Chapitre relu et corrigé. Merci à Annso et Heaven Write pour leurs relectures et leurs conseils.

Merci infiniment à toutes les personnes qui m'ont encouragé suite à ma note.


Je la connais, mais je ne sais pas qui elle est

Prologue

Voilà deux mois que j'avais fêté mes vingt ans, et j'entrai en deuxième année de biologie à l'université d'Arizona. J'avais fait ma première année à Seattle, mais je voulais m'éloigner de la maison, prendre un peu mon indépendance. Ma mère, décoratrice d'intérieur à ses heures perdues, avait trouvé une maisonnette en lisière de forêt, idéal contre les grandes chaleurs de l'été. Mes parents aimaient beaucoup cette région notamment pour avoir des vacances plus ensoleillées que le climat pluvieux et brumeux que nous subissions en permanence dans l'état de Washington.

En ce qui me concerne, dès lors que je ne supportais plus la pluie, j'avais décidé que je vivrai dans un endroit chaud. C'est tout naturellement, qu'Esmée me proposa cette maison. Elle savait que j'y aimerai le calme environnant.

La maison était isolée même si je n'étais guère loin du centre-ville. De plus, je ne dérangerai personne avec mon piano.

Je n'avais encore jamais visité la bâtisse mais j'étais très impatient de la découvrir.

Ma Volvo arpentait un chemin sinueux au milieu du désert aride caractéristique de la région. La route était couverte de poussière ce qui donnait des reflets à cause du soleil. Après quelques kilomètres, une fois arrivé en ville, mon GPS m'indiqua de prendre la prochaine route à droite. C'est peu après que je la vis. La maison était très rustique mais je m'y voyais déjà. J'eus comme un coup de foudre. Ce lieu m'apaisait et me rendait serein.

Le porche de la maison était en bois et me faisait face, d'imposants volets encadraient les fenêtres de l'étage. A peine avais-je quitté ma voiture que j'avais déjà ma clé dans la serrure.

Je déboulai sur le hall. Il était simple, mais comme je l'aimais. L'escalier au bout du couloir menait à l'étage. Mais avant d'y monter, je visitai la cuisine ainsi que le salon. La cuisine était suréquipée, sûrement une folie de ma mère mais inutile, je savais à peine cuire un œuf. Le salon était très coloré avec des couleurs vives mais très agréables, qui rendaient la pièce chaleureuse. Je montai finalement les marches. Je ne m'attardai pas dans ma chambre car elle ressemblait particulièrement à la mienne chez mes parents à Seattle. La pièce en face était ma bibliothèque, encore vide, ainsi que mon piano. Les sanitaires n'avaient rien d'exceptionnel, après tout, quand on a vu une salle de bain, on les a toutes vues !

En repartant vers ma chambre, je remarquai une sorte de trappe sur le plafond du couloir. En tirant dessus, une échelle en descendit. Le grenier. Je montais voir, la curiosité sans doute. Il n'y avait rien de palpitant, sauf si on aime les araignées.

La pièce était vide. Enfin presque. Au centre, se trouvait un carton étiqueté : « Isabella Marie SWAN, Souvenirs. »