Bonsoir tout le monde!
J'ai récemment fait l'acquisition du film "American Sniper" et cette idée a traversé mon petit esprit et j'ai donc décidé d'en faire une fanfic, parce que mince un Stiles un peu méchant avec un Derek policier, c'est le pied. Désolée s'il reste quelques fautes je me suis relue plusieurs fois mais bon...
Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont bien sûr totalement OOC et il n'y a pas de surnaturel.
J'espère que l'histoire vous plaira, laissez des reviews pour me donner votre avis ça serait super!
Sur ce, Enjoy!
Aux yeux de tous il est un simple étudiant qui ne pense qu'à faire la fête et à construire son avenir. Pourtant il est aussi la personne la plus recherchée au monde. Tueur à gage de renom, Stiles jongle entre ses deux vies radicalement opposées. Mais tout sera chamboulé lorsque, agacé par l'inefficacité de la police française à le capturer, les États-Unis envoient leur meilleur homme pour le traquer.
Chapitre 1
Un bruit répétitif et cinglant eut raison de son sommeil profond et le força à ouvrir l'œil. Il tâta plusieurs fois le sol avant de trouver enfin l'objet de son agacement. Il déverrouilla son téléphone et stoppa l'alarme. 7H40. Plus les jours passaient et plus il avançait son heure de réveil. Et 7h40 n'était définitivement pas un bon timing, il allait arriver en retard comme hier.
Il se frotta les yeux, traversa le salon jonché de vêtements sales, enjambant au passage un énorme colis encore fermé, et se retrouva dans la salle de bain. Après s'être passé de l'eau sur le visage, tout s'enchaîna à une vitesse folle : il fit sa toilette, s'habilla d'un vieux tee-shirt imprimé de l'Étoile de la Mort et d'un jean troué, attrapa son sac et une biscotte qui avait passé la nuit en dehors du paquet et se mit à courir en direction de la fac.
Stiles était en 3ème année d'informatique et le meilleur de sa promo. Il était le geek parfait : des notes au-delà de ce que pouvait espérer les professeurs, un cercle d'amis soudés et surtout une petite amie magnifique, Malia. Ils sortaient ensemble depuis bientôt 1 an et Stiles savait qu'il avait fait le bon choix. Malia ne posait jamais de questions, ou en tout cas pas une tonne comme les autres filles. Il ne l'avait par exemple jamais emmené chez lui, et elle ne lui avait jamais demandé pourquoi. Malia connaissait le sens du mot « vie privée » et cela comblait Stiles. Elle devait sûrement penser qu'il vivait dans un 8m² et qu'il était trop bordélique. C'était bien sûr faux. Sauf pour le « trop bordélique », Stiles devait avouer qu'il n'avait pas vraiment le cœur à ranger lorsqu'il rentrait à des heures tardives. Ainsi ses vêtements venaient tous se rencontrer sur le sol lorsqu'ils étaient sales. Et de fils en aiguilles il était impossible de mettre un pied par terre et c'était toujours à ce moment qu'il se décidait enfin à faire une machine. Avant de vivre seul, Stiles vivait avec son père dans la maison familiale, mais pour des raisons de déplacement et surtout d'intimité Stiles avait décidé de loué une maison, le salaire de son père le permettant largement puisqu'il était commissaire. Sa mère elle, ne faisait plus partie de leur vie. Elle était décédé des suites d'une dégénérescence fronto-temporale, ce qui avait énormément affectée la vie des Stilinski. La relation père-fils s'était très vite dégradée et aujourd'hui Stiles ne contactait que très rarement son géniteur. Ainsi Stiles vivait depuis 3 ans seul dans sa petite maison en centre-ville, à deux pas de son bâtiment universitaire.
Il arriva en un temps record à la fac, se dirigea vers son amphi et entra dans l'immense salle. Il regarda le bureau en bas des marches et constata avec soulagement que le professeur d'algorithme et programmation n'était pas encore arrivé. Il retourna son attention sur les tables et chercha du regard sa petite amie. Il lui fallut quelques minutes avant d'apercevoir tout en haut de la pièce une ahurie qui agitait les bras. Il sourit face à son comportement et gravit les marches jusqu'à elle. Il s'installa à côté d'elle, l'embrassa rapidement sur la joue et entreprit de sortir son ordinateur.
« - Tu as encore changé d'ordinateur ? Il va vraiment falloir que tu me dises comment tu fais pour les casser les uns après les autres Stiles ! C'est quoi… le quatrième en trois mois ?
- Bah tu sais je suis assez violent quand je joue à lol…
- Tu ne vas pas me dire que tu frappes ton ordinateur ? Tu as vraiment de la chance que ton père soit commissaire sinon ça fait longtemps que tu n'aurais plus rien pour prendre les cours appart tes petites mains !
- Hé mes mains ne sont pas petites ! Je trouve d'ailleurs qu'elles sont plutôt grandes vu mon gabarit, après je dis pas qu'elles sont grandes non plus mais par rapport à la moyenne des hommes de mon âge elles sont..
- Stiles j'ai compris tes mains sont très bien tais-toi.
- Oui chef !
Malia étouffa un fou rire ce qui eut pour effet de faire rougir Stiles. Il savait très bien qu'il avait tendance à partir loin, voir très loin, mais à chaque fois que Malia lui faisait remarquer elle ne se privait pas pour se moquer de lui. Stiles décida donc de bouder, parce que c'est la seule chose qu'il pouvait faire. Malia le remarqua et l'embrassa tendrement avant de s'excuser avec ce sourire amoureux qui le faisait craquer.
- D'ailleurs tu crois que tu pourrais te libérer pour ce week-end ?
- Je sais pas je dois regarder mon emploi du temps.
- Oh excusez-moi monsieur le Ministre, j'espère que vous arriverez à vous libérer pour une simple roturière comme moi !
- Ok ok je suis libre voilà ! Tu veux qu'on fasse quoi ce week-end de si important ?
- Je voudrais que tu rencontres ma famille ! Mon père n'arrête pas de me demander quand est-ce qu'il pourra enfin rencontrer son « beau-fils » et vu que toute ma famille se réunit ce week-end je pensais que ça serait une bonne idée de t'inviter !
- Alors tu veux que je rencontre TOUTE ta famille d'un coup ? Tu imagines le courage qu'il va me falloir ? Je vais faire une crise de panique, 100 %.
- Mais non tout ira bien tu verras !
- Si tu le dis… Ok je viens, mais à une condition.
- Tout ce que tu veux !
- Hors de question que je m'habille en costard.
- STILES !
Malia cria si fort son prénom que toute l'assemblée présente se retourna, manifestement sous le choc d'avoir entendu un simple prénom. Elle s'excusa plusieurs fois, rouge de honte, et passa de la gêne à la colère en l'espace d'un millième de seconde.
- Stiles Stilinski, tu vas me faire le plaisir de faire un effort vestimentaire pour rencontrer ma très chère famille qui, je te le rappelle, n'acceptera pas de te faire entrer si tu portes ce genre de tenue.
Elle le regarda de haut en bas et Stiles pu sentir le jugement dans le regard de sa « bien-aimée ».
- Super on va encore reparler de ça ? Je m'habille comme j'en ai envie Malia, si je veux mettre mon T-shirt Star Wars je le fais et c'est tout et..
Il croisa le regard de Malia qui se faisait de plus en plus menaçant et qui n'appelait pas à la négociation.
- Très bien je viendrai bien habillé…
- Merci bébé t'es le meilleur.
Avant qu'il ne puisse protester le professeur entra dans l'amphithéâtre et le silence s'installa en même temps que lui.
La pause déjeuner fut salvatrice pour l'étudiant qui ne supportait définitivement pas d'avoir deux heures de programmation puis deux heures d'algèbre. Il prit sont portable et envoya un texto à Scott : « on se retrouve au Snack ». Scott était son meilleur ami depuis la primaire. Contrairement à lui, Scott était un grand sportif et avait opté pour une licence STAPS et exerçait avec assiduité plusieurs activités physiques telles que le basket, la boxe et le tir à l'arc. Mais jamais ils n'avaient perdu contact et ils essayaient de passer le plus de temps ensemble. Scott sortait avec Kira, une asiatique très mignonne aux goûts vestimentaires… particuliers. Ce fut d'ailleurs la première qui arriva au Snack avec Lydia, le premier amour de Stiles. Une bombe dotée d'une intelligence hors norme. Lydia était la première de sa promo de psychologie et survolait de loin tous les autres élèves. Et Stiles était très fier d'elle, il était le seul à avoir vu au lycée qu'elle faisait semblant de faire l'idiote pour plaire au garçon qu'elle aimait, Jackson. Après lui avoir fait ouvrir les yeux, Lydia était enfin devenue elle-même, une intello sexy.
Stiles et Malia les rejoignirent et s'installèrent dans le fond de la cafétéria. Ils furent rapidement rejoint par Scott, chargé comme un buffle de son énorme sac de sport. Ils discutèrent longuement du fameux dîner de famille qu'allait devoir affronter Stiles. Scott tenta de lui donner quelques conseils, mais Stiles fit la sourde oreille tout du long. Il fixa l'écran télévisé qui se trouvait au dessus d'eux accroché au mur à quelques mètres. Il fallut quelques secondes à Scott pour remarquer que son meilleur ami ne l'écoutait absolument pas et décida de lui aussi reporter son attention sur la télévision.
- Ils parlent encore de ce tueur ! Comment ils l'ont appelé déjà… Ah oui ! Void ! Ça fait peur comme surnom je trouve..
- Kira c'est un tueur à gage il est obligé d'avoir un nom de code, et tu crois vraiment qu'il prendrait un surnom mignon du type « Le Chaton » ?
- Non mais « Void » ça veut dire néant en anglais. Il est peut être vide… aucuns sentiments ce genre de trucs.
- C'est pas lui qui a choisi c'est la police américaine qui le surnomme comme ça.
Kira regarda Stiles qui venait de démanteler avec nonchalance toute son hypothèse.
- Merci Stiles maintenant ma théorie est caduque.
- Caduque ? Tu sais ce que ça veut dire au moins ?
- Stiles ! Qu'est-ce qui t'arrive ? T'es agressif là.
Stiles soupira lourdement, ce qui ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. Il marmonna un vague « désolé » avant de se concentrer de nouveau sur les infos.
- De toute manière ils vont bientôt l'attraper. Les États-Unis veulent s'en mêler, et le Président ne pourra pas dire non. Alors si la CIA débarque, adieu Void, bonjour les infos qui parleront du beau temps et des écoles qui ferment.
Personne ne vit la réaction de Stiles car elle se fit brève, mais si l'on avait regardé attentivement son regard à ce moment, on aurait pu apercevoir une certaine gêne accompagné d'un léger stress. Il attrapa son plateau, salua le groupe en inventant un mal de ventre et sortit. Lorsqu'il fut enfin dehors, il attrapa un vieux téléphone portable au fond de son sac et le déverrouilla. Il y avait deux messages, et aucuns des deux n'étaient rassurant.
Reçu à 6h47 de Numéro inconnu « La CIA arrive pour vous. »
Et le pire des deux : « Ils ont envoyé une branche secrète pour vous faire tomber. Faites-vous discret. »
- Putain de merde !
Stiles avait déjà énormément de choses à se soucier, et ce soucier d'une branche secrète de la CIA ne faisait pas partie de ses priorités à ce moment. Il eut soudain une folle envie de balancer le téléphone mais reprit le contrôle de ses émotions avant que cela ne puisse arriver. Si une personne connaissant Stiles l'avait vu à ce moment précis, elle ne l'aurait pas reconnu. Son regard innocent et vif avait laissé place à de la dureté et se faisait mesquin. Son visage expressif devenait de plus en plus impassible, comme si plus rien ne l'atteignait. L'étudiant Stiles n'était qu'une façade, un masque de mensonges. Le vrai Stiles se cachait, exclu du monde « normal ». La réalité de Stiles ne ferait envier personne, et pourtant c'était un monde que Stiles appréciait. Un monde sombre remplit d'adrénaline et de conspirations.
Lorsqu'il arriva chez lui, Stiles ferma les nombreux loquets et cadenas de sa porte avant de se diriger vers son armoire. Il l'ouvrit et exerça une légère pression sur le contreplaqué. Un « clic » lui fit signe qu'il pouvait passer de l'autre côté. Sa pièce secrète, son antre du démon comme il aimait l'appeler. La pièce n'était ni trop grande ni trop petite, juste ce qu'il fallait d'espace pour entreposer son matériel. Au centre de la pièce se trouvait un immense bureau surmonté de quatre grand écrans. Le mur de droite était rempli d'armes de tous les gabarits, passant du Famas au poignard Ontario. Le mur de gauche lui était caché par des centaines de photos, de cartes et d'articles internet reliés les uns entre les autres par des fils de différentes couleurs. La pièce était toute peinte de noir et aucune fenêtre ne laissait entrer la lumière.
Stiles s'installa hâtivement dans son fauteuil et se connecta au serveur. Contrairement aux autres, Stiles n'allait pas sur « Hitman » pour vendre ses services. On ne pouvait pas le joindre aussi facilement. Il avait son propre réseau, son propre système connu seulement par un comité restreint. Et comme il s'en doutait, son plus gros client lui avait envoyé un contrat.
Message reçu à 11h23 de Client n°1 : والي الرحمن €000 150
« Wali ur-Rehman. 150 000€. » Une grosse tête du terrorisme. Stiles allait encore une fois devoir prétexter une crise de panique sévère pour justifier ses deux prochains jours d'absence. Mais cette fois il allait devoir redoubler de prudence. Il n'allait pas seulement avoir les autorités du pays sur les bras, mais aussi la CIA et les hommes de Wali ur-Rehman. Le sourire de Stiles se fit immense, un brin carnassier, comme s'il ne demandait qu'une chose : du sang. Stiles envoya donc avec enthousiasme une réponse à son fameux client.
Message envoyé à Client n°1 à 14h52 : « Contrat accepté. »
Il reçut une réponse dans la minute qui suivit.
Message reçu de Client n°1 à 14h53 : « Vous avez 1 semaine, Void »
