Bonsoir à tous! Voici un petit OS relatant un échange entre Albus et Minerva. C'est une lettre qu'envoie notre cher directeur à son amie avant sa mort. J'espère respecter le caractère d'Albus, c'est la toute première fois que je le mets en scène et je suis souvent maladroite!
Harry Potter et ses personnages ne m'appartiennent pas.
En vous souhaitant une agréable lecture.
« Chère Minerva,
Je n'aime guère utiliser cette forme de communication, vous savez quelle importance à la communication orale j'attache, mais je n'ai pas le choix malheureusement. C'est donc en désespoir de cause que je vous écris cette modeste lettre pour vous témoigner mes adieux. Ne sortez pas déjà les mouchoirs, chère amie. Nous nous reverrons sous peu, dans un monde que je pense sera meilleur que celui sur lequel nous vivons tous. Je devine que vous vous posez des questions, Minerva. Laissez-moi y répondre.
Pourquoi j'écris cette lettre, vous demandez-vous sûrement en cet instant ? Et bien, voici la raison. Je sais que je vais mourir. Je vais envoyer le jeune Mr Potter sur la trace de ce qui nous permettra de vaincre Lord Voldemort, mais je ne pense pas survivre d'ici la fin de cette journée. Je vous écris donc pour vous donner les clefs de la réussite, en sachant que vous en ferez bon usage, et pour vous avouer ce que je n'ai jamais dit.
Il se trouve que ce qui permettra à Harry de vaincre le seigneur des ténèbres, c'est la trop grande confiance que porte Tom à ses cachettes. Mais elles ne sont pas infaillibles. Harry doit détruire sept objets bien précis pour espérer vaincre Tom. Je ne peux vous dire lesquels, car je n'ai pas encore tout trouvé. Je suis sûr cependant que le jeune groupe saura vite de quoi il s'agit. Je peux voir vos yeux étonnés, Minerva. Oui, je veux que vous laissiez les jeunes Ronald Wealsey et Hermione Granger accompagner Harry, car il n'y arrivera jamais seul.
Je ne me sens pas capable de vous en dire plus à ce sujet, Minerva, car je sais déjà que vous êtes inquiète. Je vois de là où je suis à cette heure votre visage déformé par l'inquiétude, et je vous comprends. Mais si j'étanche votre curiosité piquée à vif, alors vous ne parviendrez sans doute plus à rester calme. Je préfère vous éviter les insomnies répétitives, si vous le permettez.
L'autre raison pour laquelle j'ai pris la plume pour vous donner ce mot, c'est pour vous avouer quelque chose. En trois petits mots qui pourraient briser Voldemort à eux seuls, je vous aime. Mon affection pour vous a dépassé les limites d'une relation normale, et je regrette de ne pas vous avoir dit ceci de vive voix, mais là encore, vous auriez sans doute eu du mal à l'accepter. Je vous épargne nombre de questions. C'est aussi que je ne voulais pas voir notre amitié profonde se briser. Vous m'avez dignement accompagné et suivi où que j'allais, même lorsque j'ai tenu tête à Mrs Ombrage, ou au Ministre de la magie. Je vous en remercie, votre fidélité m'a aidé à tenir, mais il est tant de nous quitter.
Je vous dis à bientôt Minerva, en espérant que vous ne viendrez pas me rejoindre trop tôt, la vie vous réserve encore des surprises. Oh, et n'amochez pas trop ce cher Severus, ce qu'il fait prendra tout son sens pour vous quand vous aurez compris qui il est vraiment.
PS : Pourriez-vous manger mes bonbons au citron et toutes mes friandises ? J'aurais aimé les partager avec vous autour d'une petite soirée conviviale. Et libérez mon Phoenix si fidèle et magnifique, laissez-lui retrouver sa liberté d'avant.
Albus, votre humble ami, et non le directeur de Poudlard. »
Comment avez-vous trouvé ce petit OS? Vous avez la parole, ladies and gentlemen!
