Bienvenu !

J'ai commencé cette fiction il y a un bon moment déjà, mais j'aimerai l'améliorer. Je la poste donc ici, en espérant que vos review m'aideront.

Cette fiction est classée T, mais certains chapitres seront édités en M, auquel cas je préviendrai.

Bonne lecture !

La Chevrolet noire glissait en silence sur la route. Ses phares déchiraient la nuit tandis qu'elle avalait la distance à une vitesse démesurée. La sinueuse deux voix rurale était dépourvu de radar, sans quoi le bolide serait passé sous le flash une bonne douzaine de fois. La carrosserie métallisée était si impeccable qu'elle en refléterait presque les innombrables étoiles qui piquetaient la voute sous laquelle elle filait. Une ombre dans la nuit, précédées de feux éclatant.

Au volant, Natasha Romanoff conduisait sans ce soucier des limites de vitesses, pressée de retrouver sa chambre d'hôtel. Elle était en congé depuis bientôt deux semaines et avait choisi de les passer à Paris. Histoire de mettre un océan entre elle et les catastrophes extraterrestres. Cependant, l'automne français ne s'était pas montré clément, et les averses avaient succédés aux averses neuf jours durant. Aussi, quand le soleil s'était décidé à pointer, Natasha, excédée par la ville terne et maussade, n'avait pas attendu d'avantage pour prendre l'air. Une journée à arpenter les routes de campagnes dans sa décapotable, cheveux au vent et peau dorant au soleil, avait rétabli son morale. Ce qui dans son cas, signifiait qu'à l'occasion d'une éventuelle contrariété, l'envie de meurtre passait au second plan après la pulsion massacrante.

L'agent du S.H.I.E.L.D négocia adroitement un virage, puis embraya d'un geste souple et mécanique. Le moteur gronda tandis que la voiture bondissait en avant. Natasha contint un sourire d'exaltation. Ce qu'elle aimait son petit bijou !

C'est alors que le ciel se fendit subitement pour déverser une aveuglante colonne de lumière chamarrée devant son pare-chocs. Avant qu'un quelconque sentiment d'affolement ou de stupéfaction ne puisse la submerger, elle écrasa la pédale de frein. Les pneus protestèrent en crissant sur le bitume de la route. Si elle avait mis sa ceinture, la russe se serait retrouvée plaquée contre son siège. Mais elle n'avait pas mis sa ceinture, aussi se retrouva-t-elle projetée contre le tableau de bord. Un choc sourd ébranla la voiture, pourtant Natasha avait anticipé la secousse, et était parvenue à ne pas s'assommer contre son volant. Du coin de l'œil, elle vit une silhouette valdinguer par-dessus la voiture. Ah. Ce n'était pas elle qui avait heurté sa voiture, c'était sa voiture qui avait heurté quelqu'un. Son bolide maintenant à l'arrêt, l'agent Romanoff, s'éjecta au dehors, pistolet en main. D'accord, elle venait de renverser quelqu'un, ce qui, en l'occurrence faisait d'elle le danger potentiel, mais ce quelqu'un avait surgit au milieux de la foudre. Et appeler « foudre » cet espèce de phénomène gargantuesque était un euphémisme. D'où le pistolet.

Natasha se dirigea lentement vers le point de chute probable du corps. L'air était saturé de fumée, si bien qu'elle n'y voyait pas à un mètre devant elle. Une odeur de roussi lui déposa un gout acre au fond de la gorge. Elle prit soin de se déplacer dans un silence absolu, son arme braquée devant elle, prête à faire feu.

Un souffle de vent vint alors dissiper la fumée, rétablissant sa visibilité. La première chose qu'elle remarqua fut l'immense empreinte calcinée caractéristique du Bifrost au centre de laquelle elle avait freinée. La seconde fut le dos de la silhouette qui se redressait à quelques pas d'elle.

Il portait des bottes noires de cuir souple et un pantalon noir seyant, par-dessus lequel tombait une tunique d'un vert sombre. Une tenue d'un esthétique indubitablement asgardien. Cependant l'individu ne l'était pas. Même sans ses usuels long manteaux noirs et émeraude doublés d'or, le dieu était parfaitement reconnaissable.

- Loki, siffla Natasha, pointant déjà le canon de son révolver sur lui.

Loki se retourna nonchalamment, un sourire sarcastique aux lèvres.

- Agent Romanoff. Quelle surprise.