HPMG : Livre 7 : Apocalypse :
Chapitre 1 : Les 5 filles du Mage :
Obscurité
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Humidité
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Douleur
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Puanteur
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Froideur
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Pleur
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Tristesse
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Peur
Harry courrait, sauté par-dessus des chaises, il fuyait, oui, il fuyait le manoir des Malefoy comme il n'avait jamais rien fuit, comme si le diable lui-même était à ses trousses. Que venait-il de faire, il n'arrivait pas à y croire. C'est comme si pendant un bref instant, il avait été possédé par une cruauté infâme…Fleur était bien devenu une allié de Voldemort, elle portait l'enfant de ce mage noire…pensé au fait que elle et Tom avait pût… Harry n'avait put se contrôler.
Il avait jeté un sort Atlante, qui le rapprocherait de l'être qu'il aimait, et alors qu'il aurait fallu des mois pour l'apprendre, Harry n'avait eut qu'à faire 1 essai pour réussir, tellement obnubilé par sa Fleur, qu'on lui avait prise. Dumbledore n'avait rien fait, le salop, personne n'avait rien fait, même pas Remus ou Sirius. Mais il pouvait la sauvée, si elle le voyait, elle se rappellerait de lui. Malheureusement, Harry avait tors, et celle-ci était bien devenu la Reine des Ténèbres, froide et distance caché sous un long voile noire…
Il fut pris de folie, voir son ventre rond, enceinte, alors qu'il aurait tant aimé être lui, le père…il s'était élancé en avant, et avait ouvert le ventre de sa fiancé, au ventre, là où il y'avait cet enfant, celui de Voldemort… Et puis il s'était écroulé au sol, pris de sanglots, il avait pris dans ses bras le corps ensanglanté de Fleur, la serrant forte contre elle. Elle mourut quinze minutes plus tard, dans la douleur la plus atroce possible…
Et il avait continué de pleurer, mais un mangemort, passant par là, entendu ses pleurs, et dès qu'il le vit, il fut pris de terreur. C'est vrai qu'il était censé être mort…à moins que Voldemort ait mis dans la confidence ses mangemorts, mais cela aurait surpris Harry. Ce dernier avait dût alors se relever, et fuir à toutes vitesses, laissant le corps sans vie de Fleur au sol, comme un vieux chiffon difforme. Le cri, ou plutôt le hurlement que poussa Voldemort, força Harry à utiliser les capacités bestiales en lui, son pas devint plus grand, accélérant sa course.
Mais dans le dédale de couloirs, Harry se perdit rapidement, effectivement, il n'avait pas eut à faire le chemin inverse pour rejoindre Fleur. De plus, à chaque croisement, des mangemorts déboulaient, ne laissant à Harry aucun tant mort pour utiliser le sort des 4 points, qui demandait de ne pas bouger pour être effectué. Alors il continué sa course folle à travers le manoir Malefoy, des dizaines et dizaines de mangemorts à ses trousses. Il sauta par-dessus une rambarde et atterrît 10 mètres plus bas dans le Hall d'entrée, la chance était avec lui…Les mangemorts prirent tous l'escalier…sauf un, qui croyant peut être que si Harry avait réussi, lui aussi il le pouvait, arriva en effet plus rapidement que ses amis mangemorts, sauf qu'il s'écrasa contre le sol, et mourût sur le coup, vertèbres et dos entièrement brisé.
Un sourire exaspéré étira les lèvres d'Harry qui ouvrit les portes et…s'arrêta net. Devant lui se trouver cinq magnifiques baguettes pointées vers lui. Lucius Malefoy, le maitre de maison, Lord Voldemort, le maitre tout court, Severus Rogue le maitre des potions, et deux autres mangemorts, cagoulés et surement insignifiant, peut être gardaient-ils la porte, tout simplement.
« Harry, quelle gentillesse de déjà nous rendre visite alors que tu rentres tout juste de ton voyage. Tu dois être fatigué, je suis sur que Lucius sera ravie de te loger provisoirement…dans les cachots. » Dit cet homme plein de rage.
« Trop serviable » grimaça Harry.
Les deux portiers s'avancèrent vers Harry, lui retirèrent sa baguette et l'emmenèrent vers les cachots. Deux mangemorts, Harry pouvait facilement s'en débarrasser, même sans magie. Malheureusement, Voldemort ordonna à une cinquantaine de Mangemorts de le surveiller.
« Je n'aimerais pas que tu te sentes seul Harry. » déclara ensuite Voldemort avant de se retirer, accompagné de Severus et Malefoy père.
Il fut jeté avec dureté dans un cachot, et Harry savait bien que Voldemort ne pourrait s'empêcher de le torturer avant de le tuer, c'est sa chance d'avoir son ennemi enfin à sa merci. Il n'allait pas s'en empêcher. Harry, bien que n'ayant plus de baguette, devait tout faire pour, si il ne pouvait s'échapper, pouvoir se défendre contre Voldemort.
Les graphèmes lui vinrent alors en l'esprit. La magie des étoiles étaient la magie parfaite pour monter une défense que même Voldemort ne pourrait défaire, à moins de s'y employer à plein temps et y mettre toute son énergie. Les graphèmes étaient les représentations des étoiles, si il arrivait à mêler un Lokk (sortilège dans lesquels on utilise les Graphèmes en les mélangeant, ce sont des lettres qui forment un mot) et un Galdr ( les graphèmes sont des mots qui forment une phrase), il arriverait, sans sa baguette, à créer une défense ultime que même Voldemort ne pourrait briser en moins de un mois, et d'ici là, Harry espérait juste avoir une ouverture pour s'échapper, ou qui sait, recevoir de l'aide.
Il fallait donc qu'Harry créer d'abord le Lokk du Heaume de Terreur, en mêlant Huis fois le graphème Elhaz à lui-même, sur le sol sous ses pieds, en le gravant. Harry fouilla donc le taudis et trouva une roche légèrement coupante. Harry l'empoigna et traça les Huit graphèmes d'Elhaz, sur le sol sous ses pieds. Il dût y mettre son temps, car tracer huit graphèmes dans le noir, ce n'était pas évident, surtout que si un seul des huit graphèmes étaient mal tracés pour que le Lokk ne fonctionne pas. Cela donné, les Huit Elhaz fondu, un nouveau graphème, une étoile à huit branches, chacune se terminant en trident : Ægishjamur. Mais alors qu'il aurait dût s'arrêter là et activer la protection, il reprit le nouveau Graphème, Ægishjamur et forma avec : l'Armure d'Elhaz, il traça autour de l'étoile à Huit branche six fois Ægishjamur et se releva, se plaçant au centre de ce méli-mélo d'inscription, qui bien que ressemblant à des runes, n'avait rien de commun aux runes.
« Par le pouvoir d'Erda et Kari, Rind, Hir et Loge, Ægishjamur devant, Ægishjamur derrière, Ægishjamur à gauche, Ægishjamur à droite, Ægishjamur au-dessus, Ægishjamur au-dessous, Ægishjamur protège moi ! ALU ! »
L'étoile à huit branches bleuit, se dissipât dans toutes les branches, puis dans les six nouveaux graphèmes Ægishjamur, où la lueur devint blanche, éclair le cachot d'une lueur vivace. Deux boucliers s'élevèrent, le blanc en première ligne, le bleu en seconde ligne. Sous ses pieds, un tapis bleu ciel s'étira, partout autour de lui il était protégé, dans sa bulle. Aucune attaque, physique ou magique, ne pouvait mettre à l'épreuve de ce bouclier ultime. Harry se posa au sol, et plus tranquille qu'en arrivant, s'endormit. Avoir pratiqué la magie des atlantes lui avait fait oublier pendant un temps la mort de Fleur, mais cette nuit là, ses cauchemars furent particulièrement horribles pour le lui rappeler.
Le lendemain, il fut réveillé par un grésillement. Il sursauta et se remit sur ses jambes. Il pût voir alors Voldemort promené sa baguette sur son bouclier blanc étincelant.
« Cela fait près d'une heure que je cherche à briser ce bouclier Harry, et je n'ai toujours pas trouvé, ni de faille, ni ne sait comment briser le bouclier. Quel est cette magie Harry. Et qu'est ce que tu es devenu. Je ne l'ai pas remarqué, mais ton corps n'est plus le même. »
« Tu ne trouvera aucune faille dans le bouclier Tom, et il te sera impossible de le briser. Ne cherche même pas à essayer, à moins que tu aies du temps à perdre. Pour le changement, disons que ton idéale Toms, je l'ai atteint moi aussi. Le temps n'as plus aucune emprise sur mon corps. »
« Alors tu as atteint l'immortalité Harry Potter » dit Voldemort en levant la tête. « Notre combat aurait été un duel divin alors…nous ne sommes plus de simples mortel comme Dumbledore. De toute façon, tu veux le tuer aussi je crois, tu veux tuer tout le monde, tu es bien plus dangereux que moi, sauf que personne ne le sait. »
« Tu as fait de moi ce que je suis, puissant et admiré de tous pour te combattre, sans toi, j'aurais surement été un sorcier tout à fait banale. » répliqua Harry.
Voldemort colla ses bras le long de son corps, énervé de voir autant de résistance chez son ennemi. Il se dirigea vers la porte, et dit avant de claquer la porte :
« Crève de faim, ça sera long et douloureux… et même si cela prend un moins, tant pis, je ne peux imaginer pire torture pour toi. »
Il était arrivé dans ce monde le premier avril, et désormais, cela faisait si longtemps qu'il était là que le temps n'existait plus, il était peut être là depuis deux semaines ou des années, il serait incapable de s'en souvenir. Il ne reçu aucune visite, que ce soit de mangemorts ou de Voldemort. Harry était seul, et personne ne viendrait apparemment l'aider. Il passa sa main dans sa légère barbe. Son Lokk et son Galdr était toujours aussi efficace, mais lui-même commençait à faiblir, il n'avait plus mangé depuis si longtemps, et bien qu'étant vampire, il savait qu'il atteignait sa limite.
La porte s'ouvrit alors avec fracas. Harry releva la tête et vit entrer cinq femmes dans la pièce, Harry ne vit pas leurs visage car la lumière venant du couloir était caché par leurs corps. Néanmoins, ses sens de magicien ne trompait pas, ce n'était pas des sorcières, pourtant, de la magie coulait en elles.
« Baisse le bouclier, nous sommes là pour te sauver » s'exclama une des femmes.
Harry, se disant que de toute façon, il ne pouvait pas être dans un problème pire que celui-là, brisa son Galdr et son Lokk. Les boucliers tombèrent et la magie se dissipa dans l'air. Harry poussa un soupir de fatigue et s'écroula au sol.
« Aniya et Athya, soulevez-le, on doit y aller le plus rapidement possible. » déclara la même femme. Deux autres femmes, Aniya et Athya s'avancèrent et le prirent par-dessous les épaules.
« Qui êtes vous ? » demanda Harry d'une voix hésitante.
« Des amies, on va te sortir de là, je suis Meliya, celle qui t'aide sont Aniya et Athya, et celle qui surveille la porte sont Melaïe et Senna. Allons-y maintenant. »
« Merci, qui que vous soyez en tout cas, merci. » ajouta Harry avant de perde à moitié connaissance.
Les 5 filles et Harry s'en allèrent donc, et remontèrent les marches avec lenteur, prenant soin d'Harry. Néanmoins, elles semblaient connaître le chemin pour sortir, ce qui n'était pas un mal, loin de là. Elles empruntaient les couloirs sans hésitation aucune et arrivèrent devant une petite porte, qui ouvrait apparemment sur le dehors du manoir. C'était une entrée moins fréquenté que la porte principale.
« On pars sans dire au revoir ? » déclara une voix amusé en entrant dans la pièce. Harry, reprit connaissance en entendant la voix de Tom, la pièce était tout simplement une cuisine.
« Oui, et vu le service de chambre déplorable, je ne pense pas payer toutes mes nuitées. » répliqua Harry, les filles, à côtés, esquissèrent un sourire.
« Je vois que tu as reçu de l'aide de jolies jeunes filles, je me demande qui elles sont, ne me craigne-t-elle donc pas ? » déclara Tom avec vanité qui fit froncer le nez aux cinq filles.
Un voile sombre apparut entre Voldemort et ses « hôtes ». Harry fit un petit sourire, tenant dans sa main sa baguette magique. Ils en profitèrent pour fuir de la bâtisse. Dans le parc à la française des Malefoy, ils virent leurs salut au loin, la grande grille en fer forgé des Malefoy. Petit accroc, ils y'avait une centaine de Mangemorts entre la grille et eux.
« Pas de panique, ils devraient bientôt arrivés » déclara Meliya avec conviction. « Continuons d'avancés. »
Lentement, ils reprirent leurs marches dans cette nuit chaude et agréable de juin. Voldemort apparut devant ses mangemorts, et donc devant eux. Ils s'arrêtèrent. Meliya regarda le ciel et eut un sourire confiant. Il y'eut un sifflement et une petite hache, sortit de nulle part, fracassa le crâne d'un mangemort en deux. A sa suite, d'autre hache et de flèches noires s'abattirent sur les mangemorts et leurs maitres, complètement estomaqué par des ennemis qu'ils ne pouvaient voir, caché dans les arbres et les montagnes qui bordaient le manoir Malefoy. Néanmoins, les sortilèges de protection firent rapidement leurs apparition et les nués de flèches et d'haches se stoppèrent sur un cri qu'ils entendirent d'ici.
« De l'elfique » murmura pour lui-même Harry.
L'attaque à distance des elfes et des nains avant réduit de moitié les effectifs mangemorts, ce qui prouvait à Harry que la magie ne faisait pas tout. Restait toujours le problème des cinquantaines de mangemorts encore présent, et surtout de Voldemort. Mais alors qu'Harry commençait à désespérer, le destin lui donna tort. Un nuage de brume se leva et quand il se dissipa, une armée hétérogène apparut. Vampire enveloppé dans leurs cape de soie, Haut-elfe dans leurs amures blanches et brillante, maniant aussi bien la magie que l'épée, elfe noire, furieux combattants, nains du chaos et nains se mélangeait ensemble, secouant leurs armes les unes contre les autres, prêt au combat, mais aussi des atronach de feu, de glace et des tempêtes. Tous les peuples et races avait répondu à son appel au nom de la liberté contre l'oppression des sorciers sur les autres races.
Une armée d'environ mille homme, prêt à le défendre, lui. Harry en pleurait limite de joie.
Il sentit soudainement une main sur son épaule. Il tourna la tête avec difficulté et vit Almaguë, qui lui souriait avec décontraction.
« Mae govanen Harry ! » s'exprima en elfique Almaguë. « Bois ce breuvage, ton mois de captivité à dut t'affaiblir, il te rendra force et pouvoir.
« J'y ais donc passé un mois dans ces infâmes geôles, que de temps perdu, merci d'être venu, j'ai joué au con en voulant sauver à tout pris Fleur, alors qu'elle était définitivement perdu, et le pire, c'est que j'ai douté en mes propres amis. » déclara Harry, en acceptant la fiole, qui contenait sans toute vraisemblance du sang.
« On fait tous des erreurs un jour Harry, même toi tu n'en n'es pas exempt. » lui répondit-elle en le prenant par les épaules, le soutenant.
Harry but ce que contenait la fiole, et sentit aussitôt force et magie dans ses veines, comme des fleuves qui avaient autrefois étaient asséchés et qui auraient retrouvé toutes leurs vigueurs. Il se sépara du soutient apporté par Almaguë et se dit qu'il était temps d'avoir une discussion avec Tom, et de lui en faire baver de son mois de captivité.
Le combat, il n'avait pas commencé, tous attendait un ordre de leurs chefs réciproque, alors ils se regardaient, se défiant par des hurlements et des épées levés, tandis que les mangemorts faisaient crépiter leurs baguettes. Des hourras se firent entendre quand Harry traversa ceux qui étaient venu l'aider, les remerciant chaudement tout en avançant. Ceux qui était devant était les Hauts-elfes, et Harry en savait bien la raison, leurs magie protectrice était tout simplement formidable, et leurs boucliers n'avaient aucun mal à résister aux impardonnables, même celui de la mort. Harry posa son bâton sur le sol et s'appuya légèrement dessus. Il n'était pas en forme pour un combat éprouvant, mais suffisamment pour une joute verbale et quelques sorts.
« Avoue ta défaite Tom, 1000 contre 50, tu n'as aucune chance de gagné » déclara Harry avec un sourire satisfait.
« Je dois m'avouer surpris Harry, tu n'es pas sans ressource, mais la prochaine fois, ne t'inquiète pas, ce sera moi le plus puissant, et tes alliés tomberont sous ma baguette pour t'avoir suivit et une fois vaincu, je les exterminerais tous jusqu'au dernier. » répondit Voldemort, très contrit de devoir avouer sa défaite.
« Encore faut-il que tu gagnes Tom, et cela, crois le bien, rien est jouer d'avance. Le Manoir des Malefoy n'est plus ta maison, et les maitres de maison ont je pense assez de ta présence en leurs demeures, toi qui n'est qu'un simple sang mêlé, née de père moldu et de mère sorcière, c'est pire que moi, car moi, au moins, ma mère était une sorcière, et mon père descendait d'une grande lignée, mais toi, toi, tu n'es rien d'autre qu'un enfant née de sang sorcier et moldu, alors selon tes propres lois, tu devrais mourir, mais ça, je suis sur qu'aucun de tes chers mangemorts ne le savaient. »
« Tais-toi, impudent ! Je te ferais la peau, Potter, je te le jure par Salazard, tu seras mort ! »
Voldemort leva son bâton vers le ciel et un jet en jaillit. Il y'eut comme un bruit de verre brisé et Voldemort et ses mangemorts s'en allèrent en transplanant. Enfin, deux ne transplanèrent pas et jetèrent leurs baguettes au sol avant d'enlever leurs masques. Lucius Malefoy et son fils, Draco, étaient restés, défiant le maître.
« Tu es enfin revenu Harry, il était temps, tu-sais-qui commencer à prendre du pouvoir en ton absence » déclara Draco en approchant. Ils se serrèrent l'un contre l'autre, ravi de se retrouver.
« Tu as convaincu ton père d'être de mon côté ? » demanda Harry avec un sourire éclatant.
« En fait, je dois avouer être aussi surpris que toi qu'il soit resté. » avoua Draco, un peu penaud.
« Vous connaissez les risques Lord Malefoy, à défié Tom. » dit Harry à l'encontre du père de son meilleur ami.
« Savoir que Voldemort est un simple sang mêlé m'as aussi bien convaincu que dans tes nouveaux pouvoirs et par l'une des premières défaites de Voldemort. De plus, je suis chez moi ici, car comme vous l'aviez si bien dit Lord Potter, c'est ici ma maison, et non celle de Voldemort. Je vous tire donc mes respects, et sachez que ma famille est à vos côtés. »
« Merci My Lord, cela me fait très plaisir de voir le père de mon meilleur ami à côté de moi que contre moi. Je pense que les Hauts-elfes pourront sécuriser votre Manoir afin que Voldemort et ses mangemorts ne puisse se venger de vous. » Déclara Harry en se tournant vers ses derniers. Ceux-ci hochèrent de la tête et commencèrent immédiatement leur travail.
Harry soupira et se retourna vers les cinq filles, qui étaient légèrement en retrait, le regardant avec…un peu d'hésitation. C'est en tout cas ce que pensais Harry. Il s'approcha d'elle et les regarda, leurs visages lui rappelait quelques choses.
« Qui êtes vous ? » répéta Harry.
« Notre mère voudrait te parler en premier » répondit Aniya en se triturant les doigts.
« Je vois, conduisez-moi à elle alors, je vous suis. J'ai vu assez de ce manoir de toute façon. » Ajouta Harry d'un ton désabusé.
Les cinq filles s'approchèrent d'Harry et disparurent dans un faisceau lumineux. Ils apparurent dans un jardin, au pied d'un pommier dont les pommes abondaient. Autour de lui, Harry ne vit rien d'autre qu'une immense plaine avec ci et là des arbres sauvages et des buissons épineux. Seul le pommier semblait avoir été façonné par l'homme. Soudainement, l'écorce de l'arbre se tordit de l'intérieur. Il connaissait ce phénomène…
La corrélation fit comme une explosion dans le cerveau d'Harry, et il regarda d'un nouvel œil les cinq filles. Ses filles….ses enfants. Voilà pourquoi il y'avait un air de déjà vu, elles ressemblaient beaucoup à Aïtae, et lui-même ressemblait beaucoup à elle. C'était pour cela qu'elles se sentaient si gêné. Elles sauvaient leurs pères, qui avaient 3 années de mois qu'elles. Un corps féminin se dégagea du tronc.
« Aïtae ! »
« Harry ! »
Ils se jetèrent dans les bras l'un de l'autre, se serrant affectueusement, plus Aïtae qu'Harry, pour qui cela ne faisait qu'un mois, hors elle, cela faisait vingt longues années. Ils se séparèrent et se regardèrent…et Harry se prit une gifle par Aïtae. Harry passa une main douloureuse sur sa joue.
« Pour m'avoir fait attendre un mois de plus » dit-elle simplement, les larmes aux yeux.
Harry ne chercha pas d'excuse et la pris dans ses bras, lui caressant les cheveux. Derrière eux, les cinq filles regardaient avec bonheur les retrouvailles de leurs parents.
« Alors, raconte-moi tes vingt ans ici ? » demanda Harry en s'asseyant sur l'herbe, à côté d'Aïtae.
« Long, est seule dans ce beau paradis que tu m'as offert. J'ai accouchée de nos enfants ici, seule. Je l'ai est éduqué seule mais je ne peux pas t'en blâmer, je savais à quoi m'y tenir quand j'ai su que j'étais enceinte. » Dit Aïtae d'un ton miséricordieux.
« Je suis tout de même désolé de t'avoir laissé seule et abandonné Aïtae, et il va falloir rattraper le temps perdu, bien sur. Mais sinon, je croyais que les Atlantes étaient peu fertiles ? Et tu me fais cinq enfants, jumelles. »
« Le destin en a voulu ainsi, et tu seras bientôt pourquoi ils nous à légué ces cinq enfants. » déclara Aïtae avec un petit sourire en coin.
« Allez ! S'il te plait, dis le moi » demanda Harry avec une moue enfantine. Aïtae éclata de rire, mais ne dis rien pour autant.
« Alors, elles ont l'air charmantes tes enfants » dit Harry, qui avait un peu du mal à se faire à l'idée d'être père, à 16 ans, et que les enfants, en ait 19, un peu dérangeant quand même, mais bon, Harry ne faisais rien comme les autres, ils le prouvaient encore une fois.
« Ce sont les tiens aussi » remarqua avec justesse Aïtae en le regardant du coin des yeux.
« Avoue, c'est dur de se retrouver père à 16 ans, et avoir des enfants qui en ont 19 » se défendit Harry. « Mais ce n'est pas pour ça que je les renies… »
Harry tomba soudainement à terre, comme endormi. Dans son cerveau, il recevait des vues aériennes de Poudlard, plus principalement de la tour d'astronomie… Il vit Dumbledore, seul contre cinq mangemorts et surtout, Moon, qui pointait sa baguette vers le directeur, qui semblait bien affaibli. Plus inquiétant encore, il vit Maria allongé sur le sol, inerte. Apparemment, Voldemort avait vraiment pris beaucoup de pouvoir dans son absence pour se permettre d'attaquer Poudlard.
Harry ouvrit les yeux sous les regards d'Aïtae et de ses enfants, qui semblaient inquiet.
« Les vacances sont finies, faut que j'aille sauver Dumbledore, je veux le tuer moi-même. » déclara seulement Harry.
« On vient avec toi ! » dirent les cinq femmes avec un synchronisme assez dérangeant.
« Heu, ouais, je n'ai pas vraiment le choix de toute façon, déjà qu'avec Aïtae, c'était galère, alors avec cinq femmes en plus, je suis KO » déclara Harry en secouant la tête. « Bon, tenez vous à moi, on doit se rendre directement à Poudlard, et ça, je ne crois pas que votre mère vous l'ai enseignés.
Harry et elles formèrent un cercle et se tendirent la main, Harry fit un petit pas de danse folklo et fit un petit pas en avant. Il disparu, et emporta avec lui ses filles et leur maman, laissant une grosse pierre émeraude derrière eux. Ils apparurent sur la tour nord, celle d'astronomie derrière les mangemorts, qui s'amusait toujours de voir un Dumbledore à genoux et faible.
« Hey les gars, devinez qui est revenu pour vous botter les fesses. » s'exclama Harry. Les mangemorts sursautèrent et se retournèrent vivement.
« Toi ! » s'écria une voix féminine, Bellatrix sans aucun doute. « Tu devrais être dans nos cachots en train de crever de faim. » ajouta-t-elle avec haine.
« Malheureusement pour votre maitre, je me suis libéré, et je l'ai banni du manoir des Malefoy. Il est sans domicile fixe je crois pour le moment. » Dit Harry avec un rictus amusé.
« Et les six putes que tu traînes derrière toi, ce sont toutes tes amantes » dit une voix gravuleuse. « Nous n'avons pas été présenté je crois, je suis un collègue, Fenrir Greyback, chef des loups-garous. »
Harry tourna son regard vers lui, implacable. Greyback était l'archétype du loup-garou, même sous forme humaine. Il avait entendu parler de lui, et pas vraiment en bien. Harry rangea sa baguette et poussa un hurlement, en se transformant. Greyback se lécha les babines, et au plus grand étonnement de tous, se transforma lui aussi en loup-garou, alors que la pleine lune était dans encore dix jours.
« Capturez les autres, et sauvez ce vieux crouton de Dumbledore les filles » déclara Harry avant de se jeter sur Greyback, la gueule grande ouverte, essayant de morde à la gorge de son adversaire.
Après une courte épreuve de force, Harry fut repoussé violement contre le mur. Harry se releva aussitôt et tourna autour de Greyback, cherchant une faille, mais celui-ci semblait être un habitué de ce genre de combat. Il avait dût tuer quelques loup-garou réfractaire sans aucun doute. Il y'eut une explosion, Greyback regarda le combat de ses amis mangemorts, Harry en profita et le percuta violement dans le ventre et sous le choc, passèrent par-dessus la muraille, et entamèrent une longue chute.
C'était à celui qui se retrouvait dessus l'autre qui sortirait vainqueur et surtout vivant. Harry donna des coups de griffe sur le torse du loup et du sang jaillit. Il planta ses griffes dans le corps de Greyback (qui était sous lui) et essaya de lui morde à la gorge, mais celui-ci arrivait à se contorsionner afin d'éviter la mort. Le sang qui jaillissait des blessures de Greyback atteignirent les yeux d'Harry, qui fut légèrement aveuglé. Greyback en profita pour se trouver au dessus d'Harry. Ce dernier se cramponna au corps du loup-garou et donna des coups de têtes afin d'affaiblir son adversaire. D'un coup de patte, Greyback assomma à moitié Harry, qui réussit néanmoins à éviter la mort en lâchant Greyback. Il esquiva ainsi à la gueule grande ouverte de Greyback.
Harry eut une idée soudaine (pourquoi ne pas y'avoir pensé avant se dit Harry) et freina brutalement sa chute grâce à la magie, qui, même sous forme non-humaine, il arrivait à utiliser (même si c'était plus dure et fatiguant). Il se prit violement la masse de Greyback et profita de la vitesse du mouvement pour broyer la gorge de Greyback. Il en profita pour boire un peu de son sang, afin de soigner ses blessures, anciennes et nouvelles, et surtout pour préparer l'atterrissage qui vint très rapidement.
La douleur, inimaginable, même pour Harry, et il dût attendre cinq longes minutes avant de se lever, le temps que sa magie et son état de vampire lui ressoude tous les os un par un. Il se leva d'un pas chancelant, et regarda vers le ciel. Les éclairs s'étaient arrêtés. Harry se dirigea vers la porte de Poudlard, tandis qu'il pensait qu'il avait besoin d'un minimum de repos. Mais le bon dieu ne voulait pas et la porte s'ouvrit avec fracas et devant lui se tenait une petite quinzaine de mangemorts, qui semblait fuir le château le plus rapidement possible. En effet, derrière eux se précipitait l'ordre du phénix et quelques élèves comme Weasley ou Granger.
« Vous êtes gentils et vous posez tous vos baguettes au sol » dit Harry, tentant d'échapper au combat, et sinon, d'attendre le soutient des sorciers de l'ordre. Il n'était pas chaud pour un duel en ce moment, mais plus d'un bon lit.
Les mangemorts se regardèrent, se défiant les uns les autres de poser leurs baguettes. Ils levèrent leurs baguettes et jetèrent une nué de sort sur Harry qui eut tout juste le temps de lever un bouclier, petit problème, l'endoloris ne fut pas du tout arrêter par son bouclier, qui contrait les sorts de niveau moyen. L'endoloris ne fut pas assez fort cependant pour le faire plier, il n'esquissa d'ailleurs aucun geste, ce qui désespéra un peu les mangemorts, qui savait très bien la douleur des endoloris.
C'est à ce moment qu'apparut l'ordre du phœnix qui prit à revers les mangemorts, qui les avaient semble-t-il oublier. Ils furent donc facilement capturés vivant, et bien sur, tout le monde regarder désormais celui qui était censé être mort. Sirius étant surement meilleur comédien, il se précipita vers lui, les larmes aux yeux, criant son bonheur de la voir en vie, savoir comment il avait put échapper à l'explosion du véhicule tout en effectuant une danse de joie des plus ridicules. Harry éclata de rire et alla rejoindre Remus, qui fut moins expressif, mais tout aussi bon dans son rôle.
« Le directeur me dit de te dire merci, et que Maria va bien » ajouta-t-il.
« Va falloir que je lui parle à ce propos, j'aimerais bien savoir pour... » Il fut interrompu par le saut spontané de ses cinq filles dans ses bras, qui apparemment, semblait heureux de le voir en vie. Aïtae se retint de faire de même devant tout le monde, semblant comprendre qu'il avait déjà eu son quota de honte. En effet, tout le monde le regardait, se demandant qui était toutes ses magnifiques déesses dans le bras d'un seul homme.
« Un peu de tenu les filles » grogna Harry.
« Oui Papa » répondirent-elles, la bouche en cœur. « Oups » ajoutèrent-elles en se rendant compte du monde autour d'elle.
« Potter, explique-moi comment tu peux avoir des filles qui semblent aussi âgé que toi » demanda une voix qu'il pouvait reconnaître entre mille.
« Salut Granger, ça va, oui et toi. Tu ne m'as pas manqué, au revoir » déclara d'un ton cassant Harry. « Les enfants, pour la peine, vous irez au lit tout de suite ! » ajouta Harry en se retournant. Bien qu'il ait le ton d'un homme énervé, son regard pétillait de joie.
TO BE CONTINUED….
NDA : Et voilà le premier chapitre du dernier tome de la série, la fin approche . J'espère que malgré l'attente, vous répondrez tous présent et m'enverrez plein de review :D Merci de votre présence, et a
