Me voici avec une nouvelle fiction. Elle sera un peu plus sombre et elle risque d'énerver beaucoup de personnes. Mais elle me tenait à cœur et je l'avais en tête depuis un long moment.

J'espère tout de même qu'elle vous plaira et que vous allez être gourmand de review.

Je ne sais pas si elle sera longue ou pas, j'écrirai selon l'inspiration et le temps que j'ai.

Bon les personnages ne m'appartiennent pas.

Bonne lecture à vous et ne soyez pas timide.

La douleur la force à se réveiller et comme chaque matin, elle est déçue de comprendre qu'elle est seule dans ce grand lit. Elle en a assez que sa compagne parte sans la prévenir et qu'elle revienne très tard dans la nuit. Cette existence ne lui convient plus mais elle n'a pas son mot à dire et elle doit accepter sans rien dire. Elle se lève donc en soufflant à cause de la souffrance qui émane dans sa jambe. Elle réprime un gémissement et d'un geste de la main, elle met ses vêtements. La magie a ses bons côtés mais la magie les mènera tous à leur perte. La femme commence à sortir de sa chambre avec lenteur, par moment, elle s'appuie contre les murs pour ne pas chuter. Durant sa marche, elle ne porte pas attention aux détruis qui jonchent sur le sol, ni au béton qui s'est éparpillé de partout, ni aux fenêtres cassées et aux hurlements qui proviennent de dehors. Elle a pris l'habitude de vivre ainsi et elle s'est blindée face à cette horreur. Elle espère juste que ces drames vont rester en dehors de ces murs, à présent, et qu'elle ne vivra plus de pertes. Car elle est persuadée que la prochaine perte lui sera fatale ainsi qu'à sa compagne. La femme vient à penser à ses enfants et elle aimerait tant pouvoir leur offrir un autre existence, une vie plus sereine et tellement plus belle. Mais encore une fois, elle ne peut pas changer les choses et elle est obligée de faire avec.

Elle arrive dans la cuisine délabrée et elle prend place sans un mot. Grâce à sa magie, elle fait apparaître un café serré qu'elle commence à boire en silence. Elle se demande où sa compagne est allée, dans quel état elle se trouve et où sont leurs enfants. Et comme pour répondre à une de ses interrogations, un jeune homme rentre dans la pièce. Il porte un pantalon de pyjama pour simple vêtement et il fronce les yeux quand il aperçoit sa mère avec cet air morne sur le visage, pour ne pas changer.

« Tu es toute seule ? »

« Comme tu vois, ta mère a encore disparu. Je n'ai aucune idée du lieu, de l'heure et de son retour. » Le ton sans vie de la femme énerve le jeune homme alors il commence à s'emporter.

« En même temps, tu t'attendais à quoi ? Elle n'a pas le choix, elle est obligée d'y aller chaque jour et de les trouver... »

« Je sais, Henry. Tu crois que je n'ai pas conscience de la situation ? Je suis lasse de cette vie et lasse de ce qui nous arrive. »

« Ouais, à qui la faute ? Elle fait ce qu'elle peut comme nous tous. » Henry prend place en secouant la tête. Il est exténué et sa mère ne l'aide pas à se détendre.

« Je t'interdis de me parler ainsi. Tu crois que tu es le seul à souffrir. Tu crois que ça me fait plaisir de la voir ainsi. J'ai merdé et chaque jour, j'en paye les conséquences. Je n'ai jamais voulu de cette vie, je n'ai jamais voulu la voir dans cet état. Je n'ai jamais voulu qu'elle me haïsse à ce point, qu'elle me regarde avec dégoût et qu'elle me rejette à ce point. Je n'ai jamais voulu qu'elle me touche avec rage et qu'elle me baise comme un sale jouet sexuel qui lui permet juste de se détendre quelques minutes. Elle ne me considère plus comme sa compagne, elle me voit comme une erreur de la nature qui ne mérite pas de vivre. Tu crois que j'ai voulu la voir hurler de désespoir quand elle tenait ce petit corps inerte dans ses bras, qu'elle le tienne ainsi des jours et des jours en pleurant sans cesse. Tu crois que j'ai voulu que ce corps sans vie soit notre fille en sang. Je n'ai pas pu protéger les miens et je n'ai rien pu faire pour que notre fille soit là parmi nous. Je me hais assez pour ça, je hais ma faiblesse et je hais les erreurs que j'ai commise. Et je hais aussi son regard, je veux revoir ses yeux chocolats et ses yeux qui pétillent d'amour quand elle me regarde. Je n'ai rien demandé, j'ai fait ce que j'ai pu... Me hais-tu toi aussi ? »

« Non, je ne te hais pas. Je suis juste fatigué et je suis vraiment inquiet. Elle redeviens l'Evil Queen et j'ai du mal à le supporter. Et je vois bien comment elle agit avec toi, ça me désole. J'aimerai tellement retrouver ma mère et notre famille... »

Emma va prendre la parole mais elle s'arrête quand elle entend un hurlement et des pas de courses. Le sang de la sauveuse ne fait qu'un tour, car cette voix, c'est celle d'un de ses fils et elle reconnaît le désespoir dans ses mots. Elle se lève d'un coup avec Henry et contre attente, elle se met à courir avec force. Elle arrive devant son adolescent et son sang ne fait qu'un tour quand elle voit sa femme allongée sur le sol, avec une couleur rouge qui s'éparpille de partout et ses yeux fermés. Emma se précipite vers celle qu'elle n'a cessé d'aimer. Elle plie ses genoux sans prendre en contact la douleur puis elle prend la main de Regina.

« Regina, je t'en supplie ouvre-les yeux... Ma reine... Ne me laisse pas... Réveilles-toi... J'ai besoin de toi. » Les larmes coulent à flot sur le visage de l'adolescent, d'Henry et d'Emma. Les trois n'en reviennent pas, la femme la plus forte au monde et là dans leur bras. Le jeune homme prend le pouls de sa mère, il écarquille les yeux, il est très faible. « Je t'en supplie. »

Regina ouvre doucement les yeux puis elle se met à tousser, du sang en découle au plus grand désespoir de chacun. La reine regarde les siens et un froncement de sourcil apparaît sur son visage.

« Je... Emma ? »

« Oui, je suis là... Tu dois te battre... Tu n'as pas le droit de nous abandonner. »

« Je... Désolée... » Regina crache de nouveau du sang tandis qu'Emma tente de guérir sa reine grâce à sa magie. « Tu... dois suivre... notre plan... Il... est temps... On perd... Nos hommes. »

« Pourquoi ma magie ne fonctionne pas ? Regina ne nous laisse pas... Je t'en supplie... »

« J'ai...J'ai... Tu... Sauves la... Elle... Elle est... une... victime. »

« Je sais, tu me l'as déjà dit. Et je te promets que je suivrai notre plan. Mais au lieu de penser à cela, pense à nous. Je t'aime ma reine. Je t'en supplie, on a besoin de toi... Je sais que tu m'en veux mais pardonnes-moi mes erreurs. Luttes pour nous. »

« Je... Je...t'aime... J'aime...mes...enfants. » Regina se met à tousser puissamment et son corps est pris de spasme.

« Non, non, tu n'as pas le droit de nous abandonner. »

Emma hurle toute sa tristesse, elle prend le corps de sa femme contre elle et elle la supplie d'ouvrir de nouveau ses yeux. Mais la reine les garde fermer et sa respiration s'arrête. Henry et son frère sont contre le mur totalement horrifiés par cette soudaine perte. Leur regard est posé sur le corps sans vie de cette femme qui les a tant aimé. Le plus âgé serre don frère de toutes ses forces. Ils sont anéantis et submergés par cette souffrance sans nom. Tandis que la sauveuse continue de prier pour que sa femme revienne, qu'elle lui sourit tendrement et qu'elle lui redise qu'elle l'aime. Mais la reine ne bouge plus, ne respire plus et garde ses yeux désespérément fermés. Elle s'est battue pour les siens et pour arrêter leurs ennemis mais au prix de sa vie ce qui est inconcevable pour les siens. Henry se lève doucement avec fébrilité, il tient toujours son frère contre lui. Il commence à partir laissant sa mère seule mais juste avant il lui dit.

« J'espère que tu tiendras ta promesse et que cette fois-ci tu te surpasseras. Elle mérite une seconde chance et je veux qu'elle revienne parmi nous. »

La sauveuse a entendu son fils mais elle ne lui répond pas. Elle n'en voit pas l'utilité. Son cœur se brise au fil des seconds, elle vient de perdre son amour, elle vient de perdre sa famille. Elle n'a pas été assez forte, elle n'a pas été à la hauteur de son statut et aujourd'hui, elle vient de subir la pire perte, sa femme. Plus rien ne pourra lui redonner espoir et toucher son cœur mort.

Lâchez-vous. Je vous permets de me maudire et de me hurler dessus. Ce chapitre est assez court mais les prochains seront plus longs normalement.