Bonjour !

Voila, il y a trois dans j'ai eu l'idée de cette fic, je l'ai un peu délaissée et puis ces derniers temps j'ai eu envie de la reprendre, car elle est tout de même très sympa à écrire. A lire je ne sais pas, ce sera à vous de me le dire :)

Pour ceux qui m'ont déjà lue, j'avais annoncé en Janvier 2012, en postant le dernier chapitre de ma dernière fic, que je posterai celle-ci mais que je ne savais pas encore quand. J'espérais sincèrement le faire avant, désolé.

Voici donc le prologue, c'est trop court mais il donne déjà le ton ^^ Je ne sais pas encore quand je posterai la suite car je n'ai écrit que 4 chapitres pour le moment, mais j'aimerai savoir si ce prologue donne envie de lire plus. Je vais commencer la deuxième année d'une formation qui me prend beaucoup de temps et d'énergie mais je vais essayer.

Je vous souhaite donc une bonne lecture.

Ceycey

PS : Ceux qui me connaissent savent que si il m'arrive de mettre longtemps pour poster une fanfiction en entier, je tiens tout de même à la finir. Si je poste ce prologue c'est que je m'y engage, même si je dois mettre trois ans ^^

Disclamer : Les personnages et lieux crées par J. ne m'appartiennent pas.

Prologue

Habilement suspendue au gigantesque lustre du hall, une jeune fille attendait patiemment que les fauteurs de trouble se montrent. Les yeux fermés, elle se concentrait sur les bruits de pas, discrets et furtifs, qui avançaient rapidement vers elle.

Elle les avait entendus se défier aujourd'hui. Les cours de Potion étaient propices aux altercations de tout ordre entre Gryffondors et Serpentards. C'était tellement fréquent que le professeur Slughorn lui-même avait abandonné la partie. A quoi bon les punir si le lendemain ils recommençaient ? Cette guerre entre les deux maisons durait depuis des siècles, rien ne pourrait changer cela. Et pourtant, serpents comme lions avaient un énorme point commun (un énorme défaut, d'après elle), ils étaient tous plus arrogants les uns que les autres. Ainsi, assise non loin d'eux lors du cours de potion, elle avait entendu qu'un duel serait organisé ce soir là, dans le hall. On pouvait rêver plus discret …

Quoiqu'il en soit, elle les attendait de pieds fermes !

Ce soir était le commencement de la fin de toutes ces bêtises !

Les quatre Gryffondors furent les premiers, bien sur. Ceux-là, ils ne rataient jamais une occasion de prouver qu'ils étaient les plus courageux de leur maison.

Pour mener à bien son action, elle devait attendre que les Serpentards les rejoignent. Sinon, adieu l'effet de surprise.

-Je continue de penser que c'est une mauvaise idée.

Remus Lupin ! Le Préfet-inutile comme elle aimait l'appeler. Bien qu'il soit le plus gentil, intelligent et raisonnable de la bande, c'est celui qu'elle détestait le plus. Elle ne supportait pas sa passivité, son manque d'autorité face à ses imbéciles d'amis. Comment Dumbledore avait-il bien pu le nommer Préfet ?! Il se contentait de les suivre dans leur bêtises, les sermonnant pour la forme mais toujours un demi-sourire aux lèvres. Oui, elle le détestait. Il était indigne de l'insigne de Préfet. Lui qui avait la possibilité de changer les choses … il ne faisait rien ! C'était du gâchis !

-On ne risque rien, Lunard !

James Potter, le plus insouciant et puérile de tous. Les sales gosses de riches qui passaient leur temps à amuser la galerie l'insupportaient presque autant.

-Mis à part que Rusard nous tombe dessus, que ça tourne mal ou que sais-je encore … non tu as raison, on ne risque rien, ironisa le Préfet-inutile.

-Nous sommes les Maraudeurs ! S'exclame alors un grand brun. Personne ne peut échapper mieux que nous à Rusard et personne ne peut nous battre en duel !

Le plus arrogant des trois c'était Sirius Black, le sang pur aux traits nobles mais aux activités scandaleuses. Et là, elle ne pensait qu'aux duels illégaux dans les couloirs, le début de la liste !

-Ca, c'est sûr !

Et le quatrième, tout aussi inutile que le préfet, Peter Pettigrow, celui qui ne semblait pas avoir de personnalité aux côtés de ces trois-là. Son besoin évident de faire parti d'un groupe, d'être intégré, irritait au plus haut point la jeune fille ! De toute façon personne ne comprenait pourquoi il faisait partie de cette bande. Elle trouvait qu'il faisait la déco, rien de plus.

Elle commençait à s'impatienter et espérait que les Serpentards ne se soient pas dégonflés. Commencer par une fausse alerte … elle pouvait rêver mieux.

Entendant des bruits de pas venant des cachots, elle s'assura une dernière fois que sa tenue était en place et surtout que son masque cachait toujours son visage. Elle était courageuse, certes, mais ne tenait tout de même pas à devenir le nouveau bouc émissaire de tous ces idiots. Et puis toute l'idée tombait à l'eau si tout le monde savait qui elle était.

Elle serra davantage le poing sur sa baguette.

-C'est pas trop tôt ! S'exclama Potter. On commençait à croire que vous étiez des goules mouillées.

-Encore une fois, complète Black avec un mauvais sourire.

-Nous voulions seulement vous laisser le temps de vous dégonfler, répond Rosier.

Elle détestait les Maraudeurs, c'était un fait. Et bien qu'elle tâchait le plus possible d'être objective face à ces conflits, elle ne pouvait s'empêcher de détester les Serpentards à un plus haut degré : elle les haïssait. Pourtant les maraudeurs étaient tout aussi arrogants, puériles et fiers qu'eux, mais les idées des verts et argents, leur façon de penser, il y avait de quoi faire des cauchemars !

-Oh, déçus ? Demande Potter avec une voix faussement mielleuse.

-Vous faites les malins pour le moment, répond Wilkes, mais vous verrez quand on sera sortis de là …

Des menaces … que ces chers Maraudeurs ne prenaient jamais au sérieux. Pourtant, la jeune fille, toujours perchée sur le lustre, en avait elle-même froid dans le dos. Voilà ce qu'elle craignait, voilà ce qui l'avait poussé à agir ainsi. Personne d'autre ici ne semblait comprendre les enjeux qui se jouaient. Le corps enseignant se disait inquiet de ce qui se passait dans le pays et pourtant il ne cherchait même pas à en limiter les dégâts sur le long terme. Apprendre aux plus jeunes la tolérance, ça n'aurait pas été plus simple ? Bien sur, c'est plus facile à dire qu'à faire. Mais les laisser se battre par fierté pour une maison à laquelle ils n'appartiendront que pendant sept années de leur vie, sans jamais rien dire ou faire, ce n'était certainement pas la bonne solution.

Alors ses idées pouvaient peut-être paraîtres utopiques, en tout cas elle ne laisserait pas tomber avant d'avoir au moins essayé.

-Bla, bla, bla … Vous êtes au moins des beaux parleurs. Voyons maintenant si vous êtes de bons duellistes.

Black, sourire supérieur collé aux lèvres, pointa sa baguette vers le groupe des quatre Serpentards.

Oubliant qu'elle était seule face à huit jeunes hommes, elle décida qu'il était temps d'intervenir, avant que les premiers sorts ne fusent. Elle pensa d'abord à modifier sa voix à l'aide d'un sort, juste au cas où elle aurait besoin de dire quelque chose. Elle tenait à ne laisser aucun détail de côté pour garder son anonymat.

Rapidement elle pointa sa baguette sur Wilkes, le plus costaud des Serpendards et l'immobilisa à l'aide du sort Jambencoton. Un de moins ! Alors que le sort l'atteignait en pleine poitrine, elle atterrit au milieu du groupe. Accroupie, elle exécuta un tour sur elle-même, une jambe tendue et réussit ainsi à faire tomber deux Serpentards et Pettigrow. Il n'en restait donc plus que quatre. Avant de s'attaquer aux derniers, de loin les meilleurs duellistes, elle lança des sachets contenant de la poussière de sommeil. Ses quatre camarades qui étaient à terre s'endormirent aussitôt.

Bien sur, ce laps de temps donna l'avantage aux restants. Ils ne comprirent pas tout de suite ce qui leur arrivait.

-Bon sang ! S'était exclamé Rosier. C'est qui ça ? Vous ne savez pas vous battre à la loyal ?!

Il la prenait pour un de leur complice ?! Quelle insulte !

En lui envoyant un coup de coude dans le nez de son bras gauche, elle utilisa le droit pour pointer sa baguette sur le premier maraudeur venu. James Potter tomba au sol comme du saucisson sec. Quand à Rosier, elle profita de le voir essuyer le sang qui coulait de son nez, pour lui envoyer un sortilège de bloque-jambes.

-Qui es-tu ?

Sirius Black et Remus Lupin, les derniers encore debout, la dévisageaient avec curiosité. C'est tout? Elle s'était pourtant attendue à ce qu'ils soient en rogne.

Ils pointaient tous deux leur baguette sur elle. Le bras tendu, elle faisait de même, attendant le moment propice pour agir. Elle savait déjà qu'avec ces deux-là ce ne serait pas facile.

-Ca dépend …, répondit-elle toujours sur le qui-vive.

-De quoi ? S'enquit Remus Lupin.

-De ce que vous comptez faire à l'avenir … continuer vos imbécilités ou vous tenir à carreaux ?

-Non mais tu t'es crue dans un film de super héros moldu ou quoi ? S'est exclamé Black.

-Bon d'accord, commença calmement le préfet, on a compris et on va rentrer tout de suite au dortoir, laisse-nous juste réveiller nos amis.

Il la prenait pour le Père Noël ou quoi ? Comme si elle s'était donné tout ce mal pour les laisser repartir ! Cet idiot avait vraiment le don de l'énerver. De toute façon, les garçons calmes et courtois l'horripilaient ! Elles ne les trouvaient pas normaux.

-Lunard ! Tu vas pas me dire qu'on va rentrer sagement comme des petits toutous juste parce qu'une pauvre fille nous le demande ?!

Une pauvre fille ?!

-Elle vient de mettre K.O. six garçons plus lourds qu'elle en à peine une minute ! S'exclama Lupin comme pour le raisonner.

Bah oui quand même ! Il reconnaissait au moins ça ! D'ailleurs elle n'était pas peu fière mais bon ce n'était jamais que deux adversaires de plus qu'à la maison. Pas de quoi se vanter non plus.

-Oui ! S'écria exagérément Black. C'est très impressionnant ! Mais face à nous deux elle ne peut pas faire le poids !

La jeune fille explosa de rire, un rire moqueur qui déplut fortement au maraudeur.

-Comment peux-tu encore marcher avec tes chevilles Black ?! Sans blague, si on cherche la définition d' « arrogance » dans un dico, elle tient en deux mots : Sirius Black.

-Remus ! S'énerva-t-il. Dis-moi qu'on ne va pas la laisser croire qu'elle peut s'attaquer impunément aux Maraudeurs !

Le parfait préfet inutile soupira de lassitude et leva les yeux au ciel. Allait-il enfin faire quelque chose ? User de son autorité ?

Eh bin non, il ne répondit même pas. C'est bien ce qu'elle pensait, ce n'était qu'un lâche.

-Je crois qu'on peut trouver la même définition pour le mot « caprice », continua-t-elle avec un sourire amusé.

-Tu crois vraiment que tu as le droit de te moquer de qui que ce soit alors que tu portes ce déguisement ridicule ?

Pour toute réponse elle continua de rire. Le pauvre Sirius Black ne semblait pas en croire ses oreilles. Jamais aucune fille n'avait osé lui parler comme ça. Masquée ou non ! Non, s'il vous plait chers lecteurs, ne lui demandez pas s'il lui était déjà arrivé d'avoir une conversation avec une fille portant un masque. Personne ne tient à en connaitre les détails.

-Bon, ça suffit !

-Oui, ça suffit, confirma-t-elle en reprenant son sérieux. C'est pas que je m'ennuie mais j'ai hâte de me coucher !

Elle fit semblant de bailler. C'était assez amusant d'embêter Sirius Black. L'autre maraudeur ne réagissait pas assez pour cela, ce n'était même pas drôle !

Sentant que les choses allaient se gâter, Black lui lança à son tour un sortilège de bloque-jambes.

-Protego ! S'écria-t-elle juste à temps.

Les traits tirés par l'impatience et la colère, Black s'apprêtait à réitérer son sort, la jeune fille réagit très rapidement.

-Expelliarmus !

Sa baguette lui sauta des mains, le laissant sans défense.

-Mais aides-moi bon sang ! Cria-t-il à son ami.

-Tu l'as eu ton duel, réplique l'autre maraudeur en haussant simplement les épaules, un sourire en coin.

Il était donc vraiment incapable de s'énerver celui-là ?!

En tout cas, la jeune fille pensa que c'était une très bonne idée d'utiliser leur pseudo dispute comme diversion. Elle sorti discrètement deux autres sachets de poudre de sommeil.

-Mais elle est dangereuse cette fille, s'emporta Black.

-Bah tu vois, lui répondis Lupin l'air amusé par la situation, c'est ce que j'essayais de t'expliquer tout à l'heure.

-Elle pourrait me …

Il s'arrêta soudainement quand la poudre l'atteignit. Avant de tomber de sommeil, il bailla longuement.

-Il ne reste plus que nous cher Préfet !

Il avait l'air étonné, voire même ébahit. La jeune fille était curieuse de savoir ce qu'il allait faire maintenant qu'il était seul, sans ses amis pour l'influencer.

-Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Demanda-t-il l'air plus curieux qu'embêté.

-Et toi … pourquoi est-ce que tu n'utilise jamais tes pouvoirs de préfets ? Tu crois que si tu arrives à les oublier ils disparaitront ?

Elle éclata d'un faux rire qui déstabilisa le pauvre garçon.

-Bon aller, bonne nuit monsieur le préfet.

Elle lui jeta un autre sachet de poudre de sommeil. Mais elle ne resta pas fière d'elle bien longtemps. La poudre eut pour seul effet de faire éternuer le maraudeur, deux fois de suite !

-Mais qu'est-ce que … Bon, très bien !

Elle sorti l'avant dernier sachet de sa sacoche et le lui jeta en pleine figure. Il éternua à nouveau. Incroyable ! Jamais elle n'avait vu quelqu'un résister aussi bien à cette poudre. Les sachets étaient parfaitement dosés pour endormir n'importe quel homme ! Toutefois, ce deuxième sachet eu au moins le mérite de l'affaiblir, il tomba à genoux sur le sol mais était toujours plus ou moins éveillé.

La jeune fille lui lança alors son tout dernier sachet, avec le plus grand espoir.

-Aaaah ! Bin enfin !

Alors qu'il venait de s'assoupir, elle décida de le ligoter en premier, au cas où il se réveillerait. Avec sa baguette elle fit donc apparaitre des cordes enchantées qui lièrent le jeune homme, les mains dans le dos. Ensuite, elle fit de même avec ses sept autres camarades.

Finalement, elle pensa qu'ils avaient bien fait de se donner rendez-vous dans le hall. Cela rendrait la scène encore plus spectaculaire !

Pour finir, elle fit léviter leur corps pour les fixer au plafond.

Ils ne passeront sans doute pas une agréable nuit mais ils l'avaient bien mérité.

Elle repartit vers son dortoir avec une grande fierté, c'était presque du gâteau, comme on dit.

Elle avait hâte d'être au lendemain matin. Les élèves et les professeurs de Poudlard auront effectivement droit à une scène peu banale pour le petit déjeuner : ils trouveront les huit garçons ligotés, suspendus en l'air mais surtout une inscription sur une banderole magique : « Pris en flagrant délit de duel illégal : Mr Rusard, ils sont à vous ».

Elle allait certainement devenir la seule personne respectable aux yeux du fameux concierge ! A la bonheur … ou pas.