C'est rigolo, j'ai publié Les Plaies qui Guérissent en me disant "Zut, je n'ai bientôt plus rien à poster d'avance et je n'ai plus d'inspi ni de temps en ce moment." Et puis y'a des trucs qui se sont passés.
La publication du jour (ici le premier chapitre de... sept, il me semble, qui sont déjà écrits) est née de mon visionnage de l'épisode 1 de la saison 4 hier soir. Ca n'a rien d'une hypothèse de qu'est-ce qui va se passer dans la suite, hein, juste mon esprit qui a tourné en roue libre cette nuit.
Du coup SPOILER ALERT. Comme vraiment.
Le deuxième warning concernera la longueur des chapitres. Elle sera aléatoire. Et le dernier chapitre est très court, d'ailleurs. Soyez prévenus.
Des bisous, merci à vous tous de me suivre, des mercis à Adalas, odea nightingale, Cherina1625, Innocent1984, Mana2707, Louisana NoGo, Electre1964, ChibiMoony, Petit Pandacorne, Tristana379, Nekonya-Myu, Mimi Kitsuni et Kate Nightingale pour vos reviews sur Les Plaies qui guérissent, je réponds dès que je peux ! Mercis pour vos favs, pour vos followings !
Bon lecturage !
Et merci.
Bonjour, John
Chapitre 1
.
Bonjour, John. Est-ce que je peux faire quelque chose ? Est-ce que tu veux de l'aide pour Rosie ? Est-ce que tu as besoin de moi ? - SH
John ? - SH
Bonjour, John. - SH
John, je sais que tu m'en veux et tu en as tous les droits. - SH
John, réponds. - SH
C'est parfaitement puérile. - SH
Bonjour John. Excuse-moi. Pour mon message d'hier. - SH
Pour tout le reste. - SH
Bonjour, John. Est-ce que tu lis mes messages ? - SH
Bonjour, John. J'espère que tu vas bien. - SH
Bonjour John. J'ai vu Molly il y a deux jours. Du coup je ne m'attends plus à ce que tu me répondes. - SH
John, réponds-moi. - SH
Je sais que j'avais promis que je vous garderais saufs, tous les trois. J'ai échoué. J'en suis terriblement désolé. - SH
Bonjour John. J'ai rendez-vous pour une consultation chez une psychiatre, tout à l'heure. Le Docteur Thompson. Tu la connais, je crois ? Est-ce une bonne référence ? Je n'ai pas su quoi en penser au téléphone.
A posteriori, la première rencontre me semble vaine. Pleine de lieux communs. Mais elle m'a redonné rendez-vous pour la semaine prochaine. - SH
J'ai toujours détesté les psychiatres. - SH
Je ne veux pas avoir besoin d'une psychiatre. - SH
Tu me manques. - SH
Tu ne peux pas me faire ça, John. - SH
Qu'est-ce que je peux dire pour que tu m'envoies un signe de vie ? - SH
Bonjour, John. J'ai vu Molly à Regent's Park aujourd'hui. Rosie est très jolie. Je n'arrive pas à croire qu'elle a déjà sept mois. - SH
Tu es un père formidable. - SH
Je t'admire tellement d'être capable de prendre soin d'un autre être humain que toi-même, de façon totalement désintéressée. - SH
Est-ce que Lestrade et toi sous-entendiez que je représentais pour toi la même charge qu'un bébé, cette fois-là ? - SH
Bonjour John. - SH
Je suis désolé. - SH
Réponds-moi. - SH
Même un message blanc. - SH
Comme ça je saurai que tu lis mes messages. - SH
Bonjour, John. J'ai vu le Docteur Thompson aujourd'hui. Elle refuse de comprendre que je suis responsable de tout ce chaos. Comment je pourrais lui faire voir ce que tu vois ? - SH
Bonjour John. J'ai hurlé après Lestrade, tout-à-l'heure, parce que j'ai eu l'espoir insensé et inexplicable que le SMS que je venais de recevoir était de ta part, alors qu'il m'envoyait les détails d'une enquête. Je ne suis pas certain qu'il me recontacte, après ce que je lui ai dit. Tant mieux, je n'ai plus envie d'enquêter. - SH
Tout est ennuyeux. - SH
Pourquoi je finis systématiquement par détruire tout ce qui m'apporte du bonheur ? - SH
Le Docteur Thompson me dit que je ne me crois pas autorisé à être heureux. Enfin, elle m'a amené à dire qu'elle croyait ça. - SH
Est-ce que je ne m'autorise pas à être heureux ? - SH
Pourquoi je ferais ça ? - SH
Est-ce qu'on a le droit d'être heureux quand on blesse le meilleur ami qui soit au point qu'il ne veuille plus entendre parler de nous ? - SH
A-t-on le droit d'être heureux quand on est détestable au point d'être totalement seul et de n'avoir personne qui nous trouve la moindre qualité ? - SH
Pourquoi ai-je sauté du toit, il y a quatre ans ?
Pourquoi suis-je entré dans le jeu de Moriarty, alors que je savais, au fond de moi, que j'avais tout à y perdre ?
Pourquoi ai-je joué le jeu de Magnussen et son Palais Mental ?
Pourquoi les gens t'utilisent-ils pour m'atteindre ?
Bonjour, John. Joyeux Halloween. - SH
Est-ce que tu as offert du pain d'épice à Rosie ? - SH
Ou quoi que ce soit d'autre qu'il serait de tradition d'offrir à cette fête. - SH
Tu te rappelles, les bustes de Thatcher ? Comment peut-on être fanatique d'une personne au point de vouloir son buste chez soi, et à fortiori de cette femme ? - SH
Réponds-moi, John, s'il te plaît. - SH
Bonjour, John. - SH
Bonjour, John. - SH
Bonjour, John. - SH
John, je ne sais plus quoi faire. - SH
Tu as bloqué mon numéro
Tu as bloqué mon numéro, n'est-ce pas ?* - SH
Bonjour, John. - SH
J'arrête de te harceler. Ça doit être très désagréable. - SH
Bonjour, John. Désolé, j'ai craqué. Trois semaines sans t'écrire, tu as dû croire que tu étais débarrassé de moi... - SH
Excuse-moi. J'ai eu l'impression que j'allais devenir fou, si je gardais tout ce que je t'écris dans ma tête. - SH
Réponds-moi, John. - SH
Bonjour John. Le Docteur Thompson s'inquiète, apparemment. Il n'y a pourtant pas de raison. - SH
Je crois. - SH
J'ai besoin que tu me répondes, John. Vraiment. - SH
Vraiment vraiment. - SH
Bonjour, John. Lestrade m'a envoyé une affaire. Rdv au 25, Fisher's Street dans 1/2 heure. Double homicide. - SH
Ça pourrait être dangereux. - SH
Désolé, ce n'est pas vrai. J'espérais que tu viendrais quand même. - SH
Je n'ai pas eu de nouvelles de Lestrade depuis près de deux mois, en réalité. - SH
Bonjour, John. Je viens d'échapper à un traquenard Familial. Ça m'a fait penser à Noël chez mes parents, l'an dernier. Je n'arrive pas à croire que ça fasse déjà un an, à quelques semaines près. - SH
Surprenant comme le simple fait de repenser à tout ce qui a suivi depuis me lacère de l'intérieur. - SH
Je peux te le dire, puisque tu ne lis pas. - SH
Bonjour, John. Si je te menaçais de sortir acheter de l'héroïne si tu continues à ne pas me donner signe de vie, tu reviendrais ? - SH
Je suis un ami et un être humain abominable. - SH
C'est pour ça que je ne suis plus ton ami, n'est-ce pas ? - SH
Tu es toujours mon seul, unique et meilleur ami, en ce qui me concerne. - SH
John, je n'en peux plus. - SH
Tout est ennuyeux. - SH
Tout est vide, je méprise tout, alors que je suis moi-même méprisable. Comment est-ce possible que le monde dans lequel on vit et notre propre vie puissent n'avoir aucun sens comme ça ?
Pourquoi se faire du mal de cette façon, alors qu'il n'y a pas d'issue, en vrai, et que notre vie sera toujours insignifiante et n'aura jamais le moindre sens, ne sera jamais qu'absurde ? C'est quoi, le sens de ma vie ?
John
John
Bonjour, John. Si je t'écris une lettre, la liras-tu ? - SH
Bonjour, John. Je crois que le Docteur Thompson a décidé d'appeler Mycroft, à l'issue de notre séance aujourd'hui. - SH
C'est lui ma « personne de confiance », ironique non ? - SH
Il n'y avait personne d'autre. - SH
Il n'y a personne d'autre. - SH
John. - SH
John. - SH
John. - SH
John. - SH
John. - SH
.
À dès-que-j'aurai-recopié-la-suite-sur-pc (je sais pas quand. Bientôt. J'ai pas envie de prendre trois semaine à publier cette histoire.)
Merci d'avoir lu !
A très vite pour la suite !
Nauss
