Point de vue d'Ophélie

Je n'y croyais pas, ils l'avaient fait !!! Je déteste aller chez les grands-parents et ils le savent ! Mes « adorables » parents m'ont exilé pendant 2 semaines chez les parents de ma mère, comme chaque année pour le mois de Juillet pour se faire un « voyage en amoureux ». Cette fois ci pourtant j'avais dit que je n'irai pas, ma mère a donc endormi ma confiance en m'achetant plein de romans

Les traitres !

Si encore mes grands-parents habitaient en France mais non ! Ils avaient trouvé, il y a déjà 10ans, ce « magnifique » village de Loustry St Chaspoule. Tu parles ! Dans le genre coin paumé, heureusement que avec tous ces étés je me débrouillais en Anglais, malgré, d'après les autres habitant du village, mon accent très « french ».

Je me trouvais donc là. Dans cette chambre si familière, sous les toits, au papier peint défraichi. Ma valise se trouvais devant moi je la fixais sans vraiment la regarder. Je m'ennuyais ferme. Je descendis donc à la cuisine où mamie préparait le diner, étant donné que j'étais arrivé en milieu d'après-midi. J'ai passé tout le reste de la journée dans la cuisine.

Le soir, je dînais avec mes grands-parents, je les aimais beaucoup mais j'aurais aimé être avec des gens de mon âge. Je décidai d'aller me coucher tôt en espérant que demain se passerait mieux. Il devait être 11h quand je me réveillai, après tout les grands vacances sont faites pour dormir le plus possible. Je descendis, les yeux encore fermés par le sommeil. Je pris un bol, du beurre, de la confiture (impossible de m'habitué à la manie des anglais de manger salé le matin) et commençais à manger lentement devant une émission débile.

Après m'être douché et habillé, j'attrapai un plaid, un roman, mon i-pod, un paquet de cookie, et j'enfournai le tout dans mon sac. J'enfilai mes spartiates et parti sur un petit chemins qui menaient hors du village sur la colline voisine. Le soleil devait briller toute la semaine d'après la météo et je comptais bien en profiter.

Je marchai jusqu'au pré ou j'vais l'habitude d'aller pour lire mais cette année il semble que l'agriculteur l'ai utilisé pour du blé et qu'il a installé une barrière électrique autour du champ.

-Zut ! Bon bah, on va aller voir plus loin.

J'avançai donc lentement profitant de la chaleur et des rayons du soleil qui caressait ma peau. J'avais dû marcher pendant 20minutes sur un fond de David Bowie quand je découvrit l'endroit parfait. C'était un petite pré entouré d'arbres si bien que de l'extérieur on en voyait pas grand-chose, au moins ici je suis sûre de ne pas être déranger. J'installai mon plaid au soleil, m'allongea, mis mon i-pod en mode aléatoire pris mon livre et plongea dans le monde des « âmes vagabondes ». Je venais de finir mon livre en larmes quand je me rendis compte qu'il était 19h passé si je ne me dépêchais pas mon grand-père allait me tuer. Je ramassai tout en quatrième vitesse et me mis à courir.

Finalement, j'étais rentré à temps mais totalement épuisé par mon sprint, le sport de vitesse s'est pas mon truc, moi ce que j'aime c'est l'escalade. Donc je disais que j'étais rentré à temps et que ce soir on avait décidé de regarder une série c'est donc aux environs de 23h que j'allai me coucher, je m'endormi au moment ou ma tête toucha l'oreiller. Je fis un magnifique rêve rempli de magnifiques jeunes hommes qui m'aimaient tous, il parait qu'à 14ans c'est normal. Ce matin là je me réveillai de très bonne humeur, après avoir pris mon petit déjeuner sur la terrasse, je réitérai mes geste de la veille j'allai partir quand ma grand-mère m'arrêta :

Ou vas-tu ?me demanda-t-elle

Je vais lire au champ.

Tu ne peux plus, il y a une barrière maintenant.

Je sais mais ne t'inquiète pas j'ai trouvé un autre endroit, un peu plus loin

Ah bien, en tout cas ne vas pas trop loin, il y a des gens qui habitent près du village ils sont vraiment très étrange.

Ne t'inquiète pas je te dis.

Ne rentre pas trop tard ma chérie.

Oui Mamie.

Je l'embrassai et reparti tranquillement, heureuse de voir que le soleil brillait encore. Cette fois –ci je ne me sentais pas trop d'humeur à lire, je posai mon livre a cote de moi, choisis une chanson joyeuse et ferma les yeux.

Je dû m'endormir parce que je me souviens très bien d'avoir été réveillé. Une énorme balle rouge m'atterri sur la tète, il devait s'être écoulé plusieurs heures parce que j'étais a l'ombre des arbres maintenant. Je pris la balle entre mes mains la regardant de plus près, elle ne ressemble à rien de connu, quand soudain des voix me parvinrent.

-TU AURAIS PU FAIRE ATTENTION JAMES !

- Oui, oui je sais Teddy, je sais !

Je me rappelai de l'avertissement de ma grand-mère et pris peur, j'eu le reflexe de me cacher derrière un arbre. J'entendis un chuintement discret puis des bruits de pas, je ne respirais même plus.

-Il y a quelqu'un ? demanda une voix de garçon, hésitante

*Merde !! Il a dû voir mes affaires*

-Tiens c'est quoi ca ?....un iii-pood…

-TOUCHE PAS A CA !!! Hurlai-je.

J'avais économisé pendant des mois pour me le payer j'avais réagi par reflexe. Je tomba en face d'un jeune homme d'environs 15ans, avec des yeux grand ouvert allant de la balle que je tenais toujours dans les mains à mon visage en colère, il tenait dans sa main un balai. Que pouvait-il donc faire avec un balai en plein milieu d'un champ?

-Teddy, on a un gros problème ! hurla le jeune homme

C'est de moi qu'il parlait ? C'est lui qui était habillé de façon bizarre avec un balai a la main, je m'apprêtais à lui faire la réflexion lorsqu'un garçon beaucoup plus âgé arriva sur un balai, quand je dis sur ca veut dire dessus, en volant. Après ça plus rien.