Attention, RioneL va écrire sa première fic! En fait je m'explique, Internet avait décidé de ne pas fonctionner pendant quatre jours... Parfois je me dis que les ordinateurs sont un casse-tête et que l'on serait bien mieux sans eux… mais c'est dans les situations comme celles-là que l'on retire ce genre de propos…JE NE PEUX PAS VIVRE SANS INTERNET PLUS DE DEUX JOURS !

Parce qu'en fait je m'ennuie, je m'ennuie, je m'ennuie… donc j'écris.

Mwahahahahahahahahahahaha ! (désolée) Bien, poursuivons, pardon, commençons…

Les personages ne sont pas à moi, bien sur. Bien sur, sinon Gibbs et McGee auraient depuis longtemps changé de prénoms. Enfin ça fait leurs charmes...


Anthony DiNozzo était étalé sur son bureau. Un mince filet de bave sortait de sa bouche pour aller se perdre sur la jolie feuille de présentation de son dernier rapport. Il poussait parfois de petits grognements dans son sommeil et changeait régulièrement sa tête de côté.

« En bref rien d'anormal, pensa Kate, sauf peut-être qu'il commence à ronfler ». Elle fixait l'Italien depuis maintenant dix bonnes minutes. En temps normal elle se faisait une joie de le réveiller immédiatement pour lui passer un savon mais là elle hésitait encore sur la méthode à mettre en oeuvre. Elle avait déjà utilisé les boulettes de papier et la bouteille d'eau cette semaine (d'ailleurs elle avait beaucoup apprécié la tête du jeune homme lorsqu'elle lui avait versé l'eau froide dans le cou). Après mûre réflexion elle décida de lui imposer un autre châtiment : elle allait tout simplement attendre que Gibbs revienne et voir comment lui s'y prendrait pour réveiller son collègue. En espérant qu'il revienne assez vite car il ne devait pas être loin de 22h et elle mourrait d'envie de rentrer chez elle. S'il revenait.

Mais son attente fut brève. A peine était-elle arrivée à cette conclusion que son patron sortit de l'ascenseur et avança à grandes enjambées vers son bureau. Il marqua une pause devant le bureau de Tony. Kate ne pouvait pas voir le visage de Gibbs mais un frisson la parcourut quand il se pencha avec une lenteur terrifiante pour poser ses mains sur le bureau de son agent. Elle se tourna pour voir McGee qui essayait vainement de disparaître derrière son ordinateur.

Tony adorait les vacances. Tony était allongé sur une plage de sable fin. Tony regardait défiler les bikinis devant lui. Tony s'intéressait aussi à ce qu'il y avait dans les bikinis. Tony se demandait quel bikini il allait inviter au restaurant ce soir là. Mais Tony n'allait pas aller au restaurant ce soir là. Parce que Tony rêvait. Tony le sût lorsque le visage de son patron apparut devant lui. D'ailleurs Tony sentit qu'il était l'heure de se réveiller lorsque ledit visage se rapprocha dangereusement de ses lèvres.

Kate était maintenant sûre que laisser Gibbs réveiller Tony n'avait pas été une très bonne idée. Heureusement pour elle les éléments suivants ne lui laissèrent pas le temps de méditer. A vrai dire tout se passa très vite.

Tout à coup donc, Tony se réveilla en hurlant, McGee tomba de sa chaise, Gibbs fit un bond en arrière pour éviter d'avoir le nez fracassé par la tête de l'Italien, trébucha sur l'hippopotame d'Abby -qu'elle avait sûrement laisser au milieu du couloir dans l'intérêt de faire une blague à quelqu'un- et s'effondra sur le bureau de Kate. Pour finir les plombs de l'agence sautèrent et ils se retrouvèrent tous dans le noir complet.

Kate soupira, Gibbs grogna, Tony essaya vainement de reprendre ses esprits et McGee s'assomma sur son bureau en se relevant.

- Aïe, gémit-il, ça arrive souvent ?

- Tu es là depuis assez longtemps pour savoir que Tony se réveille de façon toute à fait biz…

- Je parlais du générateur, Kate.

- Ah ! Eh bien…

- Peur du noir, le bleu ? marmonna Tony d'une voix rauque. Qu'est-ce qui se passe ?

- Ce qui se passe DiNozzo, s'exclama Gibbs, c'est que si tu ne dormais pas au boulot tu arriverais à suivre ce qui se passe !

Ne pas voir leur patron rendait les membres de l'équipe encore plus nerveux. Si quelqu'un leur avait dit avoir remplacé Gibbs par un ours n'ayant pas mangé depuis trois jours ils l'auraient sans doute cru.

- McGee, reprit Kate d'une voix peu assurée, cherchant son patron des yeux sans le voir, il y a un générateur de secours, non ? Il se déclenche au bout de combien de temps ?

- Je ne…

- McGee ! grogna Gibbs

- Eh bien… euh… un générateur de secours moderne met en moyenne 30 secondes à démarrer… mais le nôtre date de la même année que le…

- Longtemps ?! coupa Gibbs

- Euh… oui patron.

- Et ça n'irait pas plus vite si l'on trouvait simplement pourquoi le générateur principal ne fonctionne pas ?

- Euh… si patron.

- Dis patron, intervint enfin DiNozzo, on pourrait rentrer chez nous ce soir et voir le problème demain matin, non ? D'ailleurs les autres sont déjà tous partis.

Il y eut un blanc. Malgré sa visibilité actuelle Kate était quasi sûre d'avoir aperçu un éclair bleu-gris dans la pénombre. Sans qu'elle ne sache vraiment pourquoi elle fut parcourue d'un nouveau frisson. Elle ouvrit la bouche pour parler mais deux autres voix masculines retentirent avant la sienne.

- Je vais voir ! s'exclamèrent Tony et McGee.

- Non, Tony tu y vas avec Kate, répondit Gibbs, McGee tu vas trouver Abby.

- Abby ? Pourquoi…

- Oui, Abby ! Exécution ! Et si le problème ne se résoud pas assez vite je vous jure que je descends vous chercher !

- Bien patron !

Les trois agents se précipitèrent vers l'escalier de secours à la recherche du générateur –et d'Abby- et en priant intérieurement pour que la lumière se rallume assez vite et peut-être -qui sait- avant qu'ils n'aient vraiment à chercher l'emplacement exact dudit générateur.


un petit peu plus longtemps.

Hey, c'est ma première fic alors soyez simpas pour les commentaires...

La suite devrait naître bientôt (sauf si manque d'inspiration, lol) et être un peu plus longue. Le rating risque de muter aussi, niark niark...