Prologue
Je ne suis pas une grande « écrivaine » alors s'il vous plaît soyez indulgent(es) via ma première fanfic Stargate Atlantis. Remarquez, je crois qu'elle est plutôt bonne et logique mais s'il y a des erreurs ou des fautes dans mon texte faites moi les savoirs car cela voudra dire que May-Yam, ma bêta lectrice, aura mal fait ca job et j'irais personnellement lui taper sur les doigts lol sinon j'apprécie aussi les bons commentaires.
Genre: Humour/ aventure/ mystère/ amitié
Good reading...
OoOo La Duchesse et le Pianiste oOoO
Un piano pour un mariage
Le lever de soleil sur les montagnes de «Donré» était un spectacle magnifique, rien de tel avant de devoir retourner à la triste réalité. C'était drôle pourtant, elle s'était toujours sentie comme un esprit libre, l'âme d'une aventurière et non pas celle d'une future Reine qui devait rester cloîtrée dans une prison dorée.
Il était temps pour elle de rentrer avant que les stupides villageois ne la surprennent dehors avec Léo comme simple garde du corps personnel.
Depuis plus de cinq semaines, elle n'avait pas souri et à bien y réfléchir elle était surtout malheureuse avec son grossier mari. Le protocole, ces robes lourdes comme vingt et surtout son ennui de ne rien faire lui était source de frustrations. Des fois, pour passer le temps, elle se défoulait sur ces pauvres paysans qui se comportaient de plus en plus étrangement dans le royaume.
Soudain, sur le chemin du retour, elle entendit un léger tintement rythmique et enivrant. Elle stoppa alors vivement son carrosse pour se diriger vers la source du tintamarre par simple curiosité.
Léo (la voyant partir): Que se passe-t-il votre Majesté?
Duchesse ( d'une voix sèche ): Occupez-vous de vos affaires soldat !
Elle revêtit alors une vieille cape dont le capuchon lui recouvrait la moitié du visage et se dirigea vers l'endroit d'où semblait provenir la musique. C'était dans une taverne miteuse où il y avait visiblement beaucoup d'animations malgré l'heure du petit matin. Elle allait rentrer mais son garde la retint par son bras :
Léo: Je suis désolé Madame, mais vous ne pouvez rentrer dans cette endroit mal famé, c'est trop dangereux. Déjà que vous ne devriez pas être dehors, le Roi serait vraiment en colère s'il l'apprenait.
Duchesse (rire sadique): Voyons, les gens ont bien trop peur que je ne leur coupe la tête pour m'attaquer. ( se dégageant ) Tu devrais réfléchir avant de me toucher Léo ( rentrant dans la taverne )
Léo: …..
Visiblement les gens de l'endroit n'avaient pas dormi de la nuit et ils semblaient tous tellement s'amuser. Femmes, hommes et enfants, tous dansaient sur une musique endiablée et l'ambiance d'ici rendait le lever de soleil bien terne à voir. Son regard quitta alors les gens pour se poser sur un drôle de bonhomme aux yeux bleus qui était la source du vacarme. Il portait un gilet bleu brodé et avait des manches longues blanches, une tenue très paysanne selon la Duchesse.
Mais ce qui l'intrigua le plus fut son étrange instrument qui était de la grosseur d'un énorme coffre et de la longueur d'une petite table. Dessus, il y avait plusieurs touches que l'homme frappait de ces doigts pour produire diverses compositions de sons magnifiques.
Soudain celui-ci entama un rythme plus lent et plus nostalgique pour annoncer la clôture de l'établissement. La Duchesse commença alors à fredonner une chanson qui lui était pourtant inconnue de mémoire (1).
Beyond the night, a rising sun # Beyond the night, the battle's won # The battle's won.
Tous les regards se tournèrent vers sa personne mais elle n'y prêta pas la moindre attention et sa voix s'éleva encore plus haut.
# Fear and shame now in the past # Pain and sorrow gone at last # Gone at last.
Elle monta alors sur la scène tranquillement rejoindre le musicien.
# Circle renewed, peace will be found # Beyond the night on sacred ground.
Elle chantait maintenant devant la taverne au complet, c'est alors qu'une impression de déjà vu l'étreignit.
# River flows, led by the wind # First new breath, our journey begins # Our journey begins. #
Lorsque la dernière note fut jouer, tous applaudirent avec force la performance du duo qui les avait envoûtés. Franchement cela lui réchauffait le cœur un peu de reconnaissance.
Pianiste: Dites, ça vous arrive souvent d'arriver à l'improviste chez les gens pour chanter une ballade?
Duchesse (se retournant): Quoi?
Pianiste: Parce que vous n'êtes pas mauvaise, bien sûr, mais avec un peu plus de pratique on entendrait moins les fausses notes que vous faites. Mais bon je m'égare, si ça vous tente de travailler ici, sachez qu'il me manque une chanteuse.
Elle ne pouvait pas le croire, ce simple manant de musicien osait lui parler et avec un ton arrogant en plus, pour qui se prenait-il ?
Pianiste: Houille !
En voulant refermer son étrange appareil d'une façon nonchalante et plutôt cool, il s'était prit les doigts dedans. La Duchesse rit alors ouvertement de lui devant tout le monde.
Pianiste (vexé) : Bon, oui, très drôle, en passant comment vous appelez-vous ? ( se rapprochant pour essayer de voir derrière son capuchon ) Vous me semblez étrangement familière.
Duchesse: Je suis familière pour bien nombre de gens et me donner votre nom en premier serait plus poli.
Pianiste: Quoi ?! Ha oui ! ( enlevant ses doigts de sa bouche) Mon nom est Meredith, je suis pianiste et aussi responsable de cette taverne ( lui montrant sa main à serrer qu'elle ignora hautainement ).
Meredith: Bon okayyy... ( baissant sa main comme si de rien n'était ) Alors vous êtes?
Duchesse : (ignorant sa question) Cette instrument est vraiment impressionnant, comment s'appelle t-il?
Meredith: Heu je ne sais pas vraiment.
Duchesse: …?
Meredith: (souriant, mal à l'aise) En fait je l'ai vu dans un rêve alors je l'ai construit il n'y a pas longtemps de ça….Je pense que c'est un piano mais je ne suis pas certain du nom.
La Duchesse regardait le piano, grossier instrument, fabriqué avec les éléments de bord qu'un paysan pouvait récolter, mais qui produisait un son en contrepartie magnifique.
Duchesse: C'est très impressionnant… Surtout venant d'un mendiant comme vous.
Meredith: Ouais je sais j'ai un certain don pour constru…(venant de remarquer l'insulte) Minute ! Comment vous m'avez appelez !?!
C'est alors que la porte s'ouvrit violemment pour laisser place à des gardes qui entrèrent en cassant diverses objets sur leur passage comme de sales voyous qu'ils étaient. Celui qui semblait être le chef prit alors la parole : il avait de longs cheveux noirs, le teint pâle et un affreux sourire sur le visage.
Capitaine: Que personne ne bouge ! Nous somme ici par la présente du Roi….
Il fut alors interrompu par diverses plaintes qui lui força de monter d'un cran le son de sa voix.
Capitaine (hurlant) Où se trouve le propriétaire de cette taverne ?
Homme: Mais de qui voulez vous parlez?
Capitaine: Meredith !
Homme (jouant l'innocent) : Connais pas!
Capitaine (perdant patience) : Le PIANISTE, où est le pianiste?
La Duchesse sourit malicieusement lorsqu'elle remarqua que le-dit Meredith essayait de se faufiler vers la sortie à quatre pattes par terre.
Duchesse: Il est là-bas. ( le désignant très clairement de la main ).
Meredith: Quoi!!!Merde ! ( lançant un regard noir à la Duchesse alors qu'un garde l'attrapait par le col ).
Capitaine (rire sadique) : Alors petit malin, on joue à cache-cache maintenant ?
Meredith (rire nerveux) : Hahaha, Capitaine Scram, comment ça va ? … ho mais vous avez un nouveau manteau à ce que je vois, très joli ! Remarquez quand même que ….Ouf !
Il s'arrêta brusquement de parler lorsqu'un des gardes lui donna un coup de poing dans le ventre, le faisant tomber à terre le souffle court.
Scram: Ferme-la! Tu ne parleras que lorsqu'on te le demandera.
Meredithacquiesça de la tête pour signaler qu'il avait bien retenu l'ordre.
Scram: Alors ! Tu fais encore l'apprenti sorcier ! Pourtant on t'avait bien averti la dernière fois... J'ai entendu dire que tu avais encore fait des siennes hier. Tu sais pourtant ce que l'on fait aux hérétiques comme toi...
Garde (sourire sadique) : On les brûle lentement et on les donne à manger aux Trodivores royaux (2)
Meredith: Voyons j'ai juste pris une lanterne avec … (deuxième coup dans le ventre).
Scram: Non, cette fois tu ne trouveras pas d'échappatoires Meredith, j'ai un manda signé. ( montrant le parchemin ) Visiblement c'en est fini de toi et de ta maudite musique SATANIQUE, on va enfin pouvoir raser cet endroit médiocre.
Meredith: Saleté ! Lâchez-moi, mais lâchez-moi ! ( se débattant contre les brutes épaisses en mince armure rouillée qui trouvaient la situation amusante ).
Duchesse: Bon, ça suffit, lâchez-le !
Scram (se retournant, furieux ) : Qui a dit ça ?
Duchesse: MOI ( retirant sa cape d'un geste théâtral).
Femme: À mon dieu ! C'est Teyla la Duchesse de Dorion!
Plusieurs murmures s'élevèrent alors de la petite foule qui avait assisté à la représentation de leur future Reine il n'y a pas si longtemps. Même les gardes se regardèrent avec un air de totale incompréhension pour finalement relâcher le prisonnier et mettre un genou à terre en signe de soumission à leur Duchesse.
Scram: Heum votre Majesté, pourrions-nous savoir ce qui nous vaut l'honneur de votre présence….ici?
Teyla: C'est bien simple, je suis ici car je veux que vous laissiez vivre cet homme.
Scram: Mais votre Altesse, malgré tout le respect que je vous porte, c'est un hérétique, de plus que nous le soupçonnons de faire parti des rebelles...
Teyla: Je m'en fiche de ce qu'il a pu faire ! Je veux qu'il me construise un piano alors il reste en vie.
Elle prit alors le parchemin des mains de Scram qui était sensé être la preuve de haute trahison et se tourna vers le pianiste qui avait l'air totalement perdu.
Teyla: Que ce soit bien clair, je veux un piano pour le prochain banquet avant mon mariage, sinon…
Elle chiffonna alors le manda qu'elle avait dans les mains et le remit à Meredith avant de sortir en compagnie de son garde du corps qui l'attendait plus loin.
Garde: Alors …. Que fait-on Capitaine?
Scram: ….
Meredith (Sourire jusqu'aux oreilles) : Allons, allons, sois un grand garçon, ne pleure pas Scrami-Chou et passe un bon matin... ( lui désignant la sortie ) ...ailleurs !!
Scram: Vous savez... Elle nous a interdit de le tuer mais… (Sourire sadique vers ses collègues)
Et ils se mirent tous à rire en attrapant Meredith par les épaules d'un air menaçant.
Meredith: Hu ?! Pourquoi moi ? …
OoOoOoOoO
Dans le palace de Dorion, les portes claquaient une à une jusqu'à ce que le roi arrive dans la chambre de sa future femme. Il claqua alors pour une énième fois la porte derrière lui pour attirer l'attention de cette dernière.
Roi: QU'A TU FAIT HIER SOIR?
Teyla: Pardon ?
Roi: TU SAIS TRÈS BIEN DE QUOI JE VEUX PARLER !
Teyla (calme ) : Je suis allée me promener, c'est tout.
Roi: TU ÉTAIS DANS UNE AUBERGE AVEC UN HOMME! QUI?
Teyla: J'étais dans une taverne avec Léo, mon garde du corps.
Roi (Renversant une commode) : MENTEUSE!
Teyla: Je te dis la vérité, moi j'ai besoin de grand air, pas d'être enfermée comme toi dans une cage d'or.
À cette dernière remarque, le Roi l'attrapa par les cheveux pour lui dire suavement dans le creux de l'oreille :
Roi: D'accord, je te fais confiance pour cette fois parce que je t'aime trop, mais la prochaine fois que tu me trompe...
Sans plus il repartit, avec un air plus enjoué sur le visage, vers la porte pour se retourner vers une Teyla en colère.
Roi: En passant mon cœur ne compte plus revoir Léo, je l'ai renvoyé ce matin.
Et il quitta la pièce.
OoOoOoOoO
Il y a vraiment des jours où il vaut mieux rester couché et présentement Meredith commençait à se demander s'il ne vaudrait pas mieux qu'il vive dans son lit.
Il était présentement Midi moins le quart, sur
la place Public.
Une petite foule s'était déjà ramassée autour de lui.
Pourquoi ?
Parce qu'un homme pendu par les pieds avait de quoi attirer l'attention.
En effet aujourd'hui, il était l'homme pendu de la place public, mais il supposait qu'il valait mieux avoir la corde aux pieds plutôt qu'à la gorge. Cela faisait un bon deux heures qu'il était comme ça et il se demandait si le sang qui circulait dans son cerveau allait un jour lui sortir par les oreilles. En plus, il avait une peau trop fine pour ce genre de traitement, non mais il était Un ARTISTE, il devrait être considéré avec plus de respects.
Petite voix fluette : Comment ça va Meredith?
Il leva péniblement la tête pour voir qui lui parlait. Son pire cauchemar venait d'arriver sous les traits d'une petite peste de sept ans aux cheveux courts bruns et à la robe verte.
Meredith (soupir) : Sophie, ne me laisseras-tu jamais mourir en paix?
Sophie: Pas avant que tu m'aies appris à jouer de ton piano Meredith…. Dis, c'est vrai la rumeur?
Meredith: De quoi?
Sophie: Que tu vas construire un piano géant qui crache des flammes pour le mariage de la Duchesse ?
Meredith: Pas si je reste bloqué la tête en bas.
Sophie (souriant) : T'es bizarre.
Meredith: Tu m'en diras tant…
Sophie: Tu sais à qui tu me fait penser…..
Meredith ( marmonnantun « pourquoi moi »)
Sophie: ….aux explorateurs de l'anneau géant!
Meredith: De quoi tu parles ?
Sophie: Oui, cela fait deux jours qu'ils sont arrivés du « Shapaille» dans le temple, ils visitent la ville présentement. D'après les rumeurs ils sont venus échanger des nouvelles technologies.
Meredith (grimaçant) : C'est n'importe quoi, qui t'a parlé de ça?
Sophie: Mais Meredith, TOUT le monde en parle en ce moment, ils viennent d'une autre planète et ….
Meredith: Sophie…
Sophie: Imagine si tu leur montrais tes inventions, ça les intéresserait peut-être ton piano ou ton système de son ou les mini bombes de lumière et…..
Meredith: Sophie…
Sophie: T'imagines, ils peuvent MÊME voler dans les airs ! ( sautant sur place ) Ce serait génial de pouvoir faire un tour, j'aimer…
Meredith (S'énervant) : SOPHIE !!! Veux-tu bien la fermer, ces histoires stupides de gamins ne m'intéressent pas.
La petite fille arrêta alors d'un coup de parler pour regarder Meredith avec de grands yeux globuleux qu'il connaissait que trop bien.
Meredith: Non, non, je t'en prie, ne pleure pas, c'est, heu, que je suis mort de soif et j'ai très mal à la tête, tu comprends ?
Sophie (reprenant son sourire): C'est correct! J'ai apporté de l'eau et des p'tits pains pour toi.
Alors qu'elle cherchait dans son sac, un des gardes pas trop loin de là s'approcha d'elle pour donner un grand coup sur les provisions de Sophie au détriment de celle ci.
Garde (l'attrapant fermement par le poignet): On ne nourrit pas les prisonniers, petite fi-fille, sinon je vais te pendre comme lui, la tête en bas.
Sophie: Mais ARRÊTEZ VOUS M'FAITES MAL !
Elle donna alors un coup sur le tibia du garde qui lâcha prise un instant.
Meredith: C'est pas vrai ! (essayant de se dégager) LAISSE LA TRANQUILLE!!!
Le garde avait rattrapé Sophie qui criait maintenant en se débattant. Meredith était vraiment en colère. Non seulement c'était de sa faute et il ne pouvait rien faire, mais en plus la foule ne réagissait pas de peur de se faire arrêter.
Étranger: Lâchez cette fillette toute suite !
Garde (de mauvaise humeur) : Quoi?
Étranger: JE répète, lâchez cette jeune fille toute suite ! ( pointant son arme sur l'homme suivi d'un groupe de personnes étrangement habillées comme lui )
Mal à l'aise l'homme lâcha son ''revolver''(3) et Sophie en profita alors pour accourir vers Meredith.
Garde ( retrouvant la voix ) : Non de non ! Qui êtes-vous pour me donner des ordres et contester notre autorité ?
Stac: Je suis le Sergent Stachouse, et voici le Lieutenant Cadman, le Docteur Yamato et le Docteur Vanier. Nous sommes en mission diplomatique sur cette planète.
Mais le Sergent Stachouse fut interrompu par le cri étouffé de Cadman.
S. Stac: Que se passe-t-il Lieutenant ?
Cadman: HO mon Dieu! Sergent, c'est le Docteur McKay ! ( se dirigeant vers Meredith ).
S. Stac (se retournant) : Lieutenant, de quoi…. (remarquant le docteur) Ho …...shit...
Cadman (regardant Meredith dans les yeux, visiblement très inquiète ) : Rodney, comment ça va? Je suis tellement heureuse, on vous pensait tous ….
Meredith ne comprenait pas du tout ce qui ce passait, il en perdait des bouts. En fait il avait tellement la tête qui tournait par la faim et par la fatigue qu'il avait peur de s'évanouir. Est-ce que cette femme venait de l'appeler Rodney? Qui était le Docteur McKay?
Scram (arrivant): Que faites-vous ? Ce type est mon prisonnier.
S. Stac: De quoi vous parlez, c'est un de nos hommes!
Il s'en suivit alors une dispute que Meredith ne put suivre tant il avait mal à la tête. Avant de tomber dans les vapes il pouvait entendre Sophie à côté de lui :
Sophie (chuchotant) : Ne t'inquiète pas Meredith, mon frère va venir te sauver j'te l'promet, il est en chemin.
OoOoOoOoO
À suivre
(1) Dans l'épisode de Masse Critique Teyla chante merveilleusement lors d'une cérémonie funèbre.
(2) Trodivore je l'ai inventé mais c'est comme des crocodiles royaux
(3) ok c'est le style médiéval avec des revolvers de western en tout cas c'est un autre monde compris.
