Titre : Cauchemars
Auteur : Rikka-yomi
Disclaimers : Pas à moi !!!!!!! et vu le nombre de personnes qui menacent/ font des action de justices à l'auteur/ ou des propositions diverses …. Et qui n'ont rien, j'ai la flemme donc j'essaye même pas d'être propriétaire mdr
Rating : ben….. M … pour lime et situation dures (pôôôôôvre Edward …….. plaignez le …. Lol)
Résumé : Edward ne va pas bien, ça, tout le monde le vois…. Mais pourquoi ? ça, Al' va bientôt le savoir …. (Royed)
Note : pour ce qu'a Edward, je sais que ce n'est pas correct la description que j'en fait mais compter ça comme une hyperbole ….. (mwahahahahahah !!!!!! je ressort les termes barbares de ma prof de français ) (dsl, je la déteste `-_-`)
Chapitre 1: Douleur
Un hurlement presque silencieux mais emplis de détresse déchire la nuit à Central. Dans une petite chambre meublée d'un lit de bois marron avec des draps blancs situé sous la seule fenêtre de la pièce qui est ouverte avec le sol recouvert d'une moquette bleue très foncé et les murs de papier peint beige se trouve un jeune garçon blond se débattant dans son lit, le fin drap blanc est rejeté à terre dans un mouvement, découvrant son corps fin, gracile mais tout de même musclé, couvert de cicatrice. Deux de ses membres, le bras droit et la jambe gauche, brillaient faiblement en réfléchissant doucement les rayons de la lune dépassant la vitre de la fenêtre.
Il se relève brusquement, le corps luisant de sueur et la respiration courte et saccadée. Il prend un moment pour réaliser qu'il est réveillé puis, en un instant, s'agrippe férocement à sa jambe gauche repliée et appuie son visage sur son genoux métallique en geignant doucement et en serrant fortement ses doigts sur son auto mail, les faisant blanchir sous l'effort.
Pourtant, malgré la douleur, la tristesse et le désespoir se lisant sur son visage, brillant dans ses yeux, il ne laisse pas une seule goutte cristalline s'échapper de ses yeux où elles s'amassent abondamment, menaçant de jaillir à tout moment et de baigner son visage.
Il reste dans cette position avec la même expression durant un long moment avant de sortir de son rêve éveillé et de se redresser un peu plus sur le lit pour se glisser sur le rebord de la fenêtre, observant la lune, sachant qu'il ne pourrait pas dormir plus que les deux dernières heures de sommeil. Il ne se tourne pas une seule fois vers la porte et ne voit donc pas la silhouette massive, une armure de style médiéval, l'observer avant de s'éloigner, sachant pertinemment que si son frère ne vient pas le voir, c'est qu'il ne veux pas d'aide, et que s'il n'en veux pas, il peut se mettre très facilement en colère.
Cette nuit, comme les précédentes, a été rude pour les deux frères, l'un étant hanté par des images fictives plus horribles les unes que les autres, l'autre par la culpabilité de ne rien pouvoir faire, de ne même pas tenter, mais pourtant, ils sont là, l'armure regardant son frère manger avec une sourire forcé aux lèvres, tentative d'alléger l'atmosphère rendue vaine par son teint plus que pâle, sa maigreur, ses yeux éteins, ses cernes et sa difficulté à se mouvoir normalement, comme si une douleur lui irradiait le corps en permanence.
Ils font pourtant tous deux comme si de rien n'était, mais le plus grand des deux ne pouvait pas s'empêcher d'avoir un comportement surprotecteur envers son frère. Il ne le laissait pas bouger pour aller chercher quelque chose, prétextant qu'il allait avoir une rude journée alors que lui allait se contenter de le suivre dans ses déplacements pour faire joli. Le blond le laissait faire avec trop de facilité, ce qui inquiétait l'armure qui finit par se décider à parler de la nuit dernière :
« Aniki…çà va ? demande t'il, tendu et hésitant en regardant le blond devant lui.
- Pou…pourquoi tu me demandes ça ? Le questionne le blond, brusquement inquiet, ses yeux dorés assombris par la terreur.
- Edward ! Ca ne peut plus durer comme ça ! S'emporte brusquement l'autre. Tu ne dors presque plus, tu deviens de plus en plus irritable et si ça continue…
- Tais-toi Alphonse ! Hurle Edward, surprenant son frère sur qui il n'avait jamais, au grand jamais élevé la voix depuis son transfert dans cette armure.
- E … Edward, bredouille t'il, confus devant la colère de son frère.
- Je… Désolé, s'excuse Edward en détournant le regard. Je me calme et on va voir Mustang. »
Alphonse le regarde, une étincelle de tristesse dans ses yeux, partir vers sa chambre et sursaute quand il voit son frère s'arrêter en plein mouvement, la main droite sur la poignée, la gauche serrée en poing, se mettant à trembler. Il s'approche lentement de son frère, et commence à vraiment s'inquiéter en voyant son frère trembler de plus en plus et ne plus bouger d'un poil. Il pose doucement sa main sur l'épaule gauche de son frère qui sursaute brusquement puis essaye de cacher son visage mais trop tard, Alphonse l'avait vu et s'était figé dans son mouvement.
Il avait vu le visage de son frère tordu par la souffrance physique, la peur, la fatigue, la surprise, mais surtout, il avait vu le vide commençant à habiter les yeux dorés de son frère. Ce vide destructeur qui, il le savait bien, allait finir par prendre de plus en plus de place dans les yeux de son frère pour finir par les assombrir éternellement.
Edward souffrait. Il a besoin d'aide mais n'en veut pas. Il se complait dans sa souffrance et ne supporte pas l'aide qu'on veut lui donner. Comme un petit animal craintif et blessé qui mord toutes les mains qui l'approchent. Amies comme ennemies. Cependant même lui a ses limites et elles sont franchies depuis un bon moment déjà. L'aide qu'il refuse obstinément lui est pourtant impérative mais comme elle ne vient pas, comme personne ne sait lire entre les lignes, il perd espoir et confiance et espoir en tout. Même en son petit frère. En les hommes en général.
Effrayé par l'état de son frère et le cœur serré de douleur et de culpabilité, Alphonse s'approche de lui, effondré au sol, recroquevillé sur lui-même dans un vain espoir de dissimuler les soubresauts de son corps, serrant ses bras sur sa poitrine dans un geste futile de réconfort.
Alphonse le prend alors dans ses bras, ignorant le geste de recul et le gémissement à peine audible d'Edward à ce contact, ne sachant que faire d'autre pour consoler son frère d'habitude si fort, qui, cette fois, s'est écroulé comme un château de carte sous un coup de vent. Il le couche doucement et choisit de faire la seule chose dans ses moyens pour l'instant, appeler les personnes les plus proches d'Edward autres que lui. Des êtres de chair et de sang pouvant consoler son frère et lui transmettre ce qu'il ne pouvait pas lui donner : de la chaleur humaine.
Il chuchote à son frère qu'il revient de suite, doutant que celui-ci l'entende aussi enfoncé qu'il l'est dans sa douleur. Il quitte alors la chambre et se dirige vers la porte menant au couloir, plus précisément chez le concierge, possédant le téléphone. Celui-ci salue poliment le cadet Elric et le laisse de bonne grâce utiliser le téléphone quand il remarque le comportement brusque et pressé de son vis-à-vis. Inconscient du fait même que le concierge ait tenté de lui parler, Alphonse, quand à lui, compose le numéro sans même y penser, par un réflexe automatique.
« Allô, la caserne de Central city ? Je voudrais pouvoir parler au Colonel Roy Mustang… »
Caserne de Central city, Bureau du Colonel Roy Mustang.
« Edward a vraiment un comportement étrange ces temps-ci, déclare Roy d'une voix solennelle. Savez-vous ce qu'il a ?
-Vous l'avez trop taquiné sur sa taille ? Soupçonne Havoc.
-Il ne répond même plus à mes provocations, soupire le brun.
-Il fait sa crise d'adolescence ? Propose joyeusement Hughes.
-Il ne la fera jamais de mon avis, le contredit Roy. Il pense et vit déjà comme un adulte.
-C'est vrai, souffle Riza, le regard fixe sur les mains du colonel.
-En tous cas, les interromps Hughes, soudainement grave. Ca ne nous dit pas ce qu'il lui arrive.
-Qu'est-ce qu'il a ? demande Armstrong, fraîchement débarqué d'East-City.
-Il dort à peine, ne mange presque plus, semble craintif aux contacts de toute sorte, énumère Breda.
- On dirait quelqu'un qui fait des cauchemars, devine Armstrong en jetant un regard à tous ceux qui ont fait la guerre d'Ishbal à ses côtés. Sauf pour le dernier point. Les gens ont plutôt tendance à chercher le contact dans ces cas là.
-Tu voudrais dire que… commence Roy en fronçant les sourcils.
-Oui, soupire malheureusement Riza."
A ce moment, un silence s'installe. Occupé de souvenirs douloureux pour Roy, Riza, Hughes et Armstrong, et de questions muettes de Breda, Fuery et Havoc. Il est vrai que, malgré sa force physique et sa force de caractère, Edward n'est encore qu'un enfant qui a grandit trop vite et qui voit quotidiennement les pires choses humainement possible en temps de paix. Ils restent dans ce silence tendu et crispé environ cinq minutes, n'osant plus parler, mais la sonnerie du téléphone les fait alors sursauter. Roy décroche, les autres comprenant vite au fur et à mesure de la conversation que le correspondant n'est autre que Alphonse et le visage et le paroles du Colonel les inquiète de plus en plus alors que celui-ci blanchit et parle de plus en plus doucement comme sous le choc d'une nouvelle bouleversante.
Finalement, le colonel raccroche et se plonge dans ses pensée, le visage livide et tendu par une panique croissante qu'il s'efforce de masquer. Enfin, il refait surface un moment plus tard, le visage fermé sans aucune expression et leur annonce de se préparer à partir chez les Elric pour aller voir Edward.
« Nous tous ?! Ca doit être grave… remarque Riza.
-Le fullmétal… Non…. Edward Elric, un enfant de quinze ans, a besoin de nous, se rectifie Roy en sortant brusquement de son bureau, rapidement suivi des autres qui se sont pressés en entendant les mots du Colonel. »
Ils prennent une voiture et arrivent rapidement à l'hôtel des frères Elric. Ils sont près de leur chambre quand ils entendent un cri de douleur pure, puis un autre.
Edward.
Edward crie.
Ils se figent le temps que cette information arrive à destination avant de se mettre à courir, passant entre les badauds et le propriétaire de l'hôtel attroupés devant la porte et, la porte étant fermée à clé, Riza tire dans la serrure, les laissant entrer dans la chambre où Edward, retenu difficilement par Alphonse, crie et se cambre de douleur, les yeux roulant derrière leurs orbites.
Riza agit en premier et se précipite vers le lit pour aider Al' à retenir son frère, rapidement suivie du colonel et de Armstrong, les autre retenant les badauds hors de la chambre et répondant aux questions avec inquiétude. Qu'arrivait-il donc à Edward ?!
« Tu ne m'avais pas parlé de ça au téléphone, accuse Roy en plantant ses yeux perçants dans ceux de l'armure.
- Je …. Ça n'a commencé qu'une dizaine de minutes après mon appel, bredouille Alphonse, coupé par un autre hurlement d'Edward. C'est étrange. Même lors de l'opération pour ses auto-mails, je ne l'ai entendu que gémir, quelques cris mais jamais comme ça…."
Tous se figent à cette révélation, une question leur trottant dans la tête. Si Edward avait seulement gémit lors d'une opération connue pour être plus douloureuse que toute autre, alors quelle douleur ressent-il pour hurler comme ça ?!
Ils voient soudain le blond rependre un semblant de raison et ouvrir des yeux assombris par la douleur. Il voit de suite Roy, qui lui maintient la tête en place et ouvre la bouche.
« Colonel… geint-il.
- Edward ! s'écrie Roy. Qu'as-tu ?
-…ôme… répond faiblement Edward.
- Hein ? L'interroge son frère.
-… Edward ferme les yeux puis répète. … fantôme….
- Tu vois un fantôme ? demande le brun en touchant le front du blond, brûlant de fièvre, qui devait sûrement le faire délirer.
- Douleur fan… réussit à articuler Edward avant de pousser un hurlement sinistre.
- Merde ! Jure le brun, sous les regards étonnés de ses subordonnés n'ayant pas comprit. Il ressent une douleur fantôme… Visiblement celle de l'opération…. C'est une douleur qu'on a déjà ressentie auparavant mais elle est décuplée..."
Il voit les autres frissonner et arborer un visage encore plus pâle, si possible. Les hurlements d'Edward prenaient une toute autre dimension. Une opération pour se faire greffer un auto-mail est déjà douloureux, deux encore plus mais deux opération multipliées par on ne sait combien. N'importe qui devrait souhaiter mourir depuis un moment déjà. Mais ils veulent qu'Edward vive…. Et ce genre de douleur ne peut être anesthésié…
La petite troupe se contente donc de retenir Edward quand la douleur se fait trop forte, de parler à Edward pour, vainement, essayer de l'aider à occulter un tant soit peu sa douleur et d'écouter ses cris de douleur de plus en plus faibles. Non pas que la douleur faiblisse, mais que Edward, lui, faiblissait rapidement ce qui inquiète de plus en plus ses amis et son frère. Ils étaient sur le point d'appeler l'hôpital militaire quand les cris se taisent et qu'Edward se met à haleter, les yeux dans le vague sous la brusque chute de la douleur.
Roy se précipite à son chevet et lui parle mais Edward ne comprend pas. Le brun le comprend alors il lui fait un magnifique sourire avant de lever une main, de la poser sur le front du blond encore chaud et de la lui passer sur les yeux pour le forcer à fermer les yeux, le laissant ainsi s'endormir à son aise.
Tsuzuku (à suivre)
O-o-o-O
Je sais, je sais.... J'ai pas terminé mes autres fics mais cette fic comporte deux chaps déjà écrits .... la semaine prochaine, y'aura la suite ^^ j'espere que çaz vous plait, j'aime beaucoup ce chapitre même si Edward ne fait pas grand chose d'autre que crier (V.V pffffff.........; pôvre Edo)
O-o-o-O
Note :Douleur fantôme : La douleur fantôme se définit comme une sensation douloureuse perçue dans un membre privé de système sensoriel. Dans ce cas, les diverses manifestation observées peuvent ressembler à de vives brûlures, de fortes crampes, un fort courant électrique, des coups de couteau, un écrasement. (pour plus d'infos, aller voir : http://www. aqipa .org /fr/FTP_admin_AQIPA/base_donnees/sens%20doul% 20fantome. pdf (enlever les cinq espaces))
