Prologue

Texas, conté de Terrell.

Cela faisait un moment que sa mère et sa petite-sœur était partit. Juliane, commençait à se poser des questions. Ce n'était pas normal, sa mère devait juste partir faire une petite promenade à cheval, et avec Maya qui n'avait que 5 ans, elle ne pouvait pas aller très loin, en plus depuis la mort de son père, elle avait tendance à être très protectrice envers ses enfants. Juliane, commençait à se dire qu'elle devait partir à leurs rechercher quand le téléphone sonna. Elle alla décrocher et sourit en entendant la voix de son grand frère. Mike avait 18 ans et était à la fac.

« Coucou, petite-sœur comment vas-tu ?

_ Je suis inquiète Mike. Maman est partit faire une balade avec Maya, il y a deux heures et elle n'est pas encore revenu.

_ Tu devrais appeler sur son portable. Maya a dû encore faire un caprice, tu sais bien qu'en ce moment elle est difficile.

_ Je sais Mike, mais il fait nuit et ce n'est pas dans les habitudes de maman de trainer tard avec Maya. En plus elle m'a dit qu'elle n'en avait que pour une petite heure, grand maximum.

_ Tu sais ce que tu vas faire. Tu prends ton portable et tu essayes de l'appeler en me gardant sur le fixe, comme ça tu seras rassurée. D'accord.

_ Oui, je suis d'accord. Elle prit son portable et essaya de joindre sa mère deux fois de suite mais fut à chaque fois renvoyait vers son répondeur.

_ Mike elle ne répond toujours pas. Je vais aller voir ce qu'il se passe, elles ont peut-être fait une chute ou pire.

_ Je suis d'accord, mais tu ne les cherche que pendant une heure et si tu ne les trouve pas tu appelles la police.

_ Promis, je te rappelle dans une heure, pour te dire ce que j'ai trouvé.

_ Ne m'oublie pas. »

Juliane raccrocha et partit en direction l'écurie, cependant après un moment d'hésitation elle alla vers l'armoire à fusil et en prit un. Il y avait des rumeurs au lycée, et depuis peu sa mère ne la laissait plus aller en bus à l'école mais la déposé et venait la chercher. Mais quand elle ne pouvait pas elle envoyait un de ses collègues que Juliane connaissait depuis toujours et qui était son parrain. Une fois dans l'écurie elle scella son cheval et mit le fusil de la façon que son père lui avait appris. Elle vérifia que sa lampe fonctionnait et que son portable avait assez de batterie en cas de besoin. Puis elle monta et alla en direction de la ballade habituelle que faisait se mère avec sa sœur. Celle qui était la plus simple et la moins longue. Elle avait un sac avec de l'eau, de la nourriture et des couvertures. La nuit pouvait être fraiche à cette saison, elle faisait lentement avancer son cheval en appelant sa mère et sa sœur. Alors qu'elle allait abandonner pour appeler la police elle entendit une petite voix, qui l'appelait. Elle arrêta son cheval et appela encore sa mère et sa sœur. Elle entendit la voix de nouveau et reconnu sa sœur.

« Maya où es-tu ? »

Elle finit par trouver sa sœur, et ce qu'elle vit à côté la paralysa un moment. Puis elle reprit possession de son corps et appela la police. Puis elle attrapa sa sœur et l'éloigna du corps de leur mère. Elle prit une couverture et la mit sur sa sœur. Là elle s'assit prit Maya dans ses bras et se mit à pleurer. C'est là que la police les retrouva en arrivant, un des agents se pencha vers elles pour savoir ce qu'il se passait. Mais la seule chose que put dire Juliane fut son nom et le nom de sa mère. Quand les agents entendirent le nom, ils appelèrent leurs supérieurs pour leur dire qu'ils avaient une nouvelle victime, et qu'il faudrait appeler le FBI. La mère de Juliane était la cinquième femme policière à mourir dans le comté. Et au vu du corps on pouvait dire que c'était par la même personne que les quatre autres. L'un des policiers prit son portable et composa un numéro. Quand Juliane et Maya arrivèrent à l'hôpital, elles virent le parrain de Juliane qui les attendait, il prit Juliane dans ses bras et lui dit qu'il avait appelé son frère qui était parti dès qu'il avait su. Juliane regarda sa sœur partir avec les infirmiers, puis elle regarda son parrain et se mit à pleurer. Aujourd'hui sa vie venait de tourner une nouvelle fois au cauchemar.