Le silence régnait dans les bureaux du NCIS on n'entendait que le bruit des doigts frappant les touches des claviers d'ordinateurs, les agents spéciaux McGee, Dinozzo et David rédigeaient leurs rapports pendant que l'agent Gibbs les observait, un petit sourire sur les lèvres ; McGee paraissait très concentré et Ziva pestait contre ces abréviations militaires auxquelles elles ne comprenait rien.
Le regard de Gibbs dériva et s'arrêta enfin sur DiNozzo, « le magnifique DiNozzo » pensa t il.
Cela faisait quelques temps déjà que Gibbs s'était rendu compte que les pensées qui lui traversaient l'esprit quand il regardait son agent ou qu'il pensait à lui n'avait rien à voir avec les pensées qu'il aurait du avoir envers un collègue ou même un ami. Il se savait attiré par Tony et se demandait même s'il n'était pas entrain de tomber amoureux de lui.
«Arrête ça tout de suite ! » se morigéna t-il « tu es pathétique et de tout façon tu n'as aucune chance avec un Don Juan pareil. »
Comme s'il avait senti son regard sur lui Tony leva les yeux de son écran d'ordinateur et croisa le regard bleu ciel de son patron ; Il fut surpris par l'intensité de ce regard sur lui et ne sachant que faire sourit timidement.
« Quelque chose te faire rire DiNozzo ? » grogna Gibbs.
« Euh non boss… » répondit Tony un peu surpris par le ton agressif de son patron il n'avait pourtant rien fait de mal de toute la matinée.
« Alors arrête de sourire bêtement et finit ton rapport ! »
Mc Gee et Ziva qui avaient relevé la tête pour suivre l'échange entre les deux hommes sourirent devant la tête de DiNozzo avant de vite se remettre au travail suite au regard que leur lança Gibbs. Tony en soupirant reporta lui aussi son attention sur son écran d'ordinateur.
«Pourquoi tu lui as parlé comme ça » pensa Gibbs mais au fond de lui-même il le savait très bien il avait été surpris quand il avait croisé le regard de Tony et il avait eu peur, oui peur que Tony y voit quelque chose, qu'il comprenne ce que Gibbs ressentait pour lui ; Alors il avait fait ce qu'il faisait toujours quand il se sentait pris au piège, il lui avait hurlé dessus.
Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose à Tony, peut être même s'excuser mais il fut couper par la sonnerie de son téléphone.
« Gibbs… Très bien j'arrive » marmonna t il.
« Une nouvelle affaire boss ? » demandèrent les 3 agents en chœur déjà prêts à prendre leurs affaires et ravis de pouvoir échapper à la paperasse.
« Non la directrice veut me voir. Finissez vos rapports et dépêchez vous je veux les voir sur mon bureau quand je reviendrais ! » cria t il tout en grimpant quatre à quatre les marches menant au bureau de la directrice Sheppard.
