Coucou, voici le premier chapitre de ma deuxième fiction, ce n'était absolument pas prévu, mais cette histoire s'est incrustée dans ma tête cette nuit, alors je me suis dit, pourquoi pas? Je verrais bien ce que ça donne!

Voilà, je vous laisse tranquille, bonne lecture...j'espère =)

Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer


POV Bella

Je me présente, Isabella Swan, jeune fille de 16 ans sans histoire. Je vivais à Seattle avec mes parents, Renée et Charlie Swan. Nous étions samedi matin et je courrais dans tout l'appartement, avec mon manteau à moitié enfilé, une seule chaussure au pied, et les cheveux qui étaient tout sauf coiffés, à la recherche de ma deuxième converse. Mon père était encore installé devant son petit déjeuner, faisant semblant de lire son journal en me regardant retourner toutes les pièces, un petit sourire aux lèvres.

- Papa! Arrête de te moquer de moi et aide moi, marmonnais-je en lui jetant un coussin du canapé.

Il le rattrapa en riant, et se leva pour m'aider quand ma mère entra dans la pièce, tenant du bout des doigts l'objet de mes recherches. Je me ruai sur elle pour le récupéré et l'enfilai tout en sautillant.

- Merci maman, où l'as tu trouvé?

- Dans le panier à linge, me dit-elle en souriant.

- Mais comment arrives-tu à égarer des choses dans des endroits pareils Bella? me demanda mon père l'air faussement affligé.

- Alors là papa, c'est dans les gênes, maman est bordélique aussi, répondis-je en arrangeant ma tenue.

Une étrange lueur passa dans le regard de mon père. J'embrassai mes parents et quittai l'appartement direction la librairie où je travaillai tous les week ends. Arrivée dans la rue, mon portable vibra dans ma poche.

- Tu finis à quel heure chérie? me demanda ma mère à la seconde où je décrochai.

- 14h normalement.

- D'accord, nous allons faire des courses avec ton père, on ne sera peut-être pas rentré à ton retour.

- Ok, j'ai mes clés de toutes façons, à tout à l'heure, je t'aime.

- Je t'aime aussi.

Mes parents n'étaient pas rentré lorsque j'arrivais à l'appartement. J'en profitais pour me doucher, et ranger un peu ma chambre. Il était vrai que je n'était absolument pas organisé, j'aimais bien mon bazar, je m'y retrouvais, la plupart du temps.

Je préparais ensuite le dîner, il était pratiquement 19 heures, et j'étais toujours seule. J'avais bien essayé d'appeler ma mère, mais son portable était éteint. Ça ne leur ressemblait pas, ils me prévenaient toujours quand ils avaient du retard, pour éviter justement, que je m'inquiète.

Il était 21 heures, j'avais rangé la nourriture sans y avoir touché, la boule qui me tordait l'estomac m'avait coupé l'appétit. Où étaient-ils? Ils ne me laissaient jamais sans nouvelles. J'avais un très mauvais pressentiment, qui devint insupportable lorsque quelqu'un toqua à la porte de l'appartement.

J'ouvris, plus fébrile que jamais, à mon visiteur. Mr Jenks, l'avocat de mes parents se tenait là, le visage grave. Je m'écartais doucement, l'invitant silencieusement à entrer.

Je refermai la porte, appuyant ensuite mon dos contre celle-ci.

- Bella, j'ai une bien triste nouvelle, allons nous asseoir.

- Non, dites moi maintenant, où sont mes parents?

- Ils ont eu un accident de voiture, je suis désolé Bella.

- Est ce...qu'ils...ils sont...

- Ils n'ont pas survécu.

Je me souvint seulement de ma vue devenant flou, de mon cœur refusant de continuer de battre, puis plus rien, le néant.

On parlait autour de moi, on s'agitait. Une odeur familière me chatouilla les narines, j'ouvris les yeux, clignant des paupières plusieurs fois. Un homme était assis près de moi, les yeux rougis et les traits fatigués. Il m'adressa un léger sourire en me caressa la joue du bout des doigts. Je le reconnu comme étant mon oncle phil, le frère de ma mère. Je ne l'avais que très rarement vu, ils ne s'était jamais très bien entendu avec mes parents.

- Bonjour ma puce, me dit-il

- Bonjour, murmurai-je

- Comment te sens tu?

- Je ne sais pas, ce n'était pas un cauchemar alors?

- Non Bella, je suis désolé.

Mes yeux me brulèrent et mon cœur accéléra sa course, menaçant de s'échapper de ma poitrine. Je me jetai contre mon oncle, pleurant, criant, le traitant de menteur. Il resta calme, se contentant de me serrer dans ses bras. Épuisée, je finis par m'endormir contre lui, la seule famille qu'il me restait.

Mes parents m'avaient quitté depuis un peu plus d'une semaine, ils m'avaient abandonné. Pourquoi m'avaient-il fait ça? Ils n'en avaient pas le droit, des parents ne devraient jamais abandonné leurs enfants. J'avais d'abord refusé d'assister à l'enterrement, tout serait devenu trop vrai, mettant un point final à leurs vies près de moi. Phil m'avait finalement convaincu, me disant que je m'en serai voulu plus tard. Et il avait raison, alors j'y étais aller, et j'avais dit adieu au deux personnes que j'aimais le plus au monde. Ma mère, douce, aimante, si pleine de vie, ne me serrera plus dans ses bras en m'embrassant pour me dire bonjour. Mon père, farceur, tendre, ne me dira plus jamais à quel point il m'aimait. Et moi, comment leur dire que j'étais fier d'être leur fille? Qu'ils étaient les meilleurs parents qu'un enfant puisse rêver d'avoir? Pourquoi devrais-je continuer sans eux? A quoi bon?

Je restai enfermé dans ma chambre constamment, les larmes avaient cesser de couler. Je fermais simplement les yeux en priant de toutes mes forces pour les rejoindre vite. Mon oncle s'était installé provisoirement à l'appartement, il triait les affaires de mes parents, réglait des détails administratifs. Je n'avais pas osé lui demander ce qu'il comptait faire de moi, puisqu'il était mon seul parent proche. A vrai dire, je ne voulais pas savoir, je m'en fichais. Un petit coup donné dans ma porte me sortit de mes pensées. Phil passa légèrement la tête dans ma chambre.

- Bella, Mr Jenks voudrait te parler.

- J'arrive.

Je me levai difficilement de mon lit et le rejoignit dans le salon. Je saluai l'avocat de mes parents et m'installai sur le canapé en serrant un coussin contre ma poitrine.

- Bonjour Bella, je sais que c'est une période extrêmement dure pour toi en ce moment, mais j'ai une lettre à te remettre. Tes parents voulaient que tu l'es s'il leurs arrivaient quelque chose.

Il sortit de sa mallette une enveloppe crème et me la tendit. " Pour notre Bella " était écrit dessus, je reconnu l'écriture si fine de ma mère. J' interrogeai l'avocat du regard.

- Je sais ce que tes parents t'expliquent dans cette lettre, et quoi que tu décides, je leur avait promis que je t'aiderais. Et les démarches pour l'assurance que tes parents avaient contractés sont terminés. Tout sera versé sur un compte bloqué jusqu'à ta majorité. As-tu des questions?

- Je...qui a-t-il dans cette lettre?

- Tu le sauras en la lisant Bella, mais garde à l'esprit qu'ils t'aimaient énormément.

Je me sentais encore plus mal à présent, que voulait-il à ce point me dire même s'il venait à mourir? Je me levai, et retourna dans ma chambre après avoir remercier Mr Jenks. Assise sur mon lit, je contemplais l'enveloppe, caressant du bout des doigts les mots écrit par ma mère. J'inspirai profondément, et l'ouvrit, le cœur au bord des lèvres. Je dépliai la feuille, et lisais les derniers mots que mes parents m'avaient adressé.

Ma douce Bella,

Nous sommes le 13 septembre, et tu as eu 1 an aujourd'hui. A l'heure où nous t'écrivons cette lettre ton père et moi, tu es profondément endormis dans ton lit. Si un jour tu lis ceci, ça voudras dire que nous t'avons quitté, pardonne nous mon ange de te causer tant de chagrin.

Nous voulions attendre tes 18 ans pour t'avouer une chose que nous t'avons caché, mais la vie en a décidé autrement.

Tu es entré dans notre vie le 21 septembre, 8 jours après que ta véritable mère t'es mise au monde. Elle était très jeune quand elle est tombé enceinte de toi. Elle aurait aimé te garder près d'elle mais sa famille a refusé, et ils t'ont fait adopté.

Ton père et moi n'arrivions pas à avoir d'enfant, alors le jour où l'agence d'adoption nous a appelé pour nous dire qu'une petite fille nous attendais, a été et restera le plus beau jour de notre vie. Ta mère nous avait seulement demander une faveur, et nous n'avons pas pu refuser, elle nous offrait une part d'elle, comment aurions nous pu? Elle voulait des nouvelles de toi de temps à autre, et nous avons accepté, nous lui écrirons plusieurs fois par an.

Nous ignorons qu'elle âge tu as à l'instant où tu lis cette lettre, et ce que tu ressent. Ne nous déteste pas ma chérie, et ne la déteste pas.

Elle était d'accord pour qu'un jour, on te parle d'elle, et que tu la rencontre si tu en as envie, et elle pourra t'expliquer certaines choses qui ne regardent que vous deux.

Au dos de la feuille se trouve le nom de ta mère, Mr Jenks le modifiera s'il le faut avec les années.

Nous savons que tu feras notre bonheur, tu es une enfant si douce, si câline.

Pardonne nous mon trésor...

Nous veillerons toujours sur toi, peu importe l'endroit où nous serons...

Nous t'aimons notre Bella

Papa et Maman...

Mes joues étaient mouillés de larmes et ma gorge était tant serrée qu'elle en devenait douloureuse. Ils m'avaient adopté, ils m'avaient mentis pendant des années. Je me relevai rageusement du lit, et ouvrit la porte de ma chambre, l'envoyant cogné contre le mur. Mon oncle sursauta et se rapprocha de moi rapidement. Je le repoussait, manquant de peu de le faire tomber.

- Bella, calme toi, dit-il en m'attrapant par les poignées.

- Ils m'ont adopté, cinglais-je d'une voix que je ne me connaissais pas.

- Oh, je suis désolé ma puce.

Je me calmai un peu en voyant la tristesse dans le regard de Phil. Il avait l'air si mal, j'oubliais parfois qu'il avait perdu sa sœur.

- Tu savais? demandais-je

- Oui, tes parents refusaient qu'on t'en parle pour l'instant. J'ai compris tout de suite en voyant la lettre. Comment te sens-tu?

- Honnêtement, je ne sais pas, répondis-je dans un souffle.

Et c'était vrai, j'étais en colère quelques minutes avant, mais là, je me sentais seulement vide, inutile. Où étais ma place à présent? Phil n'était même pas mon oncle, je n'avais plus personne. Je n'en voulait même plus à mes parents, ils voulaient me protéger. Ce secret avait dut être lourd à porter, mais la vérité l'aurait peut-être été d'autant plus s'ils me l'avaient dit lorsque j'étais encore une enfant.

- Tes parents...t'ont-ils...euh..donné le nom de...ta mère?

J'avais totalement oublié, je retournai le lettre que j'avais froissé entre mes mains, et cessai de respirer en lisant les 2 petites lignes se trouvant en haut de la feuille.

Esmé Cullen

Forks, état de Washington


Alors, verdict? Vous en pensez quoi?

Une petite review pour me le dire...

Bisous =)