Bella et le pouvoir des quatre

Chapitre 1:Le départ

-Bella, me dit ma mère, il faut que tu te dépêches pour ne pas rater l'avion. Tu sais que tu n'es pas obligé de partir vivre chez ton père, me dit-elle pour la énième fois depuis des semaines.

Mais si je me sens obligée de partir chez Charlie. Mais ma mère Renée a du mal à me dire au revoir, faut dire qu'elle va se sentir un peu seule sans moi et peu perdue. Mais heureusement que Phil, son nouveau mari est là. C'est d'ailleurs la raison qui me pousse à partir, j'adore Phil mais il fait du base-ball et voyage beaucoup. Ma mère, au début restait avec moi, mais elle lui manquait. Alors mes sœurs et moi avons pensé que je pourrais vivre chez Charlie.

-Cela me fera du bien de changer d'air et de connaître mieux Charlie, lui répondis-je.

-Tu vas me manquer, ma chérie.

-Toi aussi, maman. Mais tu auras Phil.

-Oui, certes. Mais ce ne sera pas pareil sans toi.

-Bella, Renée, dit Phil, il faut partir tout de suite pour ne pas rater l'avion.

-On arrive, répondit ma mère. Il faut y aller, sinon on va être en retard, me dit-elle.

Nous partîmes, en nous dépêchant, dans la voiture. Personne n'a ouvert la bouche pendant le trajet. C'est bizarre, d'habitude ma mère n'a pas la langue dans sa poche. Cela ne m'a pas gêné. Avec Phoebe, ma sœur qui habite à San Francisco, on a discuté par la pensée. Elle m'a rassuré car j'étais en train de douter. J'avais peur du danger que je représente pour Charlie, mais elle a su me rassurer. Avec ma mère et Phil, ça va, ils me connaissent, mais ils ne connaissent pas mon secret.

Quand nous arrivâmes enfin à l'aéroport, après 2 bonnes heures de route, nous pénétrâmes à l'intérieur. Il faisait frais, c'était immense. A l'écran, il disait que l'avion qui partait de l'Arizona pour Phoenix partait dans une demi-heure.

-Vite, a dit ma mère, il faut se dépêcher ou tu vas rater ton avion.

Nous nous dépêchâmes à travers l'aéroport pour arriver à l'embarquement. Arrivées là-bas, j'embrassais ma mère et Phil, et leur dise au revoir. Prend soin de toi, me dit-elle, et appelle-moi en cas de problème.

-Ne t'inquiète pas maman, répliquai-je pense plutôt à toi. Cela te fera du bien. Je dois partir, sinon ils vont partir sans moi. Au revoir, maman, lui dis-je en la prenant dans mes bras et en l'embrassant, je t'aime.

-Moi aussi, ma chérie.

-Prend soin d'elle, dis-je à Phil, je te la confie.

-T'inquiète pas, dit-il en la serrant plus contre lui, je vais prendre soin d'elle, pars tranquille. Tu vas le rater.

Je leur fis un dernier au revoir et monta dans l'avion. Le voyage a duré 4 heures et après 2 heures de voiture avec Charlie pour arriver à Forks. Là non-plus, personne n'a parlé. Il faut dire que Charlie parle peu. Il est le shérif de la ville, tout le monde le respecte à Forks. Forks compte 2000 habitants, pas beaucoup. Moi, qui ai habitude des grandes villes, avec beaucoup d'habitants, cela va me changer. Surtout que les gens qui habitent ici sont là depuis générations. Et moi, je ne connais personne. Nous arrivâmes enfin chez Charlie, or c'est chez moi aussi maintenant.

Nous primes mes bagages et entrâmes à l'intérieur. Rien n'a changé depuis 9 ans, depuis que je ne suis pas venue, depuis que j'ai appris en même temps que mes sœurs qu'on était des sorcières. Beaucoup de choses ont changés depuis cette époque.

-Je vais te laisser t'installer, dit-il. A plus tard.

L'avantage avec Charlie, c'est qu'il ne s'attarde pas. Je m'installais jusqu'à l'heure du dîner dans ma chambre. Charlie avait préparé le dîner. Mais sa cuisine laissait à désirer pendant le repas ni lui, ni moi n'ouvrîmes la bouche pour parler.

-Je préférais m'occuper de faire les repas, lui dis-je à la fin du repas. Tes pâtes étaient toutes collées et la viandes presque dure.

-C'est vrai, Piper, ta sœur, à du t'apprendre tout ce qu'elle sait. Depuis quand a t'elle ouvert son restaurant déjà?

-2 ans. Oui, elle m'a appris tout ce qu'elle sait dans la cuisine. Je suis fatigué, je vais dormir. Bonne nuit.

-Bonne nuit.

Après une bonne douche, je me couchai tout de suite. Bien que je fusse fatiguée, je dormis mal cette nuit-là. Si j'avais su ce qui m'attendait, demain, j'aurais mal dormi.