02 Septembre

Monde fermé, blessures ouvertes.

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09 Septembre

Idée : « Parfois je me regarde dans un miroir et j'essaie de me plaire. Mais honnêtement c'est difficile d'aimer un être qui a le même visage que ma mère. »

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10 Septembre

« Je me suis réveillé un beau matin, ouvrant les yeux sur un soleil admirable et j'ai souri en me disant que j'avais de la chance d'être ici.
Puis je me suis rendu compte que je ne savais pas où j'étais.

Et encore moins qui j'étais.

J'étais plongé dans un brouillard indicible, une brume opaque enserrait ma conscience et m'empêchait d'accéder à mon identité.

En un instant, en un réveil, j'avais perdu qui j'étais. »

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11 Septembre

Partir, loin, longtemps. Toujours.

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Lundi 14 Septembre

« Il n'y a point de secrets que le temps ne révèle. » -J. Racine

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15 Septembre

« J'ai longtemps tenu grâce à une colère tenace qui m'empêchait de m'effondrer.
Puis les larmes ont pris le relais.
J'ai continué à encaisser jusqu'à ne plus rien ressentir.

La vie me traversait sans s'arrêter en moi et j'avançais les yeux fermés sur ce qu'il se passait autour de moi. Sur ce qu'il y avait en moi aussi d'ailleurs.

Je n'étais plus rien. »

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17 Septembre

« De quoi tu as envie ?

-Partir sur les routes avec mon sac, partir loin sans me retourner et marcher jusqu'à ce que la vie ne veuille plus de moi. »

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18 Septembre

« Alors ? Tu sautes ?

Le vent rabattait ces quelques mots à ses oreilles.

-Pourquoi tu hésites ? , continua l'inconnu.

Il ne répondit rien et se contenta de fixer l'eau qui bouillonnait à ses pieds dans des remous assourdissants.

-Ah, je vois ! Tu as peur pas vrai ?

Il haussa simplement les épaules.

-Allez, vas-y ! Tu sais pas ce qu'il y a là-bas !

-Là-bas ? , parla-t-il enfin.

-Ouais. , continua l'autre. Là-bas, après la vie. »

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26 Septembre

Un nœud dans les émotions et l'esprit, quelque chose qui t'embrouille et t'empêche d'avancer. Ca te bloque, te paralyse alors tu ne cherches plus à continuer et tu souffres.

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28 Septembre

« J'ai comme un bourdon qui résonne au clocher de ma nostalgie. » -H.F Thiéfaine, La Ruelle des Morts