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Cette fanfiction n'est pas de moi. C'est une traduction d'une fic de musicboxmedley en anglais. Je dirais donc juste que j'ai adoré cette histoire et que je voulais que d'autres puissent la lire.

.::Chapter 1 – Of Bookworms and Blacks::.

À 15 ans, Cassandra Beckett n'était vraiment pas la plus sociale des élèves de Poudlard. Cachée derrière ses lunettes en cul de bouteilles et ses longs cheveux foncés, elle lisait pour se divertir au lieu d'aller aux fêtes et aux matchs de Quidditch comme les autres élèves. Elle s'immergeait dans des livres sur l'histoire des guerres de gobelins et des batailles d'anciens sorciers, et une fois qu'elle avait choisi un livre, cela devenait presque impossible pour qui que se soit de la réveiller de son rêve sur les aventures de Godric Gryffondor et ses trois braves compagnons.

Elle agissait de la même façon le jour de sa rentrée à Poudlard dans le Poudlard Express. Après avoir trouvé un compartiment vide, elle plaça sa valise rapidement de côté et ouvrit son dernier livre, tournant les pages rapidement jusqu'à celle où elle s'était arrêtée. C'était mieux de se cacher dans le monde de personnes qui avaient vécu longtemps avant elle que d'exister dans le monde où elle vivait aujourd'hui, pensa-t-elle. Les Serpentards avaient trouvé en elle la cible parfaites pour leurs sorts étant donné que personne ne s'était jamais levé pour elle. Et là, il y avait Sirius Black.

Sirius Black et ses trois amis étaient presque sur le point de se faire couronner les rois de Poudlard. Imbattable farceurs, presque tous les élèves de Poudlard, excepté les Serpentards, qui les détestaient avec passion, idolâtraient les quatre élèves mieux connus sous le nom des Maraudeurs. Personne ne connaissait vraiment les raisons qui les avaient poussé à choisir ce nom, mais ils l'utilisaient comme si c'était un mot sacré. Les élèves étaient émerveillés par l'intelligence de Remus Lupin en classe, se moquaient des singeries de Peter Pettigrow, et étaient émerveillés par les talents de James Potter sur un terrain de Quidditch.

Sirius Black était très beau de façon mystérieuse qui avait l'art d'allumer une fille en un instant. Cassie n'avait pas entendu parler d'une seule fille à Poudlard qui n'était pas folle de Sirius Black. Il y avait beaucoup de choses attirantes chez Sirius : il venait d'une ancienne et puissante famille de sorciers, il était intelligent, drôle, et populaire, mais aussi, comme Cassie le savait bien, méchant. Elle et Severus Rogue étaient ses cibles préférées de l'année précédente. Bien qu'avec elle ce n'était pas aussi prononcé, elle avait quand même à faire face à des tourments chaque fois qu'elle croisait le chemin de Sirius. Il était tout le temps en train de se moquer du pathétique petit rat de bibliothèque de Serdaigle, alors qu'elle ne faisait que passer à côté, ou alors tout simplement la critiquer avec ses trois autres amis.

On entendit quelqu'un toquer bruyamment sur la vitre du compartiment dans lequel Cassie était assise. Elle leva le regard pour trouver le sourire de dédain de Lucius Malfoy, un sixième année de Serpentard, accompagné d'un bon nombre de ses amis. Elle ferma les yeux, espérant qu'elle pourrait en quelque sorte les ignorer, qu'ils disparaîtraient, tout comme son rêve le faisait quand elle fermait un livre. Elle pouvait entendre leurs rires à l'extérieur du compartiment qui passaient nettement à travers la vitre.

« Petite Serdaigle, es-tu encore en train de lire ? » la railla Lucius, faisant glisser la porte du compartiment pour l'ouvrir. « Tu as toujours ton nez dans un livre, n'est-ce pas ? » dit-il, fusillant du regard le livre dans ses mains.

Elle n'osa pas dire un mot, juste espérer qu'ils s'en iraient bientôt.

« Pourquoi ne brosserais-tu pas tes cheveux au lieu de toujours lire ? » continua Lucius, essayant de lui tirer une réaction. « Ils ont l'air spécialement ficelleux ces jours, Beckett. Pas du tout attirant. »

« Tais-toi Malfoy », dit Cassie à voix basse, incapable de s'arrêter. « Fous moi juste la paix. »

Lucius et ses amis rirent à gorges déployées. « Es-tu en train de nous dire de nous en aller, petite Serdaigle ? » dit-il, lui riant à la figure. « Que vas-tu faire, nous lancer un livre dessus ? »

Cassie l'ignora avec détermination, essayant de ne pas laisser couler les larmes de frustration le long de ses joues. Elle essaya de se concentrer sur son livre, mais elle continuait de lire la même ligne encore et encore, incapable de se concentrer. Pourquoi Lucius lui faisait-il toujours ça ? Elle s'occupait toujours de ses affaires, mais cela n'avait pas l'air d'être assez pour les Serpentards.

Lucius rit durement une fois de plus, et avec un petit coup de baguette, le livre de Cassie s'envola et heurta son visage, écrasant presque ses lunettes. « Toujours assise avec ton nez dans un livre. » Il rit, remettant sa baguette dans sa poche avec un sourire de dédain. « Maintenant, c'est coincé là en permanence. Je te reverrais, » dit-il, une lueur dans les yeux, ses amis éclatant de rire à la vue de Cassie avec son nez collé au livre alors qu'ils sortaient dans le corridor, claquant la porte derrière eux.

Cassie fut laissée là, son nez littéralement collé au milieu de son livre. Avant qu'elle ne puisse attraper sa baguette pour s'aider à sortir de cette embarrassante situation dans laquelle elle s'était retrouvée, elle entendit des pas et des marmonnements près d'elle. N'osant pas regarder, elle écouta soigneusement et réalisa qu'elle entendait les voix de James Potter, Sirius Black et Pettigrow. En premier, elle était désorientée de ne pas entendre la voix de Remus, mais elle réalisa qu'en tant que préfet, il était sûrement avec les autres préfets dans le wagon à préfets

« Bonjour Beckett, » lui dit Sirius, et, avec un regard en biais, elle le regarda prendre place en face d'elle avec ses amis. « Bon livre ? »

James ricana, et Peter suivit son exemple, riant nerveusement.

Cassie décida de ne pas changer sa position, mais prétendit qu'elle était en train de lire le livre et ne pouvait entendre Sirius. Quand Cassie ne le regarda toujours pas, Sirius croisa les bras et grimaça. « Honnêtement, Beckett, » dit-il, un sourire en coin se formant sur ses lèvres, « tu devrais vraiment regarder les gens quand ils parlent. Aucun livre n'est aussi intéressant. »

Cassie l'ignorait toujours, et il décida de se lever, fusillant James du regard. « Je ne crois pas qu'elle va nous parler, tu ne penses pas, James ? »

« Non, son livre est beaucoup trop intéressant pour prendre le temps de nous parler » dit James en riant. Cassie entendit la porte de compartiment s'ouvrir, et James et Pettigrow sortirent avec Sirius derrière eux.

Des larmes d'humiliation coulèrent le long des joues de Cassie. Quand ils sortirent, elle entendit les derniers mots de Sirius avant que la porte ne se referme.

« C'est juste un rat de bibliothèque de plus. »

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Cassie s'assit durant toute la cérémonie de répartition dans la Grande Salle avec un visage pâle et des yeux vides. Elle était parfaitement humiliée, et les cours n'avaient même pas encore commencé. Le seul événement social auquel elle devait se réjouir était les fêtes du Professeur Slughorn, son professeur de potions. Elle était toujours invitée parce qu'elle avait d'excellentes compétences en métamorphose et en potions, mais même ces fêtes là étaient horribles pour elle. Personne ne lui parlait jamais, mais elle se sentait toujours obligée de venir, alors elle apporterait un livre et s'assoirait dans un coin pour lire. Parfois, elle aurait des conversations avec les professeurs, en particulier avec le professeur Quinn, le professeur d'Etude des Moldus. Il était un des professeurs les plus gentil que Cassie connaissait, et durant les fêtes apparemment sans fin de Slughorn, ils auraient de profondes conversations sur les particularités des inventions Moldues.

Elle payait, en temps normal, une attention spéciale au discours de Dumbledore après le banquet, mais elle resta là, à fixer le plafond pendant qu'il parlait, regardant les étoiles scintiller et briller dans le ciel magique, son assiette devant elle à laquelle elle n'avait même pas touché. La seule personne qui ne lui avait jamais parlé était Catherine Creevy, une fille mince et sèche qui était tout le temps en train de prendre des photos avec son appareil, en n'importe quelle occasion, qui était assise à côté d'elle, sirrotant sur jus de citrouille.

« Super banquet ce soir, hein Cassie ? » demanda-t-elle, reposant son verre vide, et prenant une photo du boeuf rôti avec son tout nouvel appareil photo. Un bon nombre d'élèves sursautèrent avec le flash lumineux mais Dumbledore n'avait pas l'air d'y accorder beaucoup d'attention, continuant son discours. « Je me réjouis de montrer à papa et maman à quel point cet appareil marche bien ! » s'exclama Catherine, observant les alentours et murmurant. « Tante Lu donne vraiment de magnifiques cadeaux d'anniversaire. »

« D'accord » dit Cassie, son menton reposant dans sa main, toujours en train de regarder le ciel. « C'est génial, Catherine. » Elle était trop fatiguée pour écouter tout ce qu'elle disait. Elle mâchouilla un morceau de gâteaux d'un air absent, regardant Sirius et ses amis de loin à la table des Gryffondors. Ils n'écoutaient pas non plus le discours fait par Dumbledore et à la place, était en train de tirer au flanc, lançant divers sorts à Lucius, qui se tourna furieusement, essayant de découvrir la source des sorts, seulement pour trouver les maraudeurs assis innocemment à leur table, leurs yeux sur Dumbledore et des airs angéliques sur leurs visages.

Après que les élèves furent relâchés, Cassie se leva de table, sortit de la Grande Salle et se dirigea vers la Salle Commune des Serdaigle, ignorant les conversations excitées des premières années et les rires d'élèves plus anciens. Elle voulait juste aller au lit et oublier toute cette journée, se levant pour une nouvelle journée. Elle attendait avec impatience les cours.

« Eh bien, regardez qui a finalement réussi à sortir le nez de son livre. » La voix rieuse de Sirius Black se fit entendre directement derrière elle. Il était accompagné de ses trois amis. Cassie ne pu que remarquer qu'il était plus beau que jamais avec ses cheveux noirs tombant parfaitement devant ses yeux gris étincelants, et une fossette sur la joue alors qu'il souriait dangereusement.

Et elle était là, ses cheveux plus lisses que jamais, tombant sur son visage de manière disgracieuse complètement différents de ceux de Sirius, ses lunettes lui paraissant plus lourde que jamais sur son nez, et sa forme maigrichonne recourbée de honte. Elle passa à côté, priant les larmes de ne pas inonder ses joues à nouveau.

Les mots de Sirius résonnèrent dans sa tête.

« C'est juste un rat de bibliothèque de plus »

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Sirius détestait ça. Cassandra Beckett ne lui avait jamais dit un mot depuis le jour de son entrée à Poudlard. Il s'assit sur son lit dans le dortoirs des garçons de cinquième année de Poudlard, hargneux alors qu'il regardait James lancer une orange dans les airs et la rattraper, utilisant le fruit en substitut au vif d'or. Pourquoi ne voulait-elle pas lui parler ?

« Qu'est-ce qui t'as mis de si bonne humeur ? » dit James, jetant l'orange à la tête Sirius pour le sortir de ses pensées. Ca le percuta avec un léger bruit, le faisant grimacer, et il la relança à James, qui l'attrapa à une main d'un air impudent.

« Rien, » mentit Sirius, secouant la tête pour enlever ses cheveux de ses yeux.

« Est-ce que rien est la raison qui fait que tu es assis là depuis maintenant dix minutes à regarder les culottes de Peter ? » dit James avec un sourire en coin, ses yeux noisettes scintillants. « Je veux dire, le motif à cochon est plutôt bien mais… »

James fut interrompu par Sirius bondissant du lit et le frappant sur le côté de la tête. « dégage ! » dit Sirius irrité, se recouchant sur son lit, mais quelques secondes plus tard, il leva les yeux et sourit à James.

James leva simplement ses sourcils, amusé, et recommença à lancer son orange. Peter couina, tombant presque de son lit dans l'excitation quand James la rattrapa sans même la regarder.

« C'est Cassandra Beckett n'est-ce pas ? » demanda la voix calme de Remus depuis l'autre côté de la pièce. Il était assis sur le coin de son lit, un livre de Métamorphose tenu ouvert sur ses genoux, ses yeux bleus lumineux rétrécissant intuitivement.

« Qui ? » demanda Sirius, essayant de faire comme si il n'avait pas la moindre idée de la personne dont parlait Remus.

« Tu sais qui, » dit Remus, tournant une page paresseusement, « la fille de Serdaigle que tu aimes tellement embêter. »

« Oh, elle, » dit Sirius, comme s'il venait de réaliser de qui il parlait. « Oui, je suppose que je le fais parfois, » dit-il innocemment, évitant le regard de Remus.

« Tu n'aimes pas le fait qu'elle ne t'a jamais parlé, n'est-ce pas ? » dit Remus, levant les yeux de son livre pour regarder Sirius.

Sirius ses renfrogna. « Sa me dérange pas, » dit-il, essayant de paraître nonchalant. « Elle est juste trop coincée pour me parler. Sa ne veut pas dire que j'en ai quelque chose à faire, parce que je n'en ai rien à faire, » ajouta-t-il pas convaincant.

Remus hocha la tête gravement, mais les coins de ses lèvres se crispaient comme s'ils mourraient d'envie de se changer en sourire.

Sirius grimaça. Cassandra Beckett allait lui parler. Il allait s'en assurer.

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Cassie se dirigea vers sa Salle Commune avec un air plein de remord, ajustant ses lunettes timidement. La remarque que Lucius avait fait sur ses cheveux était restée en elle. Elle fit de son mieux pour avoir l'air décente. Mais elle avait l'air d'être aussi en proie à des moqueries des filles de Serdaigle. Elle murmura le mot de passe pour la Salle Commune des Serdaigles découragée, ses yeux fixant le sol. Personne ne lui parla alors qu'elle passa à travers la pièce à moitié éclairée en direction du dortoir des filles. Elle était impatiente d'aller au lit et oublier cette journée qu'elle venait de subir.

Seul deux filles se trouvaient dans le dortoir quand elle entra. Emily Everett, déballant ses affaires près d'un lit de l'autre côté de la pièce discutait avec Scarlet Edwards, une blonde qui n'avait pas l'air de vouloir parler à Cassie du tout, agissant comme si elle pourrait attraper une sale maladie que Cassie transporterait.

« Oh mon dieu ! » s'exclama-t-elle à Emilie, coiffant ses longs cheveux d'or et ignorant complètement Cassie, « Tu as vu Sirius Black aujourd'hui ? Il est stupéfiant, comme toujours, mais cette fois, il a laissé pousser ses cheveux. C'est fabuleux ! Quand sa tombe devant ses yeux, c'est tellement mystérieux et attirant ! »

Emily se retourna pour regarder Cassie entrer dans la pièce. « Hey Cassie, » la salua-t-elle, ses yeux bleus brillants alors qu'elle déballait un pyjama. « Scarlette était juste en train de me dire à quel point Sirius Black était beau aujourd'hui. Est-ce que tu l'as vu ? »

Cassie secoua la tête silencieusement, mais su qu'elle dissuaderait Emily de vouloir la faire répondre. Emily était comme ça ; elle persistait à être amie avec toutes les personnes qu'elle rencontrait, Serpentards inclus, qui lui faisaient bénéficier de quelques sorts par-ci par-là. Elle avait toujours essayé d'être amie avec Cassie, mais Cassie était tellement introvertie et calme, ce qui rendait le tout assez difficile. Elle n'avait pourtant jamais renoncé.

« Ah, bref, j'aurais espéré que tu aurais peut-être vu Remus aussi, » dit Emily excitée. « Juste… Parce que… » continua-t-elle les yeux dans le vague.

Scarlet renifla. « Ce que tu vois en lui me dépasse, Emily, » dit-elle dédaigneusement, se glissant dans ses habits de nuit rapidement. « Il est tout… balafré. Et pâle »

« Mais ça fait tellement d'effet » dit Emily, tombant en arrière sur son lit et rebondissant. « Ca montre qu'il est un vrai homme. Et sa peau fait ressortir ses beaux yeux bleus. Tout ce que Sirius peut faire, c'est de se pavaner et faire s'évanouir les filles. Par ailleurs, on sait tous que tu as secrètement un faible pour Pettigrow. Tu utilises juste ton obsession pour Sirius comme couverture. »

Scarlet se renfrogna. Elle n'avait jamais possédé le meilleur sens de l'humour, et elle n'en faisait pas non plus la démonstration aujourd'hui. « C'est dégoutant, » dit-elle, se référant à Peter alors qu'elle glissait dans son lit. « Je n'aurais jamais un faible pour lui.»

Cassie soupira tristement du fait que les filles pensait que les Maraudeurs étaient les personnes les plus extraordinaire qui soient entrées à Poudlard, où même au monde. Elle se glissa dans ses vêtements de nuit, rejoignit son lit et se mit en boule. Elle ne réalisait pas qu'au même moment, Sirius Black était assis sur son lit, déterminé à la faire parler.

Il s'en fiche, furent les dernières pensées avant qu'elle ne sombre dans le sommeil, ne se réveillant pas avant que la douce lumière du matin ne traverse les fenêtres du dortoir.