Bonjour bonsoir !

Oui je sais j'ai plein de truc à finir. Je vous jure que je voulais d'abord terminer mes fictions en cours (et encore, j'en ai pleins de commencées et non publiées dans mon ordi), mais j'ai parfois des cours ennuyants et des cours de sociologie et psychologie très inspirants. Alors je me suis mise à écrire en cours (oui je sais, pas bien ! Mais je vous promet que ça ne m'empêche pas de suivre, j'écris pas en continu). Du coup cette fiction je la retape et remanie un peu après coup, mais je trouve mon écriture différente à la plume et au clavier, donc ne soyez pas étonnés si vous remarquez quelques décalages. D'ailleurs, je compte ne fonctionner que comme ça pour cette fic. Je ne la taperais jamais directement à l'ordi. Et comme mon planning est irrégulier, les sorties le seront aussi ... enfin autant que d'habitude quoi.

Bref après ce gros pavé explicatif, je vous laisse avec le prologue, le chapitre 1 attend seulement d'être retranscrit donc une arrivée sous peu normalement.

Bonne lecture !

Prologue : Ninjas

Déchirement.

Noir. Tout était noir. Un monde infini de noirceur. Et froid. Il avait horreur du froid. Où était-il ?

Pourquoi cette douleur ?

Il lui manquait quelque chose. Quelque chose d'important. D'essentiel.

Est-ce cela qui lui avait été arraché ? Il devait le retrouver. Il le devait.

Douleur. Dans sa tête. Dans son corps. Tout autour de lui.

L'ombre était devenue souffrance.

C'était probablement une mauvaise idée. Mais la situation l'exigeait. Surtout que leur problème était très certainement d'ordre magique. Or leur expert en magie est précisément celui qui était atteint par leurs soucis, et son état ne lui permettait pas de s'aider lui-même. En effet l'inconscience est un obstacle majeur et très handicapant dans la résolution de difficulté.

Tout avait commencé lors de l'attaque de ces espèces de ninja. Même la garde attentive de Grunlek, supplée de sa vision nocturne, n'avait pu les voir arriver avant qu'ils ne leurs tombent dessus. L'assaut lui-même demeurait flou dans leurs souvenirs. Combien de temps avait-il duré ? Ils n'en avaient aucune idée. Toujours était-il que Bob s'était retrouvé isolé de ses compagnons, et surtout, loin de Théo qui se chargeait habituellement de le protéger des attaque physiques lorsqu'il invoquait ses sortilèges de feu.

Tous, relativement sensibles à la psyché, avaient ressenti une violente secousse magique provenant du mage. Ce dernier avait poussé un cri perçant avant de s'effondrer au sol, tel un pantin dont on avait coupé les ficelles. Aussitôt, leurs assaillants s'étaient dégagés du combat et s'étaient éclipsés, disparaissant aussi vite qu'ils étaient apparus.

Les trois aventuriers encore debout s'étaient entre regardés, sonné par la fulgurance de l'attaque. Théo, le plus habitué aux combats, s'était ressaisit en premier et avancé vers le mage, toujours au sol et visiblement inconscient. Il l'avait rapidement examiné mais n'avait discerné aucune blessure. N'ayant qu'un cheval – Brasier avait disparu – le paladin était parti en avant avec le corps inerte du demi-diable à la recherche d'un nouveau campement à l'écart des cadavres qu'ils laissaient derrière eux et qui attireraient inévitablement des charognards. Ce n'était pas le moment de se lancer dans un énième combat inutile.

Lorsque Shin et Grunlek avaient rejoint l'inquisiteur, ils l'avaient trouvé soucieux, les yeux braqué sur Bob. Ce dernier toujours inconscient, avait été allongé sur son sac de couchage. Ses membres fins étaient parcourus de légers frissons, à peine perceptibles.

-Il y a quelque chose qui cloche, avait lancé le guerrier de but en blanc, sa température est normale.

-Je ne te suis pas là Théo, avait rétorqué l'ingénieur et se plaçant à ses coter, où est le problème si sa température est normale ?

-Bob est toujours bouillant.

La déclaration était restée suspendu dans un silence surprit durant plusieurs secondes. Mais après tout, s'était dit le nain, Théo et le mage étaient ceux qui se connaissaient depuis le plus longtemps dans le groupe. Ce n'était donc pas si étonnant finalement qu'ils se connaissent aussi bien, même sur d'aussi infimes détails. Quoique la façon dont ce détail-ci avait pu être appris par le paladin et retenu suffisamment bien pour que son absence soit remarquée intriguait fortement le nain. Un élément supplémentaire qu'il avait noté pour essayer de comprendre l'étrange relation de ces deux êtres, opposés en presque tout.

Alors que la réflexion du nain aboutissait, les frissons du mage s'étaient intensifiés, devenant de véritables tremblements. Le souffle du demi-diable étaient devenu erratique, et de ses lèvres entrouvertes, s'étaient échappés de faibles gémissement. Inquiets, tous focalisèrent à nouveau toute leur attention sur leur ami allongé au sol, Shin les ayant alors rejoint au chevet du blessé, mais ignorant que faire pour l'aider.

Tout à coup, Bob avait ouvert les yeux, noir d'être complètement révulsé - ses yeux étant noir depuis leur combat contre la mort. Ses membres s'étaient tordus, et un hurlement perçant avait déchiré l'air, comme s'il subissait une douleur insoutenable. Instinctivement, Théo avait plaqué ses mains sur la poitrine du mage, brillante d'un sort de soin. Aussitôt, Bob s'était figé. Ses bras tendus et tordus par la souffrance retombèrent sur la couche, ses yeux s'étaient refermés et son cri s'était éteint. Les tremblements avaient cessés pour redevenir les frissons de départ.

-Merde alors ! S'était exclamé Shin, sortant ses deux compagnons de leur hébétude. Qu'est-ce qui lui arrive ?

-Aucune idée, avait répondu l'inquisiteur, mais c'est un truc magique. Il n'a pas de blessure physique.

-Tu ne viens pas de le soigner avec ton sort ? Avait demandé Grunlek.

-Non, mais bizarrement, ça l'a calmé. D'ailleurs on voit bien que mon sort n'a pas fonctionné, il est dans le même état qu'avant sa crise.

-Que tu ais apaisé sa crise c'est déjà une réussite, non ? Avait timidement demandé l'archer.

-Mais je ne sais même pas comment j'ai fait, avait répliqué Théo. Normalement mon sort n'a pas d'effet sur les affections magiques. Il nous faudrait l'aide d'un expert, et si possible, pas son père.

Un nouveau silence s'était installé entre les aventuriers, chacun approuvant de ne pas demander secours à Enoch, mais se demandant aussi qui voudrait encore leur porter assistance.

-Bon, avait reprit Grunlek, ça risque de ne pas vous plaire et ça ne plairait certainement pas à Bob, mais crois savoir où on peut aller.

C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent trois jours plus tard devant la Tour Rouge.

Les mages de la Tour Rouge accepteront-ils d'aider les aventuriers ? Bob va-il s'en sortir ? Oublierais-je d'intégrer Eden à l'histoire ?

Vous le saurez dans le prochain chapitre !