Tout n'est pas toujours simple

Auteur : Sahad

Note : Mon ordi a légèrement planté (le disque dur a complètement grillé) donc tous mes chapitres ont été zappés, je vais donc devoir me remettre à jour, ne m'en veillez pas si je prend un peu de retard... Gomen, ne !

Chapitre 1 :

Un jeune garçon se tenait devant un ordinateur, tapant rapidement sur les touches du clavier, ses cheveux bruns en bataille cachaient de temps à autres ses yeux or, un étrange sourire se dessina sur son visage :

« Sans rancune... »

OoOoO

Quelques heures plus tard, dans la ville, une étrange nouvelle était parvenue jusqu'aux oreilles d'un policier :

« Sanzô !

- Nani ? grimaça se dernier, décidément pas du matin.

- T'as une nouvelle affaire en cours ! le prévint l'un de ses collègues.

- Vas-y... Dis toujours, je suis de bonne humeur... grogna l'intéressé.

- C'est un homme important, plusieurs millions auraient disparus de son compte... lui expliqua l'autre policier.

- Pauvre chéri ! ironisa le jeune homme.

- Ta mission est de découvrir qui a fait ça...

- J'm'en doutais... ! » pesta Sanzô.

Le jeune homme passa une main dans ses cheveux blonds, ses yeux crépuscule lançant un regard las vers le bureau de son supérieur ; Sanzô était un jeune homme de 24 ans qui exerçait le métier de policier depuis l'âge de 17 ans, il était habitué à être un homme de terrain, mais visiblement, aujourd'hui, on attendait autre chose de lui. Il alla donc jusqu'au bureau et frappa à la porte, il entra lorsqu'on le lui permit :

« Oh, Sanzô ! Quelle bonne surprise ! sourit son supérieur.

- Hakkaï... grogna l'intéressé. Je peux savoir ce qui te passe par la tête pour me confier une mission pareille ?

- Voyons, Sanzô, tu es tout à fait l'homme pour ce genre de mission ! sourit de plus belle son interlocuteur. Tu as toujours des déductions et des intuitions qui ne t'ont jamais trompées, et je compte sur cela aujourd'hui, en les ajoutant à tes aptitudes, tu fais un policier de haut rang...

- Hakkaï... soupira le blond.

- Tu es le seul homme en qui j'ai entièrement confiance... finit-il par répondre.

- Bon... se résigna le jeune policier. Des idées sur le coupable ?

- Non.

- Non ?

- Non.

- Et vous voulez que je fasse comment sans indices ? répliqua Sanzô.

- En te rendant sur les lieux du ''crime'' et en te servant de ta tête... sourit à nouveau Hakkaï.

- Un jour, je te tuerais... pesta le blond.

- Hai, hai... J'y crois ! » rit l'homme.

Sanzô grimaça à nouveau et s'en alla, fermant rageusement la porte sans pour autant la claquer (c'est quand même son supérieur), il retourna à son bureau personnel et prit son arme :

« Kô, on a du pain sur la planche... lança-t-il à un jeune rouquin pas loin de lui.

- Hai ! répondit joyeusement ce dernier en se levant. Que va-t-on faire aujourd'hui ? Arrêter des cambrioleurs ? Des mafieux ?

- Non... répondit simplement le blond. On va à une banque pour un vol par ordinateur, pas de terrain aujourd'hui...

- Nani ? »

La bonne humeur de son coéquipier semblait en avoir prit un coup, Sanzô se permit un rapide sourire : Kôgaiji, un jeune garçon de 19 ans, lui rappelait quelques souvenirs, il avait l'impression de se trouver en face d'un miroir du passé. Le jeune rouquin lui ressemblait : il préférait de loin le terrain, quitte à y laisser sa peau, il aimait le risque mais se calmait lorsque d'autres vies que la sienne étaient mêlées à l'affaire, il avait en plus une grande bonté mais qu'il se gardait bien de montrer ; le genre de garçon qui donne des petits coups de pouce sans pour autant affirmer que c'est lui. Le coéquipier du blond pestait ferme :

« Pourquoi nous refiler cette affaire ? On est des hommes de terrain, non ? Ce genre de trucs c'est pour les inspecteurs...

- Je suis inspecteur... fit remarquer Sanzô.

- Oui, mais t'es inspecteur sur le terrain lorsqu'il y a des risques ! répliqua le rouquin. Il y a d'autres inspecteurs pour ça !

- Kô...

- Nani ? demanda l'intéressé.

- Tu vas rester combien de temps à tenir cette portière ? Monte. »

Kôgaiji soupira et pénétra dans la voiture, il ne cachait nullement sa déception : cette affaire n'avait rien d'excitant, ils devaient courir après un voleur qui allait probablement leur échapper ; c'était ce qu'il s'était produit pour leurs collègues dans des situations similaires, pourquoi serait-ce différents pour eux ? Sanzô restait pensif en conduisant, ils arrivèrent rapidement sur les lieux malgré que ce soit presque l'heure de pointe ; la banque était tout ce qu'il y avait de plus banal, un bâtiment public... Les deux policiers allèrent voir le directeur qui avait presque viré au vert, ce qui n'échappa pas au blond :

« Regarde ce pauvre homme... Il est vert, dans tous les sens du terme...

- Je dirais qu'il est plutôt blanc... sourit Kôgaiji. Il est blanc comme un...

- Essaye d'être un peu sérieux... ! le coupa son partenaire.

- Oh, Sanzô... Tu ne l'es pas beaucoup plus que moi... ricana l'intéressé. Dis plutôt que tu ne veux pas te marrer devant ce pauvre homme...

- C'est pas faux... » admit l'interpellé.

Les deux policiers allèrent donc à la rencontre de l'homme, celui-ci les salua mais bien qu'il fasse des efforts, sa nervosité n'était pas dissimulée ; il expliquait à Sanzô ce qu'il s'était passé pendant que Kôgaiji faisait le tour du coin en regardant par-ci par-là...

« C'est comme je vous le dis ! répéta le directeur presque hystérique. Il y a eu une coupure de courant pendant quelques minutes et tout s'est rallumé, c'était normal mais alors sur les ordinateurs, on a eu un message et le compte était vide ! »

Le blond alluma une cigarette, fermant les yeux et semblant méditer... Le directeur resta un moment à scruter le jeune homme en espérant que celui-ci trouverait rapidement, pensant qu'il allait dire quelque chose à tout moment. Mais les paroles ne venant pas, il demanda :

« Alors ?

- Alors quoi ? s'étonna l'intéressé.

- Eh bien, qu'en pensez-vous ? Vous avez une idée pour coincer le voleur ?

- ... il lâcha un nuage de fumée avant de lancer. Pas du tout. »

Le directeur manqua de se manger le coin de son bureau, les rivières coulait de ses yeux alors que le policier allait rejoindre son coéquipier, il retrouva le rouquin qui essayait vainement de faire lâcher prise à une femme qui travaillait apparemment dans cette même banque :

« Je vois qu'on s'amuse... grommela-t-il.

- Sanzôôôôô ! Au secours ! C'est pas une femme, c'est une sangsue ! le supplia son partenaire.

- Qu'est-ce que t'as encore fait ? soupira l'interpellé sans sourciller.

- Mais rien ! protesta le rouquin. J'ai juste demandé à voir un ordinateur et quand je me suis relevé, elle s'est jetée sur moi !

- Laisse-moi deviner, tu as consulté l'ordi debout, appuyé sur la table... ? supposa le blond.

- Ben oui, y avait pas de siège... ! répliqua le jeune homme qui ne voyait pas le rapport.

- Alors tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même... lâcha son coéquipier.

- Sanzô ! Sanzôôôôôôô ! »

Ignorant les appels suppliants de son partenaire qui essayait tant bien que mal de décoller la ventouse, pestant ferme contre le voleur...

POV Kôgaiji

Argh ! Elle veut pas me lâcheeeeeeeeerrrr ! Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ! Et puis l'aut' là ! Qu'est-ce que ça a avoir que je consulte un ordinateur debout en étant appuyé sur la table ! Attendez... Elle était derrière moi, quand je me suis appuyé... Aaaaah ! Une satyre ! (ndla : ça se dit / Kô : je suppose, mais j'ai pas trop la tête à ça, là...) Je finis par sortir ma carte et lui coller devant le nez :

« Je suis flic, si vous ne voulez pas finir coffrée pour harcèlement sexuel, lâchez-moi. »

La phrase magique, elle me lâche... Pfouh ! Je me masse le bras qui est douloureux, c'est qu'elle serre fort cette nana... ! Je vais voir Sanzô, môssieur est en train de regarder un ordinateur pendant qu'un homme le consulte devant lui, c'est un gars de la banque, et le fait que Sanzô soit penché sur son épaule semble pas mal de déstabiliser ! Je me retiens de rire et vais rejoindre mon partenaire... Il visionne le message que je lis à voix haute :

« ''Hahaha... Je vous ai bien baisé !''... Signé ''Celui qui vient de vous voler 3 millions d'euros''... C'est spécial...

- Hum... acquiesce Sanzô, toujours aussi expressif celui-là. Rien d'autre ?

- N-Non... balbutie l'homme devant son ordi.

- Soit... Je vais en référer à mon supérieur, s'il y a quelque chose de nouveau, appelez-moi... lâche Sanzô en rallumant une clope.

- Ou envoyez-moi un mail... » je suggère.

Je lui dicte mon adresse et vais rejoindre mon cher collègue à l'entrée de la banque, il est toujours avec sa clope au bec, incorrigible !

« Je croyais que t'arrêtais...

- Hm... » grogne-t-il.

Je lui pique sa clope en prenant un faux air vexé, puis je porte la cigarette à ma bouche, mais il se place derrière moi, me plaque justement la main sur la bouche et me reprend la clope :

« Toi, non.

- On peut savoir pourquoi ? je grimace après avoir enlevé sa main qui menaçait de m'étouffer.

- Parce que. »

Je soupire en haussant les épaules et chope les clés de la voiture qu'il me tend, je me place au volant et attend que mon passager soit installé... Je souris en le regardant, il tourne ses yeux vers moi et lance :

« Je suis prêt...

- T'es sûr ? je ricane.

- Ouais... il jette sa clope par la fenêtre (ndla : ne faites pas pareil ! Ça fait crade par terre !)

- Ok ! Conduite accompagnée, scène 1, 15e version ! Accrochez vos ceintures ! »

Et je démarre !

--- Un peu plus tard.

« Résultat des comptes... Un Sanzô malade, deux dépassements de vitesse, trois virages un peu trop courts et un feu rouge de grillé... ! je ris.

- Bweeuuâââhhh ! me répond le malade en dégobillant dans le fossé.

- Avoue que je me suis surpassé ! Tu as tenu trois minutes avant de virer au vert ! » je me défends.

FIN POV Kôgaiji

Le pauvre blond accompagna son partenaire survolté jusqu'à un petit restaurant où ils discutèrent un peu de l'affaire sur laquelle ils étaient :

« Alors ? Tu as découvert quelque chose ? commença Sanzô.

- A part que les bonnes femmes de là-bas sont de vrais sangsues et que tu troubles les pauvres petits banquiers... Non, pas grand-chose...

- Pareil de mon côté... On patauge... » grogna son interlocuteur.

Un petit bruit attira leur attention, cela ressemblait à un bruit de portable, s'en était d'ailleurs un : le rouquin sortit son portable de sa poche et regarda ; son partenaire voulu savoir :

« Qu'est-ce que c'est ?

- Un mail... murmura le propriétaire du petit appareil.

- Un mail ? Sur ton portable ? s'étonna le blond.

- Bah oui... lâcha Kôgaiji. C'est normal...

- Ah... Ah bon...

- T'es vraiment un handicapé des portables, toi ! » ricana son coéquipier.

Le dit handicapé des portables étouffa un grognement, alors que le rouquin tapotait sur les touches, il lança un regard à Sanzô qui lui fit signe qu'il écoutait :

« ''Salut ! Je suis le voleur des 3 millions. Défi ?''...

- Il est gonflé...

- Il a dû avoir mon e-mail au moment où je l'ai laissé à la banque... S'il peut jouer avec un ordi, il peut jouer aussi avec des caméras et des micros... murmura le rouquin.

--- Tiiiiititiiii titiiii ---

- Un mail ? lâcha le blond.

- Ouais... Notre homme... commenta Kô. ''On va jouer''... Je sais pas pourquoi, mais je le sens mal...

--- Tiiiiititiiii titiiii ---

- Encore ?

- ''Tu as raison de le sentir mal, Kôgaiji-kun !''

- ''Kôgaiji-kun'' ? répéta son partenaire.

- Sanzô... J'ai envie de me pendre... gémit le rouquin.

- Plus tard... Place à l'affaire... ! »

Les deux hommes se regardèrent et se levèrent : leur homme les entendait et les voyait, aucun doute là-dessus ; il fallait qu'ils soient vigilants et surtout, qu'ils s'effacent à l'oeil de leur ennemi...

--- A SUIVRE...

Sahad : les trucs policiers, j'adore ça, mais à raconter, c'est pas mon fort, alors... Ne m'en voulez pas ! Onegai shimasu !

Kôgaiji : Ouais, sinon c'est sur nous que ça retombe !