Un petit poème (désolé pour ceux/celles qui n'aiment pas). Un peu déprimant. J'espère que ceux qui le liront me laisseront un petit mot, il me tient vraiment à coeur.

C'est un petit IronFrost, même si on à un peu de mal à le voir. J'espère que ça vous plaira malgré l'atmosphère assez...particulière.


Tant de jours, de semaines, peut-être un bout de moi,

Quand tu fuis dans ton monde d'illusion et de joie.

Tout se résume-t-il alors, au long de ces mois,

Qu'une illusion fanée, morne, d'un naturel bourgeois ?

.

Tant de faux sentiments, et que dans l'apparence

Tu te perdes, dans ce dédale sournois de mépris.

Que les flammes brûlantes et mortelles de l'ignorance

Ravagent ton cœur gelé, pour enchaîner ton esprit.

.

Ce simple mot, vague de chaleur ou de douleur,

Ne représente-t-il rien, dans ton corps ou ton cœur ?

Et ces moments de complicité, pleins de douceur,

Etaient-ils mensonges, cris funestes d'un chant du cœur ?

.

Comme une ancienne lueur, tu brillais dans le noir,

Illuminant mon monde, dans sa joie et sa peine.

Et comme une flamme qui, vacillant d'espoir,

Fini par s'éteindre, emportant le feu que j'aime.

Son regard embué se posa sur le plafond.

Vide. Il se sentait vide. Et seul. Sa poitrine tirait, et ça n'avait rien à voir avec le bout de métal qui y était encastré.

La main dans ses cheveux passa tendrement entre les mèches, et la présence apaisante contre son côté le détendit. Les larmes coulèrent. Sans bruits. Sans douloureux sanglots. Juste des perles d'eau salées douloureuses et brûlantes.

Un léger baiser se posa sur la courbe de son cou. Tendre, triste, compréhensif. Aimant.

Il était là. Pour lui. Seulement pour lui. Qui aurait cru que ça irait si loin ? D'abord un accord. Pour le sexe. Puis les dîners. Les vêtements abandonnés derrière. Les discussions. Les jeux. Les sourires. Les baisers.

Et la découverte. La douleur. Le choc. La tristesse.

Lorsqu'un papillon vole trop près de la flamme, il finit par se brûler. Même si cette fois la brûlure n'était pas venue de là où il l'avait attendue.

_ Je suis là. Tu n'as pas besoin de ces mortels s'ils ne peuvent pas te voir.

Le voir. Quelle ironie.

Il avait mis beaucoup de lui. Et il avait eu droit aux mots blessants.

Il était déjà tombé. Souvent. Mais rarement d'aussi haut.

Les larmes se calmèrent seules, alors que sa poitrine se serrait d'une nouvelle résolution.

Il haïssait la trahison. Il la punissait même sévèrement. Surtout quand elle touchait son cœur abîmé.

Oui, la vengeance était bien.

Il se tourna dans les bras de l'autre homme et laissa un baiser papillon sur ses lèvres.

Oui, ma vengeance était bien. Et il avait un Dieu à ses côtés cette fois.


Voilà, j'espère vraiment que ça vous a fait un petit truc. Laissez moi un petit mot.

PS: En le relisant, je viens de me dire qu'on pouvait peut-être écrire une suite, dites-moi ce que vous en pensez, ou s'il peut rester comme ça, comme un petit poème. Merci, bisous à tous.