C'est quand on perd quelqu'un qu'on se rend compte à quel point on l'a aimé, oui, ça notre scorpion la bien comprit.
Quand tous les chevaliers restants eurent réalisé que Saori Kido était en fait la réincarnation d'Athéna sous forme humaine et que celle ci avait gravi toutes les marches avant d'arriver au temple du scorpion, Milo, l'attendu à genoux, prêt à recevoir un châtiment qu'il pensait clairement mériter. Mais ce jugement n'arriva pas, à la place il renouvela ses vœux d'allégeance à Athéna et se releva, put observer le doux et chaleureux sourire de la déesse, un sourire qui lui était adressé.
Quand Athéna et les autres chevaliers furent remontés ils passèrent par le temple du verseau et là, à la vue du corps de son ami gisant glacé sur le sol, Milo n'eut qu'une seule idée en tête se précipiter vers lui pour tout tenter, pour le sauver, pour lui sauvé la vie et passé plus de temps avec lui, mais c'était trop tard.
Son égoïsme mis de côté, Milo suivit le groupe de chevalier ne jetant qu'un dernier regard à son ami décédé.
Comme il aurait aimé pouvoir aller, près de lui, pleurer son départ.
Eux qui étaient si proches et pourtant si éloignés, dorénavant cette distance venait de se briser à tout jamais, il n'y avait même plus lieu de parler de distance maintenant .. c'était le néant qui occuperait cette place entre leurs deux cœurs.
Une fois toute cette histoire avec Saga passé, Milo se retira et alla auprès du corps de son ami.
Il s'agenouilla devant lui et le pris doucement dans ses bras comme si il était une chose fragile qu'il ne fallait surtout pas briser.
Camus ne pourra plus jamais feindre l'indifférence son corps prisonnier de la glace ne pourra plus jamais mentir.
Le chevalier du scorpion habituer à être souvent joyeux avait le visage figé dans une tristesse immense.
Cet homme qu'il avait si souvent tenté de dérider, de faire sourire, sans jamais y parvenir, ce rire qu'il n'entendrait finalement jamais ...
Milo connaissait cet issue.
Il savait que Camus risquait comme tous les autres chevaliers de mourir, mais, il avait espéré que ce jour funeste n'arriverait pas tout de suite.
Il voulait le voir, lui parler, lui avouer, lui avouer ce qu'il n'avait jamais eu le courage de lui avouer.
Flash Back :
Un jour, un jour où le ciel était bleu et où le soleil brillait, Camus était resté au frais dans son temple.
Milo qui lui était à l'aise avec la chaleur était venu voir son ami et avait dans l'idée de lui avouer ce qu'il ressentait vraiment pour lui, mais rien ne se passa comme prévu.
En effet ce jour-là tôt le matin Camus avait été convoqué par le grand pope pour une mission, Il devait partir au plus vite même si il appréhendait la sortie de son temple si frais et accueillant.
Quand Milo arriva au temple Camus ne s'y trouvais malheureusement plus.
Il l'avait loupé de peu et il se trouva là comme un idiot, il n'avait encore une fois pas pu lui avouer ce qu'il ressentait...
Ceci s'était passé quelques jours avant l'attaque des chevaliers sur le sanctuaire et si Camus avait patienter encore un peu avant de partir … peut-être aurait-il su…
Fin du Flash Back
Milo resta la à regarder le corps de son aimé inaniméde son ami.
Il lui manquait déjà, mais il devait se résigner à le laisser partir.
Il se pencha vers le corps gelé et y déposa ses lèvres, celles de Camus étaient froides, et le resteraient désormais.
Milo s'écarta, posa doucement le corps ferma les yeux se tourna et sortit du temple.
Peut être que là-haut, il serait enfin en paix ?
Cette pensée apaisa un peu la peine du scorpion puis il sortit du temple, se tourna une dernière fois vers lui et sur ses lèvres, on pouvait voir qu'il disait ''je t'aime''.
Cet aveu sonna comme un requiem, son requiem, le requiem de son amour.
