Hetalia n'est pas à moi (heureusement sinon imaginez le foutoir que ça serait XD) mais ces pauvres OCs martyrisés sont les miens. Je les plains.
Sortez la boîte à mouchoirs si vous êtes une Madeleine. Ou pas, comme vous voulez.
Paris
Capitale.
Ce mot désigne tout et rien à la fois. Il est la capitale, cœur de France. En théorie du moins. Il est dans une position bâtarde, il n'est pas Nation et n'est pas simplement une ville.
Il est roi et paysan à la fois. Riche et pauvre, savant et ignorant, compréhensif et indifférent, doux et violent.
Si seulement quelqu'un pouvait le délivrer de son fardeau, lui condamné à regarder les autres s'élever avant de retomber sèchement, voir la déchéance et la disparition de ses infortunés camarades.
Non.
Il n'est pas comme eux. Il les voit de loin, il leur parle, il les touche. Mais c'est différent. Il est différent.
Alors il regarde et attends. Parfois l'un d'entre eux s'élève presque à son niveau, assez pour pouvoir l'ébranler.
Pitié, faite que l'autre prenne ma place…
Et puis l'instinct de survie reprend le dessus. Cet instinct repousse l'intrus, le force à ne pas quitter son piédestal, son promontoire qui lui permet de tout voir, tout savoir mais qui ne lui permet pas de tout faire pourtant...
Immobile, figé, incapable d'agir.
Son trône est maudit. Il ne pourra pas le quitter tant qu'on ne l'aura pas tué. Alors il attend et observe avec un calme froid ceux qui grimpent jusqu'à lui. Lequel sera sa perte?
Lequel prendra ma folie et m'offrira la liberté ?
Il repousse ceux qui s'opposent à lui, défend son pouvoir. Parce qu'il n'a pas le choix. L'instinct, encore. Le souffle de vie qui l'anime, son cœur crie à la trahison lorsque son esprit commande à son corps de se défendre. Il ne sait pas, ne sait plus où s'arrête sa volonté et où commence son instinct. Alors il ferme les yeux et attend.
Les siècles et les guerres passent sans que rien ne change.
Paris est toujours là. Paris demeure. Paris éternelle.
Eternellement seul...
