Bien le bonjour, tout le monde. Ceci est ma première fanfiction Merlin. C'était à la base un poème, que j'ai préféré mettre en prose, avec une ponctuation particulière que de le mettre en "format poème".

En trois parties.

Cela peut donc vous parraitre un peu bizarre.

Les pensées d'Uther Pendragon, depuis le début de sa folie, ses sentiments contradictoires pour son fils, et son amour detraqué pour sa femme morte par sa faute.

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Les Pensées d'un Dément.

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Maudits soient les sorciers et leurs pactes tronqués ! Nimue, tes paroles n'étaient que mensonges, et mon bonheur,un songe.

Ravisseurs infâmes, rendez-moi ma femme !

Reprenez celui que vous m'avez donné, rendez-moi celle que j'ai toujours aimée !

« Hélas il est trop tard » .Cette sentence s'enfonce en moi comme un dard…Ainsi, aux forces du mal je t'ai laissée. Jamais je ne pourrai me le pardonner.

Durant mes combats, il me semble entendre ta voix.

Sous mon heaume, tes murmures résonnent comme la plainte d'un fantôme. Mais pour me racheter, sache que tu seras vengée ! Pour une vie échangée, des centaines seront volées.

Des vies de sorciers.

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Mon fils a 10 ans. Sur ma tête, surgissent des cheveux blancs.

Dix ans ont passé mais tu continues de me hanter.

Il est beau, notre fils. Il a tes yeux, et ton teint de lys. Ah elle est belle, cette créature, née d'une imposture !

Et je me surprends à l'aimer plus que je n'aurais pu l'imaginer. J'aurais voulu le haïr, le voir mourir, si par ses cris d'agonie, il t'avait rendu la vie. Mais je l'aime, ma créature, cette fausse progéniture.

Et je ne sais si je pourrais à présent l'échanger.

IL est doué, manie parfaitement l'épée. Sûr de lui, il n'a jamais fui.

Chaque jour, je l'ai devant moi, ce fils que l'on avait rêvé tant de fois.

Comment détester celui qui n'a de cesse de vous combler ?

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Dix nouvelles années se sont écoulées.

Arthur est devenu magnifique, et j'en viens à douter qu'il soit maléfique. Seul ton souvenir, ancré au fond de mon âme, m'empêche de lui sourire. Je le sens au fond de moi, il sera le meilleur des rois. Ma seule crainte se trouve cachée loin derrière son armure, et me fait parfois redouter le futur : derrière son masque d'invincible, je lui connais… un cœur sensible.

Il est attristé par ma froideur, se croit une déception, alors qu'il fait mon bonheur.

Pas la peine de te mentir, je ne cherche plus à le haïr.

Il n'est en rien la cause de mon malheur, la faute est la leur. Celle de ces sorciers, êtres vils à qui aucune confiance ne peut être accordée.

Mais n'aie crainte Igerne, ils paient de leur vie leur fourberie. Et je sais ma victoire assurée, lorsque seule la douleur illumine leurs yeux ternes, leur corps se consumant sur le bûcher. Je ne sais combien ont été massacrés, je sais juste que ce n'est jamais assez.

La faute de Nimue doit être expiée, je prendrai leurs âmes, les brûlerai jusqu'au dernier.

Merci de me montrer le chemin, je sais que je ne condamne pas en vain.

Je t'aime, Igerne.

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Voilà, j'espère que vous avez aimé, personnellement, je ne sais pas trop quoi en penser, on est loin de mon style habituel ( humour ou drama et poèmes "normaux". )

Une petite review ?

Merci, bonne journée à tous !

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