Voilà le prologue de cette nouvelle fanfiction. Mon esprit tordu et malsain risque de faire quelques fixettes sur certaines choses... Vous verrez bien^^. L'histoire prend place après le combat contre Eisenwald. Je vais reprendre certain arc mais aussi en laisser ou en remplacer d'autre, alors ne soyer pas étonner si certaines choses n'apparaissent pas!
Les personnages sont malheureusement à Hiro MASHIMA... Qui a décidé de faire une pause d'un an bon sang! Qu'avons nous fait pour mériter sa, je vous le demande? Ever et les autres personnages inventés sont en revanche à moi... Et à personne d'autre!
Le rythme de publication sera d'un chapitre toutes les une ou deux semaines... Mais il ne sera pas rare que j'ai du retard alors pardonnez moi d'avance!
Un grand merci à ma Beta: Natto'n'aliens, qui fait un boulot génial!
Sur ce, bonne lecture!
Elle était là, assise sur les marches d'un quelconque magasin, cigarette en main. Elle était là, sans se soucier de la nuit noire qui l'engloutissait encore un peu plus à chaque instant. Elle était là, se fichant éperdument des rares personnes qui, pour passer le temps, faisaient une petite balade nocturne. Si le monde la laisse tranquille, alors elle le laissera également. Seulement "le monde" est une généralité, et il y a toujours des exceptions...
- Qu'est-ce qu'une jeune fille comme toi peut bien faire là à cette heure-ci ?
Elle leva à peine ses yeux bleu nuit pour détailler les nouveaux venus. Une bande de gosses âgés de toute évidence de 16 ou 17 ans se tenait devant elle.
- Allons bon, tu fais ta crise d'adolescence ? Si t'as fugué on peut toujours t'aider tu sais... ricana celui qui l'avait abordée et qui semblait être le chef de cette joyeuse troupe.
La jeune femme évalua rapidement la situation, ils étaient 5, ils ne semblait pas vouloir la lâcher, et étaient animés d'intention pas très louables... Et plus important encore...
Il croit que j'ai 15 ans... pensa t-elle.
Son apparence donnait effectivement l'impression d'avoir à faire à une simple ado. Elle portait un jean bleu, un pull noir et un gilet gris dont elle avait rabattu la capuche sur sa tête, le tout assorti à des bottines grises à talons. Ses cheveux noirs ondulés cascadaient sur ses épaules et ses yeux sondaient les enquiquineurs. Elle soupira, elle entendait les paroles du garçon, mais son cerveau refusait de les analyser... Il n'attachait sûrement pas assez d'importance à ce merdeux pour prendre la peine de l'écouter. Elle sourit à cette pensée.
- Tu te moques de moi ? rugit la racaille.
Cette fois-ci elle avait parfaitement compris et commençait sérieusement à être énervée. Elle se leva donc et, tout en ignorant superbement les trouble-fête, (ou plutôt les trouble-calme...) elle passa à côté d'eux et commença à s'éloigner. Elle ne s'arrêta pas malgré les protestations et les insultes de ceux qu'elle considérait dès lors comme de l'histoire ancienne. Elle sentit alors une main lui attraper le poignet. Elle se retourna vivement et abattit son poing dans la figure du malotru. Le jeune homme s'écroula à terre. Elle constata avec rage que ça n'était qu'un sous fifre et que celui qui lui tapait sur le système se cachait derrière un autre garçon.
Quel lâche !
Elle se dirigea vers eux avec la ferme intention de leur faire regretté de l'avoir ennuyée. Deux des quatre restants s'élancèrent vers elle. Elle mis un coup de coude en plein dans le visage du premier et, profitant du fait qu'il se soit penché en se tenant le nez, elle frappa le haut de son crane avec force, l'envoyant au pays des songes. Elle opta, à l'égard du second avorton qui osait la défier, pour une technique plus sobre et ancienne, mais pas moins efficace : un bon coup de pied dans les parties génitales, rien de plus efficace. Le pauvre homme s'écroula à terre, en essayant tant bien que mal de faire le moins de mouvement possible afin de limiter la douleur. Elle se retourna avec un sourire vers les deux seuls ennemis encore debout. Le dernier protecteur du chef s'élança vers elle, une main en l'air prêt à la charger. Il n'eut pas le temps de la toucher qu'elle enfonçait son poing dans l'estomac de l'adolescent qui s'écroula le souffle coupé. Elle se dirigea vers le chef d'un pas rapide. Celui-ci tremblait et son visage était déformé par l'horreur. Elle l'attrapa par le col et le plaqua contre un mur avec violence, soutirant un gémissement de douleur à sa victime.
- Écoute moi bien gamin, j'en ai rien à foutre que tu cherches ta place dans ce monde en tentant de t'imposer comme un gros caïd. Mais un conseil, tiens toi loin de ce que tu ne connais pas, tu pourrais avoir des surprises...
Elle lâcha le jeune homme qui se laissa glisser le long du mur.
- Il est peut-être temps que tu te rendes compte que t'es qu'un enfant. Papa et maman ne seront pas toujours là pour te montrer le chemin à suivre.
Elle s'abaissa à la hauteur du jeune homme et le regarda dans les yeux. Elle enfonça son poing dans le ventre du gosse qui sentit une larme couler le long de sa joue.
- J'ai pas tabassé tes potes pour que tu t'en sortes indemne..
Elle se releva et commença à partir. Elle s'arrêta soudainement pour le plus grand malheur de l'enfant qui voyait ses derniers instants arriver. Elle se retourna simplement vers lui avec un sourire carnassier.
-J'en ai peut-être pas l'air, mais j'ai 19 ans. Ça fait longtemps que la crise d'adolescence est passée !
Elle partit pour de bon cette fois. Elle n'avait pas d'endroit précis où aller, elle vagabondait juste, se préoccupant peu d'où elle était. Un sourire étira ses lèvres. A présent le monde pouvait bien se ramener, elle l'accueillerait comme il se doit. Elle s'arrêta brusquement en soupirant et leva son visage vers le ciel.
''Papa et maman ne seront pas toujours là pour te montrer le chemin à suivre.''
Papa et maman hein? songea t-elle. Pour nous guider il faut qu'ils soient là, et ça c'est pas garanti...
Elle soupira de nouveau et reprit sa marche.
J'ai pas eu la chance de connaître les miens...
Son plus lointain souvenir remontait à ses 10 ans. Elle avait été retrouvée par des randonneurs dans une foret. Elle était brûlée à certain endroit, coupée à d'autres. Ses vêtements étaient en lambeaux et, pire que tout, elle ne se souvenait de rien. Elle n'avait aucune attache avec ce passé oublié.
Son nom lui avait été donné par une vieille dame lorsqu'elle était sortie de l'hôpital où elle avait été emmenée. Elle allait être emmenée dans un orphelinat lorsqu'elle avait entendu cette vieille femme rabâcher ''Ever'' en boucle. Tous la prenaient pour une folle mais l'enfant qu'elle était à cette époque l'avait regardée dans le blanc des yeux, et jamais elle n'avait vu une telle sagesse. La femme était peut-être folle, mais elle avait chassé ses troubles. C'est le nom qu'elle avait choisi à ce moment-là. Et c'est celui qui était resté parmi tout ceux qu'on avait voulu lui attribuer.
Elle avait été acceptée dans de nombreuses familles d'accueil, avant d'être finalement rejetée à cause de son comportement violent. Alors le temps libre qu'elle avait, elle le passait à apprendre à se battre, pour pouvoir se défendre dans des situations telles qu'elle avait endurées aujourd'hui.
Elle s'arrêta un instant. Elle était sur la route qui, positionnée sur une colline, surplombait la ville. D'aussi loin qu'elle se souvienne elle avait toujours aimé cet endroit. Elle enjamba la rambarde de sécurité qui séparait la route du fossé et s'adossa à celle-ci. Elle contempla la ville en repensant à ces parents qu'elle n'avait pas connue. Elle leva une nouvelle fois les yeux au ciel.
- J'aimerais...
Une larme coula le long de sa joue, la première depuis bien longtemps.
- J'aimerais rencontrer mes parents... murmura-t-elle.
Une lueur attira son attention et lorsqu'elle remonta à sa source, elle fut sidérée. C'était sa main qui brillait, bientôt suivie par le reste de son corps. Elle tenta de crier, mais ses forces l'abandonnèrent et elle tomba dans l'inconscience.
Son nez la chatouillait. Ce n'était d'abord qu'une impression fugace puis cela devint bien plus insistant. Son nez la chatouillait vraiment. Elle répondit à son instinct premier et porta la main là où elle était dérangée, et fut surprise de sentir sous ses doigts les pétales d'une fleur. Cela ne la dérangea pas plus que sa mais elle se fit une réflexion qui changeait beaucoup de chose. Il n'y avait de fleur ni sur la route, ni a coté... Elle ouvrit les yeux et tomba sur une vision qui l'étonna vivement. Elle était allongée au beau milieu d'une foret.
Ho pas encore ! Pesta intérieurement Ever.
Elle tenta de se lever mais elle dut se rendre a l'évidence, elle ne pouvait pas bouger !
- Hé !
Elle aurait volontiers répondu si sa tête avait bien voulu faire l'effort de se tourner afin de voir qui osait troubler sa solitude-encore. Mais l'inconnu fut extrêmement généreux et prit la peine de contourner son corps afin d'être dans son champ de vision. Quelle délicate attention de sa part, faudrait qu'elle se souvienne de le remercier ! Lorsqu'elle aurait les idées claires, bien sûr ! Elle détailla son sauveur et voulut à le remer-bordel c'est quoi ça ? Ce gars avait les cheveux roses ! Non mais après il est en droit de vouloir s'affirmer et de faire chier ses parents, mais là... Rose, mais rose, rose ! Il y avait quand même une limite à ne pas franchir et c'est ce que s'apprêtait à faire Ever. Enfin c'est ce qu'elle voulait faire avant de voir le chat bleu qui volait à côté du garçon. Mais oui c'est totalement normal, on en voit à tous les coins de rue des chats comme ça. Mais était-ce vraiment un chat ? Elle ne voulut pas approfondir cette question dans le risque de péter les quelques neurones qui lui restaient. Elle se re-concentra à nouveau sur le jeune homme qui, sourcils froncés, l'observait avec inquiétude. Ah il lui avait parlé ? D'ailleurs elle commençait à voir trouble. Elle se sentit emportée dans les méandres de l'inconscience une nouvelle fois. La dernière chose qu'elle vit fut le visage paniqué du garçon.
C'était donc le prologue, j'espère qu'il vous aura plut ^^
Si vous voulez savoir quoi que se soit, ou que vous avez une question, n'hésitez pas à mettre une review. C'est gratuit et sa repend du bonheur! Chez moi en tout cas...
Merci d'avoir lu, et sur ces bonnes paroles, salut!
