Voilà ! Parallèlement aux fictions The Hunger Games, je me lance dans la grande épopée des fictions Twilight, avec, pour couple star, le fameux Edward/Bella ! En espérant que vous vous amuserez à lire cette fiction (qui durera sur moins de dix chapitres) autant que je me suis amusée à l'écrire ! Bisous câlins à tous !
FanficMangaDreams !
Je m'ennuie fermement, accoudée à ce bar. Je lis le maigre bouquin usé que je trimballe dans mon sac depuis des mois, voire des années, sur le comptoir, un verre de martini posé sur le côté de l'ouvrage. Je le connais sur le bout des doigts. Ça ne me met pas le coup d'adrénaline dont j'aurais vraiment besoin. D'un rapide coup d'œil, je jette un regard vers l'horloge surplombant les étagères de verres vides et propres. Vingt-deux heures presque trente. Autant dire que la soirée va être longue à en mourir.
Le faible son de conversations derrière moi me parvient. Mes meilleurs amis sont affalés sur les canapés autour d'une table et parlent de tout et de rien. Alice, la plus entêtée d'entre eux, m'avait suppliée de les rejoindre. Je lui avais clairement fait comprendre que je ne voulais de personne ce soir. Elle m'avait questionnée, bien évidemment, et je lui avais jurée un coup de téléphone demain dans l'après-midi. Elle avait tapoté mon dos et était retournée sur les genoux de Jasper, son amoureux.
Il y avait également Rosalie, mon ancienne colocataire de la faculté, et son petit ami de longue date, Emmett. Elle avait également tenté de m'attirer à leur table, mais j'avais élégamment refusé l'offre. Elle m'a adressée un mince sourire avant de boire dans son verre de nouveau et de se réintéresser à la conversation.
A une table adjacente, il y a Jacob, mon ex. Enfin, c'est un grand mot. On a flirté ensemble pendant deux semaines avant de remarquer que nous n'étions qu'amis. On s'était quittés sur de bons termes et le voilà amouraché d'une de ces filles à la peau sombre, Leah - je crois qu'elle s'appelle comme ça - dans un coin du bar, en train de lui raconter je ne sais quoi à l'oreille.
Je me sens encore plus seule au monde. Je sors mon portable de ma poche pour regarder mes messages, mais personne ne semble s'intéresser à moi ce soir. Je le pose prestement au dessus de mon livre ouvert et bois mon alcool avant de faire claquer le verre sur le bois du comptoir.
J'entends le tabouret à côté du mien racler le sol et quelqu'un s'assoit dessus. Je suis plongée dans mon roman et j'en sors rapidement lorsque cette personne commande un whisky. C'est une voix que j'entends tous les jours, de près ou de loin. Je jette un rapide coup d'œil sur ma droite qui me confirme l'identité de la personne. Je peste intérieurement. Pourquoi l'homme sur lequel je fantasme depuis deux longues années est assis là, dans cebar ? Je râle contre moi-même mais je me calme bien vite. Ce bar est le plus réputé pour les jeunes de notre âge - quand je dis jeunes, je dis vers les vingt-huit ans. Les soirées y sont arrosées, mais pas au point que cela dérape.
Dès qu'il est servi, je l'observe à travers mes longs cheveux bruns. Quand le verre touche ses lèvres, je désire devenir ce verre pour être en contact avec cette bouche délicieuse qui, je le sais, en a embrassé des masses auparavant et a fait des choses entre les cuisses de ses partenaires. Le liquide entre en lui et il passe sa langue sur sa lèvre supérieure afin d'aspirer une petite goutte restée là. Je commence à avoir chaud. Puis, il me remarque. Si il ne l'avait pas déjà fait avant.
- Qu'est-ce qu'une fille comme toi fait ici à une heure pareille,Bella ?me demande-t-il en se tournant complètement vers moi.
Dis pas mon nom comme ça, j'ai trop chaud et la zone entre mes jambes risque bientôt le tsunami…
- Elle boit pour oublier le monde de merde dans lequel elle vit, je lui réponds, me prêtant à son jeu sans pour autant le regarder. Parce qu'elle n'a pas envie de traîner chez elle toute seule. N'est-ce pas logique,Edward ?
Il sourit et une fossette marque ce sourire en coin qui a dû en faire tomber plus d'une à ses pieds. Il reprend une gorgée de son whisky et j'ai envie de lui arracher ce verre de la bouche, de l'embrasser fougueusement et de faire plein d'autres choses sur ce comptoir dont il se souviendra à jamais. Rien que d'y penser me rend toute chose… Oh mon dieu.
- Tu m'aurais appelé, je serais venu chez toi, m'avoue-t-il, ce foutu sourire encore plaqué sur sa bouche. Mais je ne sais absolument pas où tu habites…
- Et qu'est-ce que l'on aurait fait si tu avais su où je vis ?je demande en replaçant sauvagement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.
- Ça aurait dépendu de toi, Bella.
Je crus m'étouffer avec mon martini et je le regarde avec des yeux ronds, incrédules. Il lâche un petit rire avant de tendre la main de ma direction. Le bout de ses doigts frôlent dangereusement ma poitrine en se saisissant de mon livre et je suis persuadée qu'il sait absolument ce qu'il fait. Le rouge me monte aux joues et il regarde la couverture de mon bouquin.Il est sérieux ?!
- « Les Hauts de Hurlevent », soupire-t-il. C'est mon livre préféré.
- Je t'aurais plus imaginé en train de lire de la littérature érotique, j'admets en reprenant mon ouvrage que je range dans mon sac en bandoulière.
- Peut-être que j'en lis aussi, mais je préfère la pratique…
- Moi aussi, je lâche sans penser au préalable. C'est sûrement l'excitation graduelle qui monte en moi à cause de sa proximité.
Il me dévisage curieusement et une nouvelle lueur apparaît dans le fond de ses incroyables yeux verts. Je soutiens son regard et il jette un coup d'œil rapide autour de nous avant de me dire à voix basse :
- Rejoins moi dehors.
Il s'en va après avoir terminé sa boisson et je reste là, étonnée. J'ai vingt-six ans et je n'ai pas couché avec quelqu'un depuis plus d'un an, ne trouvant du réconfort qu'avec mon vibro et quelques jouets. De plus, il s'agit là de mon fantasme vivant, celui à qui je pense quand je me touche. Je pose un billet de dix dollars, dis à Laurent de garder la monnaie. Je range mes affaires précipitamment et adresse un signe à mes amis en sortant. Alice me regarde avec un grand sourire et Rosalie ricane doucement.
Je retrouve Edward adossé contre le mur du bar en train de fumer une cigarette. Bon sang, qu'est-ce qu'il est sexy comme ça ! Je le chevaucherai bien tout de suite sur ce putain de trottoir…
- Tu fumes ?me demande-t-il.
Je hoche la tête en signe d'affirmation et il me tend sa cigarette allumée. Je tire dessus et savoure le goût du tabac avant de souffler la fumée en tentant d'être foutrement sexy. Il se rapproche de moi quand je lui rends la clope et en aspirant, il me regarde avec une sorte de… dévotion.Je fonds Je peux mourir heureuse.Je soutiens ce regard de braise et ouvre la bouche quand il souffle dessus.
- Ça fait un bout de temps que je le pense mais je te trouve très belle, il m'avoue.Et désirable par-dessus tout. Je dois dire que ta tenue au travail n'arrange en rien mes pensées les plus déplacées. Une anesthésiste travaille enétroitecollaboration avec des gens de mon métier…
Je gémis à moitié face à ces paroles hautement érotiques. Mes yeux papillonnent doucement, tentant de chasser les petites tâches noires qui se sont immiscées soudainement dans ma vision. Ma culotte est déjà inondée tant sa voix est sensuelle. Je rêve ou il me drague ouvertement ?
- Tu es tellement sexy avec ta blouse de chirurgien… je soupire. J'arrête pas de fantasmer dessus. J'arrête pas de penser à ces mains expertes qui me touchent et à toi qui me prend sur une de ces foutues tables d'auscultation.
Il m'observe, à moitié étonné, à moitié excité par mes paroles. J'avais délibérément posé ma main sur la boucle de sa ceinture et il avait sa paume placée dans le creux de mes reins, au bas de mon dos. Nous nous étions rapprochés et nous nous collions presque. Il penche la tête et m'embrasse, empli d'une impatience que je partage avec lui. Il force la barrière de mes lèvres et sa langue trouve la mienne dans un ballet fougueux. Mes bras passent autour de sa nuque et il me colle contre le mur du bar, son corps se frottant au mien. Ainsi, je sens son érection naissante. Putain ! Je rêve, je rêve, je rêve !
- Edward… Chez moi…je gémis faiblement.
- C'est loin ?demande-t-il.
Je fais signe de négation en lui disant après que j'habite à même pas deux rues d'ici. Je lui prends la main et nous courrons à travers les ruelles sombres. N'y résistant pas, je le colle contre un mur et l'embrasse, ma main caressant sa queue tendue à travers le tissu du pantalon. Les quelques mètres qu'il nous reste à faire me paraissent insurmontables. Ma langue trouve la sienne et j'appuie férocement dessus, l'aspirant, la mordillant. Je l'attire à moi, avance à reculons dans la ruelle et débarque finalement à l'angle d'une rue éclairée. Je me sépare de lui non sans retenir un gémissement et tape le code d'entrée de l'immeuble. Merci madame habitude.
Sa bouche reprend la mienne tandis que j'appuie à l'aveuglette sur le bouton de l'ascenseur. Il me plaque contre le mur, me soulève et passe ses mains sous mes fesses. Je tire sur ses cheveux pour qu'il m'embrasse encore et encore et je me frotte à lui, tentant de trouver une sorte de soulagement. La bosse au niveau de son entrejambe a doublé de volume depuis tout à l'heure et je me surprends à en sourire. Il me pousse dans l'ascenseur dès que le 'tilt' résonne et me presse contre le miroir, écrasant son érection contre mon intimité trempée de désir. J'appuie sur le bouton du deuxième étage et les portes se referment.
Je grogne quand sa bouche dérive vers ma mâchoire, délaissant ma bouche qui reste ouverte pour gémir. Je raffermis ma prise autour de ses reins et lui désigne, après que nous soyons sortis de l'ascenseur, la droite du couloir. Je l'arrête au niveau de la troisième porte et fouille à l'aveuglette dans mon sac en bandoulière pour y trouver mes clefs d'appartement. Je tourne la tête pour les chercher et il en profite pour embrasser et mordre la peau de mon cou. Un cri de surprise sort de ma bouche lorsque il aspire mon épiderme, laissant au passage un suçon que je pourrais difficilement cacher sous mon blouse demain matin. Je rentre la clef dans le verrou et quand je la tourne, je l'entends murmurer :
- Je veux être cette foutue clef qui rentre dans taserrure, là, maintenant…
Je soupire fort en frissonnant et j'ouvre la porte, qu'il referme rapidement derrière nous. Edward me repose par terre et je balance négligemment mon sac et ma veste en jean dans mon salon. Comme dans ces foutus films. Je lui arrache presque son blouson en cuir et saisis le col de sa veste, l'attirant à moi. Connaissant l'appartement par cœur, je l'entraîne, en reculant, vers ma chambre à coucher et allume la lampe de chevet posée sur ma commode. Je le pousse sur le matelas recouvert d'une couverture brune et me mets à califourchon sur son bassin. Je le réembrasse et passe son tee-shirt par-dessus sa tête. Je m'arrête quelques centièmes de secondes pour admirer ce torse musclé et sculpté finement sous cette peau légèrement bronzée.
Je pose ma bouche sur son épaule, la glisse vers sa clavicule et descends sur ses abdominaux, ses pectoraux. Je reste un peu sur son nombril avant d'arriver à son pantalon. J'embrasse la bosse grandissante à travers le tissu et remonte ensuite prestement vers ses lèvres pour qu'il m'embrasse. Ses mains sont posées sur mes fesses et en épousent parfaitement les courbes. Je presse de nouveau mon bassin contre le sien et je soupire. En fait, l'abstinence n'est pas si mal si on laisse son fantasme être le premier à venir fourrer son joujou.
- Je veux voir ton corps.
