Cold Case
Titre: Témoin Facultatif
Résumé: Un des agents disparaît tandis que son passé le ratrappe.
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N.A: C'est ma deuxième fic', la première s'appelle « Withouth a trace » sur Numb3rs, Don disparaît dans des circonstances bizarres...
Voilivoualou.
Bonne lecture et n'hésitez pas à me signaler des phottes d'orthographe.^^
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1994, San Diégo, Vendredi 13 Mai:
C'était un jour de mai comme les autres, un peu frisquet, juste ce qu'il faut.
Sur un terrain municipal de San Diégo, Luís Ernandez, 16ans, surveillait son frère, Estebán Ernandez, 10 ans, qui jouait au basket avec son meilleur ami Juan Miguel Aranguren, du même âge.
Luís avait les cheveux noirs, longs, attachés en queue de cheval. Il avait des yeux marrons foncés et mesurait 1m80 environ. Son petit frère était son portrait craché, les mêmes yeux ténébreux et les cheveux noirs coupés en brosse.
Ils vivaient avec leurs parents dans une maison de classe moyenne dans un quartier qui frisait la bourgeoisie.
-Bon allez, on rentre, je me les cailles! dit Luís.
-Oh...non, encore une partie s'il te plaît... le supplia Estebán.
-Non, venez, les parents vont s'inquiéter, il est bientôt 21H00. annonça t-il en se levant du banc où il se gelait les ... depuis plus de deux heures.
Estebán et Juan le suivirent en rechignant.
-Vous aurez le temps d'en faire toute la journée demain.
Arrivés chez les Ernandez, les parents invitèrent Juan à rester dîner et dormir chez eux. Le repas terminé, les deux garçons montèrent dans la chambre d' Estebán. Quant à Luís, il alla au cinéma avec des amis.
Vers 23H00, ils entendirent un gros craquement, comme une porte qui cède. Intrigués ils tendirent l'oreille. Quelques secondes plus tard, des coups de feu et des cris leur montèrent aux oreilles. Affolés ils sortirent de la chambre et découvrirent la scène qui se dévoilait sous leurs yeux: les parents d'Estebán gisaient sur le sol, recouverts de sang. Le malfaiteur se retourna et aperçu les deux jeunes hommes et leva son arme Estebán attrapa son ami par la main et lui cria de courir. Le tueur visa et tira, la balle frôla la tête de Juan qui tomba lourdement au sol. Estebán eut le temps de s'enfuir avant que le gangster ne le tue.
Mercredi 30 mai, Bureau des Affaires Classés:
-Hey! Vous savez quoi? lança Vera avec un air amusé.
-Non mais je sens que l'on va bientôt le savoir. dit Jeffries sans lever les yeux du dossier qu'il était entrain de lire.
-Scotty... Il a une petite copine.
Là, Lilly, Kat et Will levèrent les yeux vers Nick apparemment seul détenteur de l'information.
-Tu l'as vue? demanda Kat.
-Ouais, avant-hier matin, elle l'a accompagné... Une belle brune aux cheveux longs.
-C'est vrai que comme vous êtes tout le temps en retard tous les deux...
Stillman coupa la conversation:
-Que faites- vous encore là?
-On finit les dossiers de l'affaire. répondit Lilly.
-Bah...laissez ça, vous finirez demain.
Les agents commencèrent à ranger leurs affaires lorsque Stillman demanda:
-Scotty n'est plus là?
-Non, il est partit il y à une demi heure, vers 18H30, rendez-vous amoureux. Dit Vera avec un air penseur.
Jeudi 31 mai, Bureau des Affaires Classées:
Tous les agents furent à l'heure en ce Jeudi de mai. Scotty se sentait observé. En effet, Nick lui lançait des regards amusés de temps en temps et les autres faisaient de même mais moins fréquemment.
-Quoi? Qu'est-ce qu'il y a? s'énerva t-il.
-Oh...Rien. Dit Vera.
-Pff...vous êtes vraiment des gamins.
Stillman arriva et posa un carton sur un bureau.
-Approchez. Nous avons une nouvelle affaire datant de 94.
Les agents prirent chacun un dossier que leur tendait leur chef tandis qu'il résumait l'affaire.
-En 94, il y a eu un triple meurtre: Lucía Ernández et Paquito Ernández, mariés, ils avaient deux enfants. Le soir du meurtre, le plus vieux, Luís, était au cinéma et le plus jeune, Estebán avait invité un ami. Un homme est rentré...
Stillman ne finit pas sa phrase car Scotty s'était levé, la main devant la bouche et partit en direction des toilettes sans rien dire.
Stillman continua:
-Donc, un homme est rentré par effraction au domicile des Ernández et à tué les parents. L'ami d'Estebán, Juan-Miguel, a été tué mais pour ce qui est des deux enfants, on ne les a pas revus. A l'époque ils n'avaient pas trouvé le coupable. Nous rouvrons l'enquête car un meurtre a été commis à New York il y a trois jour, deux frères porto ricains, leur âge correspond. C'était le même mode opératoire qu'en 94. Après les analyses ADN, on a pu confirmer que les deux porto ricains tués il y a trois jours n'étaient pas « les bons ».
-Le tueur cherche le témoin, le plus jeune des deux...Estebán... annonça Lilly.
-Oui, c'est une hypothèse.
Il distribua les tâches et partit vers les toilettes voir ce qu'avait Scotty.
-Ça va?
Le jeune homme, la tête dans la cuvette où il venait de vomir, releva la tête:
-Pas trop...Un truc qui n'est pas passé, je sais pas...
-D'accord, rentre chez toi pour aujourd'hui, reposes toi et reviens demain en forme!
Il lui donna une tape amicale sur l'épaule et sortit des toilettes. Scotty s'aspergea la figure d'eau et repensa à cette affaire.
Fallait que sa ressorte.
Une nouvelle envie de vomir lui monta à l'estomac. Il se précipita au dessus de la cuvette pour y vomir une seconde fois. Une fois finit , il sortit, alla prendre ses affaires sous les regards inquiets de ses collègues qui, voyants son teint anormalement pâle, lui posèrent la question fatidique: Ça va?
Bien sûr que non, ça ne va pas...
Il salua ses amis et partit en direction de l'ascenseur et croisa Stillman:
-Tu veux que je te ramène?
-Non, merci, c'est gentil.
-Alors à demain.
-Oui, a demain.
Il quitta les bureaux et s'engouffra dans sa voiture. Il composa le numéro de son frère et attendit que celui-ci décroche:
-Valens.
-Mike, c'est moi.
-Salut Scotty, t'as pas l'air d'aller.
-...Non, ils ont rouverts l'enquête.
-Quoi?!
-Je vais devoir partir Mike.
-Je..., passe chez moi, on va parler de ça.
-Ok, j'arrive.
Il raccrocha et mit le contact.
Durant tout le trajet, le fait qu'il allait devoir quitter Philadelphie et disparaître.
Arrivé devant chez son frère, il sonna et attendit que son frère lui ouvre.
-Entre. lui dit-il.
Il entra et alla au salon, le lieu ou ils allaient à chaque fois qu'ils avaient à parler.
-Ta femme n'est pas là?
-Non.
-...Mike, ils rouvrent l'affaire, je ne peux pas rester à Philadelphie, c'est dangereux.
-Pourquoi il te voudrait du mal alors que ça fait 14 ans?
-Peut-être qu'il était en prison tout ce temps là ou qu'il m'a cherché mais en tout cas je ne peux pas rester là. En plus regarde le journal.
Scotty lui tendit un article où était inscrit en titre « Brothers in Arms », deux flics, porto ricains et frères avaient été tués à New York Lundi.
-Tu sais que si tu pars, tes collègues me poserons des questions et je ne pourrais pas y répondre.
-Tu leur diras que tu ne sais rien, ils ne peuvent pas te forcer.
-Mais, tu n'en à pas marre de fuir, c'est la troisième fois!
-Je ne peux rien dire, tu sais très bien ce que l'on nous a dit lorsque nous étions encore avec nos vrais parents.
-Oui mais bon, tu vas me manquer.
-T'inquiète pas, on va se revoir,..., je part ce soir.
-Je vais t'aider.
-Non, il vaut mieux que personne ne nous voie ensemble aujourd'hui.
Ils s'étreignirent chaleureusement et se quittèrent sur ces mots. Mike comprenait malheureusement le choix de son petit frère, il n'y avait pas d'autre solutions.
Scotty partit en direction de son appartement, y prit le strict minimum, tout son argent et partit. Il ne prit pas sa voiture, il connaissait que trop bien le truc, un avis de recherche et il était prit en moins de trois jours. Après, il devrait s'expliquer et il n'en avait aucune envie.