Heeeyyyy bonjour ou bonsoir! Me voici avec une histoire assez spécial. Vous découvrirez très vite de quoi ça parle. Je me suis assez inspiré de mon propre expérience dans ce monde horriblement confus qu'est le genre et tous ça, puisque je suis moi même transgenre. Il y aura du matoine, ça je peux vous l'assurer, mais ça viendras plus tard. En tous cas j'espère que cette histoire vous plaira autant que ça me plait de l'écrire. J'ai du couper le chapitre en deux, c'etait supposer être l'intro mais je me suis emporté en écrivant.
bref je vous laisse lire! Bonne lecture à tous!
Update: J'ai corrigé les chapitres parce que je me suis mît à continuer de le l'écrire et j'ai fait une re-lecture douloureuse aux yeux. J'ai aussi changer le nom du frère à Mathieu, j'me sens libéré. Clin d'œil à un pote.
Ses premiers cris furent sûrement la plus belle chose que ses parents ont jamais entendue. Des hurlements mêlés aux rires de joie de son père, et les sanglots des plus heureux de sa mère. Elle était si petite, si fragile, si frêle et si jolie. Un vrai visage d'ange, selon son père la première fois qu'il l'a eu dans ses bras, endormie dans une petite couverture rose pale offerte pars sa grand-mère. Elle était déjà tellement aimée et elle n'avait qu'à peine deux heures.
Sophie Sommet, cadette de la famille était une fille très attendue, on pourrait même dire planifier. Son grand frère Florian avait 10 ans quand elle est arrivée, il était content, légèrement jaloux mais content. Il est vrai qu'il aurait voulu un petit frère, mais l'idée d'une petite sœur quand il l'eut apprit ne l'avait pas déçus non plus.
Sa mère, Émilie, avait toujours voulu un deuxième enfant après la naissance d'Alex, une petite fille qu'elle pourrait pomponner, gâter et avec qui partager tout ce qu'elle avait et aurait. Elle voulait une petite fille qu'elle pourrait guider dans la vie, quelqu'un qu'elle comprendrait et qui la comprendrai elle aussi. Quand elle sût que la petite Sophie arriverait elle avait pleuré dans le cabinet du médecin tellement sa joie était grande. Son père était dans la même situation, lui aussi avait toujours voulu une petite fille à protéger et aimer.
Les 5 premières années de la petite Sophie était des plus heureux pour la famille Sommet. Sophie avait héritée beaucoup du physique de son père, ses yeux bleus, les même cheveux châtain, presque blond au soleil, et même la forme de son visage. Et du côté de sa mère, son caractère, c'est-à-dire, une vraie tuerie. Elle n'avait que trois ans quand ils purent constater de ce détail, en entrant en petite section, elle avait déjà réussi à se faire respecter parmi ses camarades.
La première grosse crise qu'elle avait fait était quand elle avait 5 ans. C'était aussi la première fois que Sophie ne sentait pas Sophie. Elle s'en rappelle aussi clairement que de l'eau de roche. Elle était en classe de grandes sections de maternelle, assise à côté d'un petit garçon avec qui elle était amie. Elle avait longtemps regarder sa jupe rose et eu une énorme envie de l'arracher. Et elle ne s'était pas retenue. Elle avait enlevé sa jupe et s'était mis à la piétiner violemment par terre, la tâchant de boue et de traces de pas. Malheureusement, son acte avait eu une réaction en chaîne et bientôt tous les enfants de sa classe firent de même et ce jour-là, 20 petits firent envoyer chez eux par manque de pantalons. Elle n'a jamais su pourquoi elle l'avait fait, mais le fait de porter une jupe froufrou rose lui donnait envie de hurler et crier et tout casser autour d'elle. Tout ce dont elle eut droit était une claque de sa mère et les cris de son père.
C'était tellement drôle à voir pour Florian, qui appréciait fortement le caractère de cochon de sa benjamine.
Alex et Sophie c'était rapidement entendu. Plus les années passèrent plus il avait appris à l'aimer lui aussi. Ça avait fortement déplu leur mère quand Florian lui appris à jouer à "des jeux de garçons", celle-ci voulait vraiment que sa fille reste délicate, mais surtout qu'elle arrête de salir les belles robes qu'elle lui achetait.
Émilie avait abandonné après que sa fille ait fêté ses 8 ans, quand la dernière avait bousillé sa jolie robe bleue fleurie en grimpant dans les arbres avec les garçons de sa classe, laissant les fillettes à jouer toutes seules de leur côté, avec les poupées et les cuisines miniatures qu'on lui avait offertes. Émilie avait enfin accepté que sa petite Sophie était un vrai garçon manqué.
Les choses ne s'étaient pas amélioré pour les parents de Sophie, qui en entrant en cm2 avait déjà une réputation parmi ses amis. Jamais elle ne s'approchait des filles de sa classe, comme l'avait proposer sa mère. Sophie les trouvait trop fi-fille à son goût, elles ne l'aimaient pas non plus, elles la trouvait trop garçonne et se moquaient souvent d'elle à cause de ça. Sophie s'en fichait royalement. Elle aimait jouer au loup avec les garçons et leur courir après, elle aimait jouer à la baston et faire le dragon en jouant aux princes et princesses.
Sophie n'aimait pas les reproches de sa mère sur ses amis, parce qu'elle n'avait même pas une seule fille comme amie, parce qu'elle ne portait jamais les si jolies robes que sa mère lui achetait, parce qu'elle se salissait toujours trop, parce qu'elle n'était pas comme les autres petites filles de son âge. Elle détestait ça. Elle se rappelle d'une phrase marquante que lui avait dit sa mère :
"Sophie, tu es une vraie garçon manqué, les garçons n'aiment pas les garçons manqué."
Garçon manqué avait-elle dit. C'était la première fois, mais pas la dernière qu'elle entendit ça.
Garçon manqué
Garçon.
Fille, elle était une fille pourtant.
Sophie par contre, elle adorait son père, qui lui disait toujours que c'était toujours plus drôle comme ça, qui la défendait tout le temps et lui achetait les t-shirts et shorts qu'elle voulait, qui la laissait jouer dans la boue et ne la forçait pas à parler aux filles. Il avait toujours le même argument qui faisait taire sa mère, Sophie aimait savoir qu'Émilie était comme elle quand elle avait son âge et qu'elle n'avait donc rien à reprocher à sa fille, parce qu'après tout, les gens changent. Sophie aimait son père.
Quant à Florian, il s'était éloigné, mais passait toujours du temps avec elle, en jouant aux jeux vidéos - elle adorait ça - en lisant des comics ensemble et en regardant des films. Florian avait 19 ans maintenant, mais c'était toujours un vrai gamin et encore plus avec Sophie. Leur mère était heureuse de les voir si proches l'un de l'autre.
Bien que son enfance ait été facile et plutôt heureuse, le collège, l'adolescence et la puberté, c'était une autre histoire.
Pouaaaaaaaaaaaaaaaaaah
