To Heart and Home
Hello!
This story was originally posted in English, until I received an amazing offer from fellow fanfiction writer L'Ordalie to have it translated in French. From her desire to have this story available to the French community, this is the result.
To Heart and Home was my first foray into the world of stand-alone stories, and a pleasure to write. I love bromance and stories with Hunith, and from the overwhelming response to this story from the Merlin community, I'd say there are many who feel the same way!
The ever-lovely L'Ordalie did all translations from this point. I hope you enjoy it!
Translator's note: I think everything was said so I will just let you enjoy Mirror's great talent. I sincerely think that her stories will improve our community and that you will appreciate it for its true value. Enjoy!
This is set after season 4, in the three years before season 5.
Disclaimer: I do not own Merlin.
Bonjour !
Cette histoire était à l'origine posté en Anglais, jusqu'à ce que je reçoive une offre incroyable de l'auteur L'Ordalie pour la traduire en français. Son désir de rendre accessible cette histoire à la communauté française a mené à ce résultat.
Là où réside son coeur était ma première tentative dans le monde des histoires "stand-alone", et un plaisir à écrire. J'aime la bromance et les histoires avec Hunith, and d'après les retours hallucinants que j'ai eu de cette histoire par la communauté, je dirais qu'il y en a beaucoup qui ressente la même chose !
La ... L'Ordalie a réalisé toutes les traductions à partir d'ici. J'espère que ça vous plaira !
Note de la traductrice : Je pense que tout a été dit, alors je vais juste vous laisser apprécier le grand talent de Mirror. Je pense sincèrement que ses histoires vont enrichir notre communauté et que vous l'apprécierez à sa juste valeur. Profitez !
Ceci se passe après la saison 4, quelque part durant les trois années avant la saison 5.
Disclaimer : Merlin ne m'appartient pas. (NT : dommage...)
"Sache juste que tu n'es pas seul
Car je vais faire de cet endroit ta maison."
"Home" - Philipp Phillips
Arthur dévala les escaliers de la cour, la tête courbée sous sa lourde capuche de laine pour empêcher la neige tourbillonnante d'atteindre son visage. C'était juste après l'aube, bien que vous ne l'auriez pas deviné en regardant le ciel. Le soleil était perdu derrière un épais manteau de nuages et une forte tombée de neige. L'air était froid, le vent insupportable et il était impossible de voir quoique ce soit avec toute cette neige.
Pas même le personnel du château ne s'aventurait dehors par ce temps. Le château était déjà recouvert d'une épaisse couche de blanc et les nuages menaçants promettaient de l'épaissir de bien d'autres centimètres encore.
Rien n'aurait rendu Arthur plus heureux que de rester dans ses agréables, chauds et confortables appartements, blotti sous les couvertures avec Guenièvre. Mais son serviteur avait d'autres idées en tête.
Il y a deux jours, Merlin avait reçu une lettre de l'un des habitants d'Ealdor, lui disant que sa mère, Hunith, était malade. Apparemment, le village tout entier avait été touché par une virulente épidémie, qui s'était propagée rapidement avec le froid. Sachant que Merlin vivait avec le médecin de la cour, l'auteur de la lettre avait demandé à ce que Gaius vint pour stopper l'épidémie.
A maintenant une semaine des festivités de Noël, Camelot était emprisonnée par la tempête hivernale. Il serait impossible pour quelqu'un d'aussi vieux que Gaius de faire le voyage en Essetir, au delà des frontières de Camelot.
C'était pourquoi, ce matin-là, Arthur n'avait pas été réveillé par Merlin.
Après qu'il eut été confirmé que Gaius ne serait pas en mesure de supporter le voyage, Merlin avait annoncé qu'il serait celui à le faire. Il avait demandé demandé à Arthur du temps libre, la vieille. Le roi avait refusé, au début. Il ne voulait pas que Merlin voyage par un temps que même ses chevaliers les plus endurcis auraient trouvé difficile. Son serviteur n'avait pratiquement que la peau sur les os, il n'avait pas besoin de se lancer dans une expédition qui ne ferait que le conduire à sa mort.
Mais Merlin était tenace. Il affirmait qu'il quitterait et reviendrait à Camelot, s'il le fallait : il se devait d'être là pour sa mère. De plus, il était le meilleur candidat. Vivre avec le médecin de la cour lui avait donné tout le savoir nécessaire pour soigner les habitants d'Ealdor. Et, en cas de besoin, le sorcier pourrait toujours utiliser la magie.
Le roi était réticent à l'admettre, mais il avait remarqué le connaissances grandissantes de son ami dans le domaine médical durant leurs parties de chasse ou leur patrouille.
Arthur céda finalement (un peu maladroitement, à sa grande gêne) après que toutes ses préoccupations aient été prononcées. Il donna à Merlin trois semaines de libre, promettant de venir le chercher s'il n'était pas revenu d'ici là. Il lui arracha aussi la promesse de lui envoyer une lettre, par oiseau, une fois la tempête levée.
Son serviteur maladroit l'avait remercié, offrant au roi son large sourire caractéristique avant de partir finir ses corvées.
Il ne dit pas à Arthur cependant, qu'il partirait le lendemain même.
Ce détail, le roi l'apprendrait par la servante de Guenièvre.
Il envoya un remerciement silencieux aux dieux pour l'horloge interne de sa femme. L'habitude de se lever tôt avec le reste des servants ne pouvait être complètement éradiquée de sa vie, même après des années en tant que reine. Alors, quand le jeune roi avait été réveillé par la voix aigüe de la servante, disant à Gwen que George serait celui qui réveillerait le roi, et que Merlin se préparait à partir, Arthur était plutôt irrité. Pas seulement parce qu'il avait dû se forcer à se lever, mais aussi parce qu'il le faisait pour son idiot de serviteur, qui ne s'était même pas donné la peine de dire au revoir. Une petite voix dans sa tête lui chuchota aussi que Merlin pourrait ne jamais revenir, et que la dernière chose que le roi aurait dit à son ami était quelque chose à propos du lavage de son linge sale. Mais il se débarrassa rapidement de l'idée. Merlin reviendrait : il revenait toujours.
Mais, Arthur ne voulait pas que leur dernière conversation ait pour sujet ses chaussettes sales. Du moins, c'était la raison qu'il s'était donné à lui-même pour s'aventurer à l'extérieur, dans les températures glaciales de la cour.
Alors qu'il approchait de la position générale où il savait trouver les étables, Arthur put apercevoir le contour faiblement illuminé des doubles portes. Il accéléra le pas, extirpant difficilement ses pieds alors que ses chevilles s'enfonçaient dans la poudre blanche ; le craquement de la neige perdu dans le vent hurlant.
C'était le même vent qui bataillait contre le roi alors qu'il tirait la porte. Il râla en soufflant. Avec un nouveau coup puissant, Arthur finit par ouvrir la porte. Il la remit rapidement en place, en faisant attention de ne pas la faire claquer ce qui dérangerait les chevaux.
Arthur chassa la neige de sa cape, abaissant sa capuche. Il balaya du regard les étables désertes, la faible lumière des chandelles jetant des ombres sur les chevaux endormis. Le jeune roi se dirigea la droite, à travers les quelques arches qui séparaient les différents sections des étables. Il suivit le chemin familier jusqu'à l'endroit où étaient gardés ses chevaux, sachant que c'était là où le cheval de Merlin, Lottie, était aussi gardé. Il s'approcha des boxes lentement, pas encore prêt à annoncer sa présence.
Il localisa son serviteur, vêtu de son habituelle veste de cuir et de son foulard (et de quelques chemises, à en juger par l'épaisseur de son torse) et parlant à son cheval. Quelle fille, pensa Arthur avec un sourire.
"...est une bonne fille, Lottie," murmura Merlin à la jument, le dos tourné à Arthur. Il ramassa le dernier sac sur le sol, l'attachant à la selle. "Maintenant nous sommes fin prêts. Tu peux supporter une petite tempête, n'est-ce pas, ma belle ?" Le sorcier attrapa la bride de Lottie et passa une main aimante sur son front.
Le cheval renâcla, soufflant sur les cheveux de Merlin et poussant son museau contre son visage.
"Oh, allez, ce n'est pas aussi horrible dehors," rit-il. Lottie fit claquer sa patte avant sur le sol boueux et secoua la tête.
"Tu exagères, c'est juste un peu de neige." Il fit courir sa main le long de l'encolure du cheval. "Ne me dis pas que tu as peur de ça ?"
La jument hennit, s'amusant à enfoncer sa tête contre le torse de Merlin. "D'accord, d'accord. Je m'excuse d'avoir insulté ta petite personne."
Arthur regarda la scène avec amusement. Il espérait que son ami avait compris depuis le temps que son cheval ne pouvait pas comprendre ce qu'il disait.
"Maintenant, c'est l'heure d'y aller. Ne t'inquiètes pas, ce sera juste pour quelques semaines ; nous serons revenus à la maison avant même que tu ne t'en aperçoives."
Le coeur d'Arthur se réchauffa à ces mots. Merlin partait pour son lieu de naissance, mais il avait appelé Camelot sa maison. Il se souvint avoir demandé à son ami pourquoi il avait quitté Ealdor, il y a longtemps, quand ils étaient allés jusqu'au petit village pour repousser Kanen et ses hommes.
"Pourquoi es-tu parti ?"
"La situation avait...changé."
"Comment cela ? Allez, arrête de faire ton intéressant et raconte-moi."
"Je ne me sentais plus à ma place. Je voulais un endroit où je pourrais m'intégrer."
"Et tu as trouvé ?"
"Je n'en suis pas encore certain."
Arthur espérait que ce mot (maison) voulait dire que Merlin avait finalement trouvé sa place. Qu'il avait trouvé un endroit où il pourrait s'intégrer, à Camelot.
Il fut ramené au moment présent quand il vit Merlin prendre les reines de Lottie, la préparant à quitter son box. Il se racla la gorge, et Merlin se figea.
Le magicien se retourna, ses yeux trouvant rapidement Arthur, appuyé contre l'encadrement de la porte. Il sourit, "Arthur".
"Merlin." "Il n'est pas un peu tôt pour que vous soyez debout ?"
"Oui, eh bien, George sait être à l'heure pour réveiller son roi." Le roi pencha la tête, "Ce n'est pas un paresseux pas comme toi."
Merlin souffla pour toute réponse, mais les deux hommes connaissaient la vérité.
En réalité, Arthur serait toujours en train de dormir, quel que soit le servant s'occupant de lui. C'était à peine l'aube et les seules personnes qui s'agitaient au château à cette heure étaient les servants, et les gardes en service.
"Ne vous inquiétez pas, je reviendrai avant même que vous vous en aperceviez."
"Oh, oui, j'attendrai avec impatience ton retour. J'adore avoir des appartement à peu près propres." Le sarcasme de son ton bataillait avec son regard jovial, bien qu'un peu inquiet.
"Soyez franc, je vais vous manquer. Votre vie est trop calme sans moi."
"Je regretterais ton bavardage incessant et ton attitude irrespectueuse ? Bien sûr ; si tu le dis, Merlin."
Le sourire contagieux du magicien força celui d'Arthur. Il se tinrent là en silence pendant un moment, mémorisant l'apparence de l'autre, et pensant aux trois semaines de séparation à venir. Le roi se souvint d'un certain servant amoureux de brosses auquel il aurait affaire pendant que Merlin serait parti, et son sourire s'effondra immédiatement.
Lottie trépigna. "Bon, je crois que je ferais mieux de mettre en route." Merlin tapota la tête de la jument.
Arthur acquiesça, reculant par delà l'arche alors que son serviteur guidait son cheval dans l'allée principale.
Quand il atteignirent l'entrée, le roi tendit la main. Merlin la fixa un moment avant de présenter à son tour la sienne, attrapant le bras de son amis en signe de fraternité.
"Bonne chance. Guenièvre m'a demandé de te donner ceci. C'est une lettre pour ta mère. Elle lui passe le bonjour." Arthur tira de sa cape un bout de papier plié avec le sceau des Pendragon. Il sourit en pensant à Hunith, et à son âme forte mais douce. Sa femme était une ami proche de la mère de Merlin, après que cette dernière l'ai recueillie pendant son exil.
"Merci, sire. Je suis sure qu'elle appréciera." Avec un dernier sourire, il se retourna pour y aller, tirant Lottie avec lui. Alors qu'il approchait des portes, Merlin frissonna au courant d'air soufflant dans l'interstice entre elles.
Arthur fronça les sourcils en le voyant faire. Il dirigea son regard vers sa propre cape, épaisse et protectrice.
"Merlin." Le servant se retourna, et son champ de vision s'obscurcit soudainement alors qu'une large pièce de tissu atterrissait sur sa tête. Il lâcha un cri indigné avant de tirer le tissu offensant hors de son visage.
Il l'étudia. C'était une cape grise simple, en laine bien chaude.
"Quoi-" Il regarda Arthur avec confusion avant de réaliser que le roi se tenait maintenant derrière lui, sans cape.
"Garde-la, pour ton voyage. Je n'ai pas besoin que tu meures de froid au milieu de la forêt. " plaisanta-t-il, mais son esprit lui montra soudain l'image de Merlin, tremblant, glacé par le Dorocha.
"Arthur, je ne peux -" "Oh que si, tu le peux", déclara-t-il fermement.
Ils se fixèrent l'un l'autre un moment. Finalement, Merlin poussa un soupir, acceptant la défaite. Il tira la cape sur ses épaules, l'attachant fermement à la base de son cou.
"Merci." Arthur hocha la tête. "Maintenant, va. Et évite les ennuis, Merlin." Un large sourire illumina son visage, "Bien sûr, sire." Le sorcier lui lança un clin d'oeil et relava la capuche.
Arthur resta dans l'encadrement de la porte, regardant Merlin pendant qu'il montait Lottie et la poussait au trot. Il avait un étrange pressentiment pour les trois prochaines semaines. D'une certaine manière, il savait que ce serait bien plus long que cela avant qu'il puisse revoir son ami.
"Bon voyage, mon vieil ami," murmura-t-il tandis que son maigre serviteur disparaissait de la cour.
AN:
Rendez- vous bientôt pour le prochain chapitre
Mirror and L'Ordalie
