissaient. La Génération Miracle, ce genre de personnes...
- Hosoda.
La susnommée plongea son regard dans le sien. C'était exceptionnel qu'il ne l'appelle que par son prénom, sans suffixe.
- Ne pense pas aux autres aujourd'hui, lui intima t-il, prenant sa main. Pense à toi, et évacue le trop-plein de sentiments.
Le garçon manqué hocha la tête.
Un cimetière, dans Tôkyô
C'était fait. Étrangement, le temps semblait vouloir tous les déprimer, affichant de grises couleurs dans le ciel. Un léger vent soufflait sur leurs manteaux. Le cimetière n'étant déjà pas en lui-même un lieu très gai, en ce jour, il semblait ne pas pouvoir être pire comme décor.
Les membres de la Génération Miracle étaient un peu restés devant la tombe de celui qui avait été l'un d'eux pendant quelques années, pour finalement laisser la place à la famille Kise. Kasamatsu était aussi resté un peu longtemps.
Hosoda, à l'écart, regardait autour d'elle, sous le regard surpris de Furihata.
- Hosoda-chan ? Quelque chose ne va pas ?
- Tu ne sens pas quelque chose ?
- Sentir quelque chose ?
- J'ai... l'impression d'être observée.
- Observée ?
Le brun regarda à son tour autour d'eux. Mais il n'y avait que des journalistes, des proches de Kise, des gens de son agence, la Génération Miracle et quelques-uns de leurs partenaires, et eux deux.
- Ce n'est qu'une impression, lui affirma t-il.
- … Peut-être, oui...
Hosoda dirigea son regard vers le ciel, duquel quelques gouttes commencèrent à tomber. L'une d'elle tomba pile en dessous de son œil gauche, donnant l'illusion d'une larme qui coulerait.
Demain serait un autre jour.
To Be Continued
Eh bien, voilà pour placer le décor. Oui, Kise est le premier sur la liste... *regarde ailleurs* Une idée sur l'identité du meurtrier ? Non ? Trop tôt pour le dire, c'est vrai ! Je m'étais imaginée tant de fois ce chapitre, et au final, il ne se déroule même pas de la façon dont je le voyais xD Yukio-kun, je suis désolée pour ton chéri TwT Pour casser mon OTP comme ça dès le départ, je dois être masochiste dans le fond... Ne pleurez pas, ne pleurez pas. Ce n'est que le début. *oui, je sais, moi aussi j'adore mon sous-entendu*
Si vous avez des critiques à faire, n'hésitez pas ~ & Je vous dis à la prochaine ~ !
