Voilà mon nouveau projet qui sera publié après Lui ! si il vous plait
Je vous présente ma nouvelle fiction Ce n'est pas de ta faute, qui sera diffusée sous formes "d'épisodes" (en gros ce n'est pas aussi long que des chapitres) et que j'ai classé en NC-17 pour forts risques de violence et lemon(s)
Comme d'habitude, je ne touche pas d'argent pour mes écrits, je ne prétends pas connaitre la véritable vie des personnes citées
Je vous laisse avec le prologue :
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Pov omniscient
Léopold Mozart s'inquiétait souvent pour son fils –quoi de plus normal quand on connaissait l'énergumène ?- mais plus que jamais il avait peur pour sa progéniture. Dans un premier temps, il avait eu beaucoup de mal à accepter son attirance pour les hommes, mais il s'y était fait. Ce qu'il n'accepterait jamais en revanche, c'était le comportement déviant dudit compagnon masculin. Sans en avoir encore les preuves formelles, le doyen de cette famille de mélomane était intimement convaincu que cet homme maltraitait son fils.
Le sage homme soupira en secouant la tête. Aujourd'hui il recevait un ami de longue date : Antonio Salieri. L'homme qu'il avait connu tout petit, encore sous la tutelle de Gassmann, était âgé de quelques années de plus que son propre fils, mais il avait bien grandit, devenant un homme noble et respectable. Il était désormais un musicien hors paires qui était très connu et demandé. Malgré sa grande froideur, l'homme savait s'ouvrir à Léopold et il savait aussi quand ce dernier allait mal.
_ Tu ne vas pas bien, constata sobrement Antonio. Narnnel est-elle à l'origine de ton trouble ?
Le plus âgé des deux soupira. Décidemment, son cadet gagnait en perspicacité de jour en jour –bien qu'il ait toujours su juger une personne au premier regard.
_ Si nous parlions plutôt de toi !détourna maladroitement Léopold. Tu comptes rester en Autriche cette fois-ci ?
Salieri fit mine de ne pas remarquer la détresse de son ami, le sachant trop fier pour lui confier l'objet de ses soucis, mais il n'oubliait pas que quelque chose le tracassait.
_ Je ne sais pas, admit l'Italien. Je n'aime pas m'attarder longtemps au même endroit alors que rien ne me retiens.
_ Il faudrait peut-être que tu laisses quelqu'un entrer dans ta vie pour te retenir !le taquina Léopold.
Le plus âgé rigola en voyant la grimace sur le visage de son jeune ami. Non, Antonio Salieri n'était pas le genre d'homme à être obnubilé par l'idée de fonder une famille avec une compagne aimante dans l'idée de transmettre son nom à un héritier mâle, ni même à enchainer les conquêtes… Il se contenter de satisfaire ses besoins, ça lui suffisait amplement.
_ Tu sais bien… moi et les femmes…
_ Peut-être préfères-tu les hommes ?
L'Italien le regarda comme s'il avait perdu l'esprit. Les hommes ? Ça ne se faisait pas ! Et puis même sans aller jusque là, Antonio n'y avait jamais pensé…
_ Je n'irais pas jusqu'à dire ça…
_ C'est pourtant ce que Wolfgang a fait, soupira Léopold.
_ Wolfgang ? Wolfgang ton fils ?hoqueta l'Italien choqué.
Léopold hocha tristement la tête, et apprécia d'autant plus les qualités de son ami en voyant qu'il ne jugeait pas les choix de son fils.
_ On finit par s'habituer tu sais. Je me suis fait à l'idée que mon nom s'éteindra avec lui.
_ Il ne faut pas dire ça Léopold, le réconforta Antonio bienveillant. Il retournera peut-être vers les femmes avec le temps…
Léopold soupira une nouvelle fois. Lui en doutait fortement, pour ne pas dire qu'il était convaincu que jamais son fils ne reviendrait à la raison. Si Wolfgang aimait les hommes, c'était son choix de vie, il le respectait, mais Léopold aurait préféré qu'il en aime un autre…
Le majordome de Léopold s'approcha silencieusement du respectable homme et lui annonça que son fils était venu lui rendre visite, avec son « ami ». La nouvelle fit gémir douloureusement Léopold, ce qui inquiéta d'autant plus son ami. C'était peut-être égoïste mais le doyen des Mozart aimait mieux ne pas voir son fils plutôt qu'être obligé d'être le témoin impuissant de son état empirant de jour en jour.
_ Je vais vous laisser vous retrouver en famille, proposa gentiment Antonio.
_ Non, Wolfgang sera certainement heureux de te revoir après tant d'années !
_ Il était jeune la dernière fois que nous nous sommes vus, il a dû m'oublier depuis le temps.
Léopold ne put qu'admirer la grande modestie de cet homme qu'il estimait déjà énormément, mais cette fois-ci il se trompait lourdement.
_ Il est à peine plus jeune que toi, et laisse-moi te dire qu'il demande souvent de tes nouvelles, le détrompa l'ancien en souriant faiblement.
Antonio fut assez gêné de l'observation insistante de son ami, et il détourna la tête pour l'empêcher de voir ses joues rougissantes. L'Italien se rappelait très bien de ce drôle de numéro qu'était Wolfgang. Il se rappelait encore de la première fois qu'il l'avait vu, sautillant follement dans tous les sens, et de la surprise qu'il avait immédiatement suscitée chez lui qui était d'ordinaire si calme, mais Gassmann l'avait supplié de faire preuve de tolérance à l'égard du petit génie. Dès leur seconde rencontre, Antonio avait mit de côté la face indécente du jeune prodige, et il s'était attaché à lui au fil des jours, bien malgré lui. il fallait admettre que Wolfgang était un être attachant et pétillant de vie.
Le temps qu'il mène ces réflexions, Antonio était déjà arrivé au salon, tiré par Léopold qui le savait encore un peu réticent. Le choc fut de taille lorsqu'il posa ses yeux sur Wolfgang, du moins ce qu'il restait du Wolfgang qu'il avait connu… Son visage avait murit, il était vraiment devenu un bel homme, mais ce n'était pas ça le plus frappant. Ses yeux, avant scintillant d'intelligence et de joie, étaient désormais ternes et vides. Sa tenue était bien trop stricte pour sa personnalité excentrique et l'œil avisé d'Antonio lui permettait de remarquer que son dos était légèrement vouté…
Instinctivement, Antonio regarda qui était à l'origine de cet odieux changement. L'horreur atteignit son paroxysme lorsque l'Italien reconnut le compagnon de Wolfgang. C'était Lorenzo Da Ponte… Antonio serra les poings et la mâchoire en comprenant pourquoi Wolfgang était ainsi. Lorenzo était un homme violent, qui faisait généralement beaucoup de mal à ses conquêtes. Alors qu'ils étaient encore en Italie, l'une des amantes de Lorenzo avait été retrouvée morte dans une ruelle, après avoir été copieusement rouée de coups, et même si Antonio avait toujours eut le sentiment que c'était de la faute de sa compatriote, mais il n'avait jamais pu le prouver…
_ Antonio !s'égaya Lorenzo en s'avançant vers lui. Comment vas-tu vieux frère ?
Lorenzo s'approcha encore de lui et l'étreignit amicalement et Antonio dû se forcer à répondre un minimum pour ne pas trahir le dégoût que ce personnage lui inspirait. Une fois libre de cette étreinte regarda Léopold. Un échange silencieux, oui, mais il disait tout su l'avis que les deux hommes partageaient. Il fallait débarrasser Wolfgang de cette sangsue.
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Comme d'habitude vos avis m'intéressent
