The Elder Scrolls V: SKYRIM

ELYSIAN

(Elysian)

Inspiré par l'histoire de TES: Skyrim des Studios Bethesda.

Bordeciel, 4E201. Sur cette province Nordique, deux fléaux s'abattent : une guerre civile entre les enfants de Bordeciel et l'Empire, mais surtout le retour du dragon légendaire Aldvin, revenu pour achever son œuvre : dévorer ce monde qui touche à sa fin.

- Tiens, vous avez fini par vous réveiller ?

Qui… Où…

- Vous avez essayé de traverser la frontière, pas vrai ?

- Oui, … Non, je suis…qui êtes-vous ? je répondais

Un jeune nordique, blond, son armure est bleu…

- Il est trop tard pour les présentations, mais sachez que vous allez mourir aux côtés d'Ulfric Sombrage, c'est un honneur.

On se déplaçait, lentement, mais on avançait. Une charrette. Un convoi.

- Maudit Sombrages ! Bordeciel se portait très bien avant votre arrivée ! Si la Légion était pas à votre recherche, j'aurai volé un cheval et je serai déjà loin ! Vous ! Oui, vous, l'Elf ! On ne devrait pas être ici, on n'est pas des Sombrages !

L'autre hurle, il est nordique aussi… Brun…Qui…Ces gens…

- Nous sommes tous des frères et sœurs de Bordeciel, acquiesça le blond.

Un hurlement, un soldat…

- Silence derrière ! Vous êtes prisonnier de l'Empire maintenant ! Vous n'êtes pas autorisé à parler !

Les deux Nordiques se disputaient, mais je ne comprenais pas. Un homme est bâillonné à côté de moi. Il me regarde.

- Et l'autre, c'est qui ? demanda le brun

- Un peu de respect ! C'est Ulfric Sombrage, Jarl de Vendaume et véritable Haut-Roi !

Le brun… Il regarde l'homme au bâillon et lui demande sans cesse :

- Mais où va-t-on ?! Si il vous ont pris, par Talos, où on va ?!

- Quelle importance… Nous allons être exécutés. Mais Sovngarde nous attend mes frères, nous mourrons en symbole, lui répondit le blond.

- Non ! C'est pas possible ! Je suis pas un Sombrage ! Non !

Le brun panique…Le blond…je crois qu'il me parle…

- D'où venez-vous ? Elf ? D'où venez-vous ?

- Je…Je viens… Des forêts de Bordeciel

- J'ai jamais vu d'Altmer dans les forêts. Vous avez dû prendre un sacré coup ! Et puis quelles forêts, hein ? N'importe quoi…se moquait le brun.

- Les gardes ne l'ont pas loupé. Ils étaient trop nombreux mais il s'est bien battu. Il a eu au moins 5 Impériaux ! Mes frères, nous arrivons. Les dernières pensées d'un Nordiques devraient aller vers son foyer. Et celle d'un Elf aussi.

Un hurlement

- Dépêchons ! Le bourreau attend ! Qu'on en finisse ! cria un soldat Impérial.

Une ville…Des tours…Des soldats…

Le blond chuchote :

- Regarder moi ça ! Le Général Tulius en personne ! Et les Thalmors ! Nous serons bientôt libres, c'est la fin du voyage. N'ayez pas peur

Encore… Les cris des soldats…

- Allez, on descend ! Chiens de Sombrages !

Le brun hurle :

- Non, attendez, non ! On est pas des rebelles !

- Affronte la mort avec courage, répondit le blond, agacé.

Je me lève, je marche, je descends du chariot, j'attends. L'Homme bâillonné me regarde, le blond répond à son nom, le brun tremble, il court.

Une flèche se plante dans son dos.

- Quelqu'un d'autre à envie de s'enfuir ? Vous, l'Elf, avancez ! Nom ? demanda sèchement un soldat Impérial.

- Elysian.

- De l'Archipel de l'Automne ?

- Bordeciel.

- Bien sûr... Allez, allez, dans les rangs !

Je marche encore, je rejoins un groupe. Je m'arrête. L'homme au bâillon…Général Tulius…Sombrages… Tueur de Haut-Roi…Chaos…Arkay nous bénisse…Un bruit…Un tremblement…Une tête tombe…

- Au suivant ! dit le Général

Le bruit…

- C'était quoi ça ? On continue, avance Altmer ! hurlait un soldat.

J'avance. La hache du bourreau…la tête de celui qui était à ma place. Je tombe à genou, ma joue se colle au bois du billot. Ma forêt, mes arbres, mon ciel, Talos…

Le bruit, le vent, un cri…

- Un dragon ! Faite quelque chose ! Gardes ! Tuer le !

Les voix se mêlaient, les soldats paniquaient…Les épées sortaient des fourreaux, les flèches volaient. Moi, toujours sur le billot, j'ouvrai les yeux…

J'ai vu ses yeux. Je l'ai entendu. Un dragon… perché sur la tour, face à moi.

- Viens, Elf ! Suis-moi ! Vers le donjon ! On doit sortir d'ici, c'est notre seule chance ! me cria le blond

- Où…vas…-t-on… j'articulais péniblement

- Vite, vite ! Accroche-toi à moi et essaye de marcher ! dit-il, en agrippant mon bras

Marche…Marche…Cours…Suis-le si tu veux vivre…