Cette histoire est de Live720. J'ai adorée son style d'écriture et j'espère que je vais pouvoir lui rendre justice avec ma traduction! Pour ceux et celles (probablement plus elle que lui mais bon…) qui comprennent l'anglais, aller voir ses autres histoires, elles sont très bonne.
Ps : Pas d'inquiétudes, j'ai demandée sa permission avant de commencer ma traduction.
Pps : Je vais peut-être changer le 'rating' de l'histoire plus tard…
If you ever read this Live720, thank you very much for letting me do this, and I hope I'll do a good job with your story.
J'ai regardée par-dessus le bord de la falaise, à travers la pluie qui s'écrasait contre mes joues. Les eaux étaient en colère, s'écrasants contre les rochers plus bas. Je pouvais voir qu'un orage plutôt mauvais soufflait vers nous et je pouvais sentir l'humidité dans l'air, je pouvais presque goûter l'eau salé. Pour quelque raison que ce soit la falaise ne me paraissait pas aussi haute qu'avant, quand Jacob et moi avions espionnés Sam et les autres sauter d'en haut. J'ai soupirée en pensant à tout ce qui avait changé depuis ce jour il n'y a pas si longtemps. Je me suis assise, laissant mes jambes se balancer dans le vide.
Les choses étaient tellement plus facile à ce moment, les jours avant que toute cette histoire de loup-garou n'arrive, quand Jacob était encore mon Jacob et non le Jacob fâché et sarcastique. Bien sûr, plus facile n'était pas vraiment le bon terme parce que rien n'est jamais facile pour moi, pas depuis qu'E----- Je me suis empêchée de ne serait-ce que penser son nom – depuis qu'il était partit. Penser à lui me donnait de nouveau de la difficulté à respirer. Le vide familier dans ma poitrine devenait inconfortable. Je me suis levée, serrant mes bras autour de mon corps – un mécanisme de protection – et ai réalisée que je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour que Jacob arrive, s'il était pour arriver un jour. J'avais besoin d'entendre la voix angélique de nouveau.
J'ai jetée un coup d'œil par-dessus le bord et ai sentit la peur monter en moi à travers ma colonne à la soudaine réalisation de ce que je m'apprêtais à faire. J'ai avalée difficilement, ai prit une grande respiration et ai fermée les yeux.
"Non Bella." Sa voix était claire et douce. Je me suis sentit relaxée en l'entendant. Je l'avais entendue plus tôt que ce que j'aurais crue. J'ai souris à moi-même en pensant à quel point ça devenait facile de l'entendre. J'ai pris un autre pas vers l'avant.
"Bella, NON, c'est trop dangereux," sa voix grognait. Je voulais lui hurler après et lui dire que je n'avais plus aucune importance pour lui, parce que si j'étais importante pour lui il serait ici avec moi en ce moment. Je savais que c'était inutile de lui hurler après et que d'une certaine manière ça ne ferait que me rendre plus folle que je l'étais déjà, alors je me suis retenue.
J'ai ouvert les yeux, ai jetée un coup d'œil à l'eau sombre et glacée sous moi, et un frisson m'a traversée le corps. Je pouvais déjà ressentir l'engourdissement de l'eau froide et la douleur que ça allait infliger à mon corps au moment oὺ j'allais briser la surface. J'ai avancée d'un dernier pas, me préparant à sauter. Je n'étais définitivement pas une plongeuse olympique mais je sentais que ça allait me venir naturellement. J'ai levée mes bras par-dessus ma tête et me suis balancée sur mes talons. Je voulais sauter à ce moment mais la peureuse en moi refusait de me laisser bouger. J'ai reculée un peu et ai laissée mes bras retomber à mes côtés à la place. Je devais encore accumuler un peu de courage pour faire ça.
"Bella!" Cette fois la voix familière n'est pas venue de mon ange, mais plutôt de mon meilleur ami. Ça m'a pratiquement fait sauter hors de ma peau et j'en ai presque perdue l'équilibre. Je me suis retournée pour lui faire face. Ses yeux étaient agrandis par l'horreur et il courait dans ma direction avec une vitesse que je n'aurais jamais crue possible si je n'avais jamais côtoyée des vampires.
"Bella, qu'est-ce que tu fais? Mais qu'est-ce que tu pensais?!" Il me criait après, sa voix paniquée, quoique je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. Est-ce que ce n'était pas ce que nous avions prévus de faire aujourd'hui? Sauter du haut de la falaise?
"Jake, calmes-toi. J'allais seulement commencer sans toi."
Avant de pouvoir réaliser ce qu'il se passait j'étais dans ses bras et il me serrait tellement fort contre lui que je pouvais à peine respirer. "Je-je pensais…," il marmonnait, sa voix une octave plus haut que d'habitude. Ses mains caressaient mes cheveux. "Oh Bella, s'il-te-plaît ne me fais plus jamais ça." Je pouvais entendre son cœur battre dans sa poitrine et je savais que ce n'était pas à cause du sprint qu'il venait de faire.
Je ne l'avais jamais vue aussi terrifié avant et ça me faisait sentir coupable. Je n'aimais pas le voir ne serait-ce qu'un tout petit peu inquiet. Il s'est de moi juste assez pour pouvoir me regarder dans les yeux. Son visage était un peu trop près du mien pour mon confort. Son front était plissé en signe de concentration comme s'il essayait de lire dans mes pensées, essayant de découvrir ce qu'il pouvait faire pour m'aider à guérir de mon cœur brisé.
"Jacob je n'essayais pas de me suicider si c'est ce que tu croyais!" J'étais outragée par ma réalisation de ce qui avait emmené son horreur. Il ne pouvait quand même pas penser que je pouvais faire quelque chose d'aussi stupide et égoïste? Mais encore, je suppose que je ne pouvais pas le blâmer. J'essayais d'être insouciante pour entendre des voix dans ma tête.
"Eh bien, tu aurais pue tu tuer si tu avais sautée. Est-ce que tu n'as pas remarquée l'orage qui s'en vient et à quel point l'eau est trouble? Est-ce que tu pourrais essayer d'être un peu plus responsable?" Il me criait encore dessus comme si j'étais un enfant.
Je l'ai repoussé loin de moi et ai croisé mes bras sur ma poitrine avec colère. J'ai commencée à marcher pesamment vers le bas de la colline. S'il allait me traiter comme une enfant alors pourquoi ne pas agir en tant que tel?
"Depuis quand est-ce que tu aimes faire les choses avec responsabilité?" Je lui ai hurlé après, ne sonnant pas aussi frustrée que je l'étais vraiment.
Il m'a rejoint facilement avec une seule enjambée et mit sa main sur mon épaule, me retournant pour que je sois face à lui. "Depuis que je croyais que tu allais mourir. Tu sais que ma vie serait vraiment chiante sans ma partenaire de crimes." Il me sourit doucement, sa voix retournant à un ton neutre. C'était le sourire qui appartenait à mon Jacob. Le sourire qui me faisait sentir presque humaine de nouveau.
J'ai roulée les yeux mais j'ai finis par lui sourire en laissant tomber mes bras de chaque côté de mon corps.
"Je suis désolée de t'avoir fais peur."
"Ça va Bells, je suppose que je vais te pardonner." Il leva sa main brune à ma joue et enleva des mèches de cheveux mouillés qui étaient collés à mon visage. C'était un geste qui mettait les limites de notre amitié un peu plus embrouillée que je ne préférais qu'elles soient. Ses fixaient intensément les miens et je pouvais y voir l'innocence de mon meilleur ami à l'intérieur. J'ai baissée les yeux et c'est comme si je remarquais son torse nu pour la première fois.
"Oh mon Dieu Jake, c'est gelé dehors. Retournons à la maison pour te trouver des vêtements."
Maintenant c'était son tour de rouler les yeux, mais il ne s'objecta pas. Il a prit ma main dans la sienne pendant que nous nous dirigions vers l'antiquité qui me servait de camion.
Une fois de retour à l'intérieur de sa maison, j'ai finis par réaliser à quel point j'avais froid. Mes dents claquaient et je ne pouvais pas m'arrêter de frissonner à l'intérieur de mes vêtements détrempés.
"Attends-moi, je vais aller te chercher des vêtements secs," Jacob m'a dit, se dirigeant déjà vers sa chambre.
Pendant une minute j'ai regardée autour de la petite maison, m'attendant presque à voir arriver Billy, même si je savais qu'il était encore aux funérailles d'Harry. Jacob revint en un instant avec des vêtements pour moi et quitta la pièce de nouveau pour me laisser un peu d'intimité. Après avoir revêtue les vêtements chaud, au moins trois tailles trop grands pour moi, je me suis assise sur le sofa, appuyant ma tête sur les coussins et fermant les yeux. J'étais extrêmement fatiguée et les cliquetis constant de l'horloge accompagnés du bruit de la pluie sur le toit, étaient calmants.
Sans faire de bruit pour annoncer son retour, Jacob s'est assis à mes côtés et mit son bras autour de mes épaules, me rapprochant de lui. Je me suis automatiquement sentie réchauffée par son corps. Il était ma chaufferette à moi. J'ai jetée un coup d'œil à son visage. Il avait vraiment l'air horrible. Il avait des cercles sombres et gonflés sous les yeux et ses cheveux étaient complètement emmêlés. "Sans offense mais tu as l'air terrible."
"Le look chien-mouillé ne te vas pas très bien non plus," il a blagué, avec un sourire sarcastique.
"Je suis sérieuse," j'ai dit en lui donnant un petit coup de coude. "Peut-être que je devrais y aller ; tu as besoins de dormir."
"Non, restes, s'il-te-plaît," il m'a supplié en me serrant plus fort contre lui. "Je ne peux pas passer autant de temps que je le voudrais avec toi dernièrement, tu sais, avec toutes les patrouilles nécessaire ces temps-ci."
Je n'avais pas le goût d'argumenter avec lui, parce qu'honnêtement ça me manquait de passer du temps avec lui, aussi. Il bailla et reposa sa tête sur le dossier, fermant ses paupières et relâchant un peu son emprise sur moi.
Nous sommes restés assis en silence pendant quelques minutes. J'étais si confortable et au chaud et j'aimais la manière dont je me sentais avec ses bras autour de moi. C'était sécuritaire et familier, comme si le trou que j'avais en moi rapetissait. Ça n'a pas été long avant que je finisse par entendre ses ronflements en écho à travers la petite pièce.
Je me suis un peu éloignée de son bras pour pouvoir jeter un coup d'œil à Jacob. Il avait l'air tellement innocent et en paix. Il n'avait certainement pas l'air du loup-garou capable de tant de haine envers la famille que j'avais crue être la mienne.
J'ai commencée à laisser mon esprit vagabonder, quelque chose que je ne faisais pas souvent, par peur de me mettre à penser à des choses que j'essayais intentionnellement d'oublier. Regarder Jacob maintenant faisait souffrir mon cœur. Je savais ce qu'il ressentait pour moi ; c'était évident dans la manière qu'il avait de me regarder. Comment est-ce que je pouvais encourager ce comportement quand je ne ressentais pas la même chose? Quel genre de personne – d'amie – est-ce que ça faisait de moi? En cet instant, j'en suis venue à la dure réalisation que je devais faire un choix. Je ne pouvais pas tout avoir. Je devais être soi ce que Jacob avait besoin et voulait que je sois, ou je devais lui dire adieu et lui permettre de continuer sa vie libre, sans que je puisse interférer. Je savais que j'étais incapable de prendre la seconde décision, alors qu'est-ce que je devais faire? Est-ce que je pouvais appartenir à Jacob? Bien sûre que je l'aimais, mais c'était le même genre d'amour que je ressentais pour Charlie. Est-ce que ce genre d'amour serait assez?
J'ai regardée de nouveau sa visage tannée et soupira. J'ai enlevée des cheveux de ses yeux paisibles et reposés et j'ai sentit mon cœur s'enfoncé. J'étais brisée et il ne restait pas grand-chose de moi pour lui donner. Il méritait tellement quelque chose de mieux que moi. J'ai retenue les larmes qui menaçaient de couler de mes yeux avec la réalisation soudaine qu'il m'accepterait comme je suis en un instant, sans même y penser deux fois. Il serait patient et attendrait que je sois complètement recollée pour lui – si c'était possible. J'ai soudainement décidée que je pouvais essayer de faire ça, je pouvais rendre Jacob heureux, et pourquoi pas? C'était toujours si facile de seulement être avec lui. Il pouvait m'appartenir, à moi et personne d'autre. Certainement, je pouvais échanger mon cœur absent pour une chance d'au moins vivre de nouveau. Je savais que ça serait égoïste de ma part mais je n'arriverais pas à survivre sans sa présence à mes côtés, et plus nous passions de temps ensemble, plus ça devenait difficile d'être seulement amis.
Ses yeux s'ouvrir lentement, comme s'il avait lu mes pensées, et je n'avais pas réalisée que j'étais encore légèrement au dessus de lui avec ma main sur sa joue. Il m'a regardé avec des yeux curieux pendant un moment et m'a sourit. Il a levé sa main vers son visage avant de la déposer sur ma main qui était déjà là et ferma les yeux comme s'il voulait profiter du moment. Il soupira et ouvrit les yeux de nouveau.
"Jake je…" J'ai commencée tout en enlevant ma main de sa joue.
"Shh," Il m'a interrompu en mettant son index sur mes lèvres pour me faire taire. "Tu n'as pas besoin de parler."
"Mais je – je suis désolée. Je ne voulais pas te réveiller," a été la seule chose que j'ai réussie à dire. Sans le dire nous pouvions tous les deux réaliser qu'il y avait un nouveau genre d'intimité entre nous. Une intimité que j'essayais d'éviter depuis tellement longtemps.
Il a ignoré ce que j'avais dis et son doigt commença à tracer mes lèvres. Je pouvais sentir que sa main tremblait, mais pas à cause de la colère comme si souvent dans le passé. J'ai figée. J'ai regardée dans ses yeux sombres, la manière qu'il avait de me regarder. Ses yeux fixaient les mien avec une telle intensité, j'étais très consciente de ce qui allait arriver si je ne regardais pas ailleurs à l'instant. Je ne pouvais pas me convaincre de bouger d'un pouce. Je savais que si je le rejetais maintenant ça allait le blesser encore plus que tout ce que j'avais pue lui faire jusqu'à maintenant. Je savais aussi que je n'étais pas encore prête pour ça. J'étais encore complètement indécise. Mon cœur appartenait encore à quelqu'un, quelqu'un qui n'en voulait plus.
Sans décrocher son regard du miens, il a déposé ses mains de chaque côtés de mon visage. Il me questionnait du regard, peut-être pour s'assurer que je n'avais pas d'objections. J'étais encore figée, trop apeurée pour même respirer. J'étais certaine que quand il me regardait la seule chose qu'il pouvait voir était de la tristesse et de la confusion. Il s'est quand même lentement penché vers moi, ne me quittant jamais du regard.
Quand ses lèvres rencontrèrent les miennes elles étaient douces et chaudes, en contraste avec le marbre glacé auquel je m'étais habitué. J'ai fermé les yeux, me concentrant pour ne pas ruiner le moment pour lui. Ses lèvres bougeaient avec précaution mais je n'arrivais pas à trouver en moi l'envie de l'embrasser en retour. Je pouvais sentir mon cœur battre contre ma poitrine. Jacob a du prendre ça de la mauvaise manière parce qu'il a commencé à m'embrasser avec plus d'intensité. Ses bras ont quittés mon visage et ont entourés ma taille, m'attirant pratiquement sur lui.
Je voulais désespérément ressentir quelque chose à ce moment, mais je n'arrivais pas à penser à autre chose que le visage d'Edward et la manière dont j'avais l'impression d'être au paradis quand il m'embrassait comme seulement une personne en amour sait le faire. Mais ça ne fonctionnait pas, parce qu'en fin de compte il ne m'aimait pas. J'ai sentis quelque chose d'humide sur mes joues. Je n'avais même pas réalisée que j'avais commencée à pleurer.
Jacob a finalement du remarquer que je ne répondais pas à son baiser parce qu'il a éloigné ses lèvres des miennes et s'éloigna pour me regarder. Il avait le regard blessé au début, mais quand il a vu mes larmes qui coulaient le long de mes joues son expression est devenue concernée.
"Bella…" il murmura, essuyant mes larmes. "Tu n'es pas prête pour ça?"
Il l'a demandé comme une question, même si nous savions tous les deux que c'était une affirmation. J'ai seulement secouée la tête et me suis mise à fixer mes genoux. Je détestais la personne que j'étais devenue.
"C'est encore lui, n'est-ce pas?" Il me demanda froidement.
"Ça va toujours être lui…" Je ne me suis pas permise de lever les yeux vers lui parce que je savais que la douleur qui se reflétait dans ses yeux allait me tuer.
Je pouvais sentir son corps trembler, cette fois probablement à cause de la colère, et possiblement de la frustration. Par contre après quelques minutes tendues, il s'est calmé et a tranquillement levé la main jusqu'à mon menton et l'a relevé pour que je le regarde dans les yeux.
"Je t'aimes, Bella." Il a dit. Ses yeux étaient intenses et c'était évident qu'il pensait chaque mots qu'il venait de dire.
"Jacob…"
"Écoutes," il m'a interrompu, "Je ne m'attends pas à ce que tu dises quelque chose en retour. Je sais que tu ne ressens pas la même chose pour moi. Je voulais seulement que tu saches que je t'aime vraiment et que je suis prêt à attendre pour toi, peu importe combien de temps ça pourrait prendre. Crois-le ou non, un jour ça va aller mieux pour toi Bells, je le vois de plus en plus à chaque jours, tes yeux changent et tu souris plus souvent. Un jour tu vas réaliser qu'il ne vaut pas toute la douleur que tu t'infliges et tu seras prête à passer à autre chose. Je voulais seulement que tu saches, je vais être là pour toi, pour t'aider à t'emmener jusqu'à ce jour."
Je suis restée silencieuse. Je ne savais pas comment répondre. Mon esprit avait de la difficulté à assimiler ce que Jacob venait de dire. Il avait l'air si vulnérable, je pouvais à peine le supporter. J'ai pris ses mains entre les miennes et les aient menées jusqu'à mes lèvres. Je les ais embrassés doucement avant de lui sourire.
"Je t'aimes aussi, Jacob." J'ai pris une pause, juste un moment parce que je voulais qu'il sache que j'étais aussi sincère qu'il l'était. "Mais pas comme toi tu m'aimes."
Alors, comment c'était? J'espère que vous allez aimer cette histoire autant que moi! Plein de commentaires svp. Dites-moi ce que je devrais améliorer aussi.
