Rah bon dieu ! Voilà que l'editeur fait encore sauter tous les accents et les apostrophes! M'enfin c'etait bien avant, pourquoi avoir encore tout modifié ce bazar ? Bon bref...

Aller, voilà la suite de "Pour l'Amour d'un Lion", ouais je sais, j'avais dit que je revenais dans un mois mais comme ticoeur me l'a gentiment fait remarquer, il y a huit mois qui se sont écoulés... beuh j'ai honte... Je pensais vraiment vous pondre quelque chose dans le mois suivant mais j'ai été licenciée au mois de juin et entre temps je n'ai pas eut le temps d'ecrire... enfin bref, je vais pas m'epancher sur votre épaule non plus, lol.

Aller, lisez, commentez, ou plutot R&R !!

Phenix


Chapitre 1

- Hey Malefoy !

Drago Malefoy, du haut de ses vingt-deux ans, se retourna pour voir qui l'interpellait. C'était Sigmund Sig, un garçon de sa classe, aussi blond que lui mais plus petit et plus rond, ayant une forte ressemblance avec un certain Neville Longdubas dans sa jeunesse.

- Qu'est-ce qu'il y a, Sigsig ?

- Le prof de Potions voudrait te voir dans son bureau tout de suite...

- Ha ? Pourquoi ?

- Apparemment, ton dernier devoir n'est pas très bon... Comme tous les autres avant lui du reste...

- Allons bon...

Malefoy soupira puis, signalant qu'il allait ranger ses affaires dans sa chambre, il quitta son ami et se dirigea vers le bâtiment qui abritait les dortoirs des quinze mille élèves de l'Université Magique basée à Londres, soigneusement cachée des Moldus par de puissants sortilèges.

- Monsieur Drago Malefoy...

- Monsieur La Mare...

L'homme regarda le grand échalas blond aux cheveux noués sur sa nuque, debout en face de lui, de l'autre côté du bureau. Il se leva ensuite en prenant une feuille de parchemin sur son bureau :

- Monsieur Malefoy, ce devoir est une catastrophe ! Vous ne méritez qu'un T !

- Quoi ? Mais, monsieur !

- Vous osez répondre en plus ! vous êtes devenu insolent, Monsieur Malefoy !

Monsieur La Mare fronça les sourcils. Malefoy s'excusa maladroitement puis le professeur lui plaqua le papier sur le torse en disant :

- Vous me le refaites et vous me le rendez sans fautes ce soir vingt heures et je n'inscrit rien dans votre dossier scolaire.

- Entendu, monsieur...

Le blond prit le papier, le plia en deux et le fourra dans son sac en quittant le bureau de son professeur, les regard rivé sur ses souliers noirs impeccablement vernis. Il soupira puis regagna son dortoir, déposa son sac et redescendit au réfectoire où il retrouva ses amis d'enfance, Blaise Zabini et Pansy Parkinson, ainsi que Ron Weasley et Hermione Granger.

- Oh, toi tu as la tête de celui qui vient de se faire engueuler par un prof, fit Pansy en retirant son sac d'une chaise qu'elle avait gardée pour le blond.

Hermione et Ron levrèent la tête vers le Serpentard qui s'assit, la mort dans l'âme :

- J'ai encore raté un devoir de Potions... marmonna-t-il, se préparant aux reproches.

- Encore ! fit Hermione. Mais c'est le troisième depuis le début du semestre ! Je me demande comment tu fais, ce n'est pas compliqué pourtant...

- Ouais je sais, mais faut croire que je n'ai pas la tête à ça...

Hermione regarda Ron puis, louchant sur sa montre, elle dit :

- On va voir Harry cet aprem, tu viens avec nous ?

- J'ai cours, grimaçaa le blond. Et si je les fais sauter, je vais encore me faire voler dans les plumes par cette chouette de Slimbornd... Et j'ai aussi ce fichu devoir à refaire pour ce soir...

Les quatre autres se mirent rire doucement puis ils attaquèrent leur repas et, comme Ron mordait avidement dans une cuisse de poulet, il demanda :

- Ça fait combien de temps maintenant, qu'Harry est...

- Dans le coma ? demanda Hermione.

Elle leva les yeux au ciel en comptant sur ses doigts puis répondit :

- Au mois de juillet, ca fera six ans...

- Six ans, fit Blaise en secouant la tête. C'est quelque chose quand même...

- Tu ne vas même plus le voir, toi, fit Pansy en regardant Malefoy assit en face d'elle.

- Je n'ai plus le courage de le voir dans cet état...

- Tu l'aimes toujours ?

- Bien entendu, mais c'est au-dessus de mes forces à présent, je n'ai plus d'espoir de le voir un jour se réveiller...

- Il ne faut pas dire ça, fit Hermione. Il faut garder espoir. Si tu l'aimes, tu dois garder espoir. Ce n'est pas la première que quelqu'un te le dis...

- Plus facile dire qu'à faire, Mione, fit Ron.

- Je sais... fit la jeune femme en baissant les yeux.

Le repas reprit ensuite en silence puis, quatorze heures, Hermione et Ron transplanèrent St-Mangouste. A l'accueil, une sorcière aigrie leur grinça que Harry avait été déplacé dans un service moins fréquenté :

- Comment ça ? fit Hermione, sentant déjà la colère poindre en elle.

- Du calme... fit Ron en posant une main sur le bras de son amie.

- Comment ça, Harry a été déplacé dans un autre service ? demanda-t-elle, les sourcils froncés.

- Voyez avec le docteur, fit la sorcirèe en haussant les épaules. Le voilà justement...

Un homme en blanc s'approchait et Hermione le harponna sèchement :

- Dites donc vous ! De quel droit vous déplacez Harry sans nous avertir ?

- Nous déplaçons tous nos patients dans le coma tous les six ans. Sans visite de leur famille, nous les considérons comme seuls donc nous libérons leurs chambres pour d'autres patients.

- Mais il a de la visite ! s'exclama Hermione. Et nous c'est quoi ? On vient toutes les semaines !

- Mais vous n'êtes pas de sa famille, miss Granger. Nous considérons comme famille tout frère, sœur, père, mère, épouse ou époux, cousin ou cousine. Vous n'êtes aucun de cela. Monsieur Potter est donc considéré comme seuls et a été déplacé.

- C'est injuste ! s'exclama Hermione. Sans lui le monde sorcier serait sous la domination de Voldemort !

- Peut-être, mais nous ne pouvons pas garder un légume dans une chambre qui pourrait être utilise par un autre patient...

- Un... Un... légume, bafouilla Hermione.

Elle était tellement en colère quelle en perdait son latin. Ron la prit soudain par les épaules et l'entraina plus loin :

- Aller, fit-il. Calmes-toi Ils ne l'ont pas mit dehors, c'est déjà ça non ?

- Manquerait plus que ça !

Hermione fulminait littéralement. Les poings serrés elle se dirigea grands pas vers le Service des Oubliés comme l'appelaient entre elles les Infirmières...

En entrant dans la chambre de Harry, après avoir demandé une infirmière le numéro, la jeune femme était brusquement plus calme :

- Harry... C'est nous, fit-elle mi-voix. Il fait sombre ici...

Elle s'approcha du lit et sentit son cœur se serrer en voyant le jeune homme de vingt-et-un an dans son lit, aussi paisible qu'un mort, ou que quelqu'un profondément endormi.

Le moniteur près de lui mettait un bip régulier et calme qui indiquait que le Gryffondor allait bien.

Attrapant une bassine d'eau et un gant de toilette, Hermione entreprit de laver le visage de son meilleur ami tout en lui parlant de tout et de rien. Plant au bout du lit, Ron regardait. Si au début il avait discuté avec Harry, comme le faisait Hermione, à présent, il ne le faisait plus. Comme Malefoy, plus les mois passaient et plus il perdait espoir de le revoir un jour debout devant lui parfaitement réveillé...

Les deux ex-Gryffondors restèrent dans la chambre jusqu'à la nuit et, au moment de partir, Hermione souhaita une bonne nuit au brun mais, comme d'habitude, seul le silence lui répondit.

- Aller, fit Ron en la prenant par les épaules. Rentrons au Campus...

La brunette hocha la tête lentement, lme en peine et Ron transplana avec elle. Il la déposa dans sa chambre puis se rendit dans la sienne, pas en meilleure forme que son amie.

Dans sa chambre lui, juste côté de celle d'Hermione, Malefoy avait entendu ses deux amis arriver dans un craquement sonore. Après avoir regard l'heure, il soupira et alla s'asseoir à son bureau. Il alluma la petite lampe au pied d'or et l'abat-jour vert puis il tira son bloc de papier et une dlicate plume doie blanche en repoussant plus loin son devoir de Potions à moitié terminé. Un faible hululement se fit entendre dans son dos et il retourna à demi sur sa chaise pour voir une belle chouette effraie blanche pose sur un perchoir en métal torsadé :

- Oui ma belle, tu vas aller faire un tour...

///

- Malefoy ! Courrier !

Lucius leva la tête de son livre. Une baguette magique résonna contre les barreaux de sa cellule et il se leva en faisant très attention au plafond voûté contre lequel il s'était plusieurs fois durement cogné la tête au cours des sept dernières années...

- 'ci... fit-il en prenant la lettre qu'on lui tendait à travers les barreaux comme on tend un os à un chien dangereux.

Il retourna sasseoir sur sa couchette et décacheta l'enveloppe scellée par le sceau des Malefoy. Il lu la lettre de son fils en silence puis la replia et son front se barra d'un pli soucieux, se confondant avec les rides déjà présentes :

- Que veux-tu que j'y fasse, mon fils, depuis ici ? soupira-t-il en levant les yeux vers la lucarne de sa cellule où passait la lumière pâlotte de la fin du jour.

Attrapant un papier corné et une plume toute ébouriffée, il se mit en devoir de répondre à son fils mais il n'avait pas écrit depuis des mois et son écriture était plutôt brouillonne mais tout de même lisible. Quand il déposa la lettre devant la porte de sa cellule, l'enveloppe s'envola aussitôt pour atterrir sur le bureau du gardien, au bout du couloir, qui entassait ainsi le courrier des prisonniers de la semaine, ne l'envoyant que quand bon lui semblait.

///

Quand il vit Hedwige revenir dans sa chambre, Malefoy soupira. Son père avait reçue la lettre mais il savait qu'il n'aurait pas de réponse avant des semaines donc il décida d'en écrire une autre, direction Poudlard

///

Au chateau cependant, les couloirs étaient calmes. Tous les élèves étant dans leurs dortoirs respectifs après un diner bien lourd, et les professeurs prenaient un peu de repos dans la Salle des Professeurs, devant un bon feu de cheminée.

Hedwige frappa du bec contre la fenêtre de la pièce et ce fut McGonagall qui alla lui ouvrir :

- Bonsoir Hedwige, fit-elle en laissant entrer le bel oiseau blanc qui se posa sur un dossier dans un froufrou de plumes. Tu amènes du courrier à qui ?

- Hou ! fit la chouette en direction de Lupin.

- Moi ? fit celui-ci.

- Prenez donc son courrier qu'elle aille se reposer, grogna Pince, sur le dossier du fauteuil de qui la chouette était perchée.

La vieille Bibliothcaire tira sur sa pipe qui lâcha une bouffe de fumée bleutée, asphyxiant Sinistra et Trelawney qui jouaient aux Tarots juste côté.

- Ha ! Jai encore gagné, Sibylle, fit Sinistra en grimaçant à cause de la fumée.

- Vous avez franchement de la chance ce soir... fit Trelawney en remontant ses grosses lunettes sur son nez d'une pichenette de son index.

- Que dit ce courrier ? demanda McGonagall à Lupin qui avait décroché le pli de la patte d'Hedwige et le lisait dans sa tête :

- Il vient de Malefoy... Il nous demande de trouver quelque chose pour aider Harry... encore...

- Il nous demande ça toutes les annes depuis six ans, fit Sinistra. Et nous lui répondons chaque fois quil n'y a rien faire...

- Il y a forcément quelque chose à faire, fit Rogue en levant le nez d'une multitude de parchemins qu'il était en train de lire. Remus, tu es sûr que nous avons tout regardé ?

- Tout sur tout, fit le Lycanthrope à son ami. Jai même été jusqu'à passer des jours dans la Remise de la Bibliothque pour voir si je ne trouverais rien, mais il n'y a rien du tout sur la façon de rveiller un sorcier dans le coma... surtout si celui-ci à été provoqué par un abus de magie...

- Cest terrible quand même, fit McGonagall. Avec toutes les possibilités, les pouvoirs illimités dont nous disposons, nous ne sommes même pas capables de sortir un enfant du coma...

- Ce n'est plus un enfant maintenant, Minerva, fit Remus. Il a vingt-et-un an, vingt-deux dans quelque semaines...

Lupin baissa brusquement la tête en passant une main sur ses lèvres, comme si le fait de prononcer l'âge de son filleul lui était très dur.

- Ca va aller ? demanda Rogue en haussant un sourcil.

Lupin hocha la tête puis s'excusa et quitta la salle des professeurs sans rien dire :

- Malgré les années, cela le bouleverse chaque fois un peu plus... soupira tristement McGonagall. Cest sa seule famille après tout hormis vous, Severus.

- Je ne suis pas vraiment sa famille proprement parlé, répondit Rogue avec un haussement d'épaules. Je ne suis que son ami...

- Son unique ami de son âge... fit Sinistra.

Rogue fronça les sourcils. Il soupira alors et le silence revint dans la pièce. Seules les flammes mangeant les buches le troublèrent jusqu'à tard dans la nuit.

///

Il était plus de minuit quand Rogue regagna son appartement. En passant devant la salle de classe de DCFM, il fit une halte, hésita, puis entra. La longue pièce était plongée dans le noir et, pendu au plafond, le squelette de Ptérodactyle filait la chair de poule.

L'ignorant, Rogue traversa la salle en longeant les rangées de pupitres sombres, puis il monta un petit escalier courbé et frappa contre la porte en haut :

- Entre, fit la voix de Lupin de lautre côté.

- Comment tu sais que c'est moi ? demanda Rogue en refermant la porte dans son dos.

- Je reconnaîtrais ton aura parmi des milliers...

Rogue eut une ombre de sourire puis il regarda son ami qui soupira :

- Je vais bien, ne t'inquiète pas, fit-il en s'adossant à son grand fauteuil de cuir brun.

La flamme de la lampe pétrole vacilla et Rogue secoua la tête :

- Non, tu ne vas pas bien, Remus, fit-il. Et ce n'est pas moi que tu vas cacher ça.

Lupin baissa les yeux. Ses mains s'agripprent aux accoudoirs de son fauteuil et Rogue agita son index et son majeur en direction d'une chaise qui glissa sur le parquet jusqu'à cogner doucement l'arrière de ses genoux. Le professeur sombre s'y assit et passa une jambe par-dessus l'autre en disant :

- Dans deux semaines c'est l'anniversaire de Potter... Tu vas encore le passer enfermé dans ce bureau ou est-ce que tu vas venir avec nous lui rendre visite ?

- Tu connais la réponse, Sev...

- Je voulais juste te l'entendre dire, espérant naîvement que tu répondrais positivement... pour une fois...

- A quoi bon ? Je n'ai plus espoir de le revoir un jour sur pieds...

Rogue secoua la tête :

- Tu dois garder espoir, Remus. Potter nous as sauvés de Voldemort, comme la prophétie l'annonçait, il la vaincu...

- La prophétie disait-elle quil allait subir les effets dun sortilge ancestral qui annihile toute douleur physique pour ensuite plonger le sorcier dans un profond coma ? Disait-elle ça, Sev ? Hein ? Non ! Non, la prophétie ne disait pas que Harry allait être brisé en mille morceaux, ni qu'il allait acquérir les pouvoirs de Voldemort et s'en servir pour le tuer !

Remus se redressa dans son fauteuil. Il se leva soudain et fit de grands gestes en direction des tableaux accrochés aux murs tout en arpentant la minuscule pièce. Quand il passa près de Rogue, celui lui saisit le poignet et le frêle professeur lui atterrit sur les genoux :

- Silence, fit Rogue.

Lupin déglutit. Son regard brun rencontra celui sans fond de son ami puis soudain, il fondit dans ses bras et gémit longuement comme un chien blessé :

- J'en peux plus, Sev... sanglota-t-il. J'en peux plus... Cest trop dur... Peut-tre aurait-il mieux valut quil meure des suites de ses blessures...

- Tu nas pas le droit de dire ça, Remus Lupin ! fit soudain Rogue en le repoussant. Tu entends ? Je t'interdis de dire ça ! Tant que Potter est vivant, il ne faut pas l'enterrer ! Il peut se réveiller d'une seconde à l'autre !

Lupin, le visage ravagé, à la fois par les larmes et par les rides d'épuisement, dues à sa condition de Loup-garou, regarda Rogue en face de lui. Soudain, il souffla :

- Fais-moi l'amour cette nuit, Sev...

- Quoi ? Mais que...

- Emmène-moi et fais-moi l'amour, je ten supplie ! Je vais craquer si je ne décompresse pas tout de suite !

- Mais Remus... Nous.... Cela fait des annes que nous.... Enfin...

- Je sais parfaitement qu'entre nous c'est finit depuis cinq ans, mais je t'en supplie, j'en ai besoin...

Lupin passa alors une jambe de chaque côté de celles de Rogue et il creusa les reins. Rogue se mordit la lèvre puis soudain, il saisit le visage de Lupin et entreprit de lui dévorer la bouche avec passion. Lupin gémit, renversa la tête pour laisser sa gorge à son amant et, le souffle déjà court, il haleta :

- Par le temps... et par... l'espace... Que nos corps... enlacés... se déplacent... Dans un endroit... Où l'amour... sera... Roi...

Les deux professeurs disparurent du bureau dans un flash blanc, pour reparaitre dans la chambre de Rogue. Ce dernier, emporté par un manque compréhensible - Lupin et lui avaient étés ensemble pendant un an aprs la bataille entre Harry et Voldemort, puis ils s'étaient séparés mais avaient continué à se voir la nuit pendant quelques temps, avant de tout stopper, deux ans plus tôt - jeta son amant sur le lit sans ménagement. Lupin grogna et Rogue fit un grand geste du bras. Aussitôt, tous les vêtements du frêle professeur se volatilisèrent et il se retrouva entirement nu, allongé sur le lit, la merci de son sombre amant...

///

- Ron, debout ! Drago !

Hermione frappa contre la porte de la chambre de Ron, puis contre celle de Malefoy. Bien au chaud sous leurs couvertures, les deux jeunes hommes bondirent de surprise. Le visage froissé, Malefoy grommela quelque chose d'incompréhensible, alluma sa lampe de chevet plus par reflexe que par nécessité, puis sortit ses jambes de son lit en grimaçant.

Jetant un œil sur son réveil, Ron marmonna. Il rejeta violemment ses couvertures en arrière et resta allongé sur le matelas de plume terriblement plus confortable que les chaises en bois de l'amphithéâtre où ils allaient passer les quatre premières heures de la la matinée...

Grognons mais réveillés et habillés, les deux garons rejoignirent Hermione la cafétéria pour manger quelque chose avant les cours. En les voyant arriver, la jeune femme regarda sa montre et fronça les sourcils :

- Vous vous êtes rendormis encore une fois, fit-elle.

- T'as qu pas nous réveiller en sursaut comme ça une heure avant le réveil, grommela Ron.

Hermione haussa un sourcil. Elle soupira ensuite et termina ses crèpes au sirop d'érable en silence. Elle attrapa ensuite son sac et quitta la table sans rien dire.

- Elle est vexée là, non ? fit Malefoy.

- Mhm, répondit le rouquin en mâchonnant un bout de saucisse frite. Ça passera...

Ils continuèrent de manger en silence et ne retrouvèrent leur amie qu'un bon quart d'heure plus tard, devant l'amphi où elle était assise, à même le sol, en train de lire.

- Scuse-nous, Mione, fit le rouquin en s'asseyant en face delle. Mais on t'a déjà dit je ne sais pas combien de fois de ne pas nous réveiller à six heures du mat simplement parce que tu es levée...

Hermione pinça les lvres, s'efforçant de ne pas lever le nez de son livre. Ron posa alors une main sur la page qu'elle lisait et la brunette ferma violemment l'ouvrage sur les doigts de son meilleur ami en le fusillant du regard :

- Au lieu de te plaindre, songe un peu à Harry qui ne se réveillera peut-être jamais !

- Mais ?

- Granger ! gronda Malefoy.

La Gryffondor se leva alors et disparut dans l'amphi. La cloche sonna une seconde plus tard et les deux garçons se regardèrent :

- Elle na pas été cool là, fit Malefoy.

- Ca te fait encore souffrir hein, ce genre de réplique...

Les coins de la bouche du blond se crispèrent et il déglutit. Ron lui tapota l'épaule puis ils rentrèrent dans l'amphi à leur tour avec les quelques huit cent élèves qui assistaient ç ce cours avec eux.

///

A midi, les trois amis retrouvèrent Pansy et Blaise à la cafétéria. Comme il faisait relativement beau dehors, ils prirent des sandwichs et allèrent s'installer sur la vaste pelouse du Campus où se trouvaient plusieurs autres groupes d'élèves, disséminés au gré des endroits ombragés.

Regardant l'un des jeunes gens du groupe le plus proche matérialiser un Patronus en forme de bouc au milieu de son groupe, provoquant l'admiration de plusieurs filles, Hermione soupira. Malefoy l'imita et soudain une ombre s'étendit sur eux et un jeune homme se laissa tomber près de Malefoy, entre Pansy et lui :

- Alors les jeunes, ça boume ? fit-il.

- Marvin, fit Hermione en pinçant les lvres.

- Salut, beauté, fit le garçon en lui souriant de toutes ses dents.

Ron jeta un regard tueur à ce garçon qui dit :

- Je vous ai perdus de vue hier aprèm vous deux. Vous êtes allés voir le Survivant ?

- Comme d'hab, répondit Hermione. En quoi ça te regarde ?

- Oh moi tu sais...

- Bon bah alors va voir ailleurs si on y est, répliqua Ron.

- Hou, la bonne humeur règne ici, fit alors Marvin en grimaçant. Je m'en vais plus loin, c'est trop néfaste ici...

Il se releva et s'en alla. Malefoy soupira profondément et Hermione grommela en mordant dans son sandwich.

L'ambiance était glaciale et c'était Hermione qui l'avait provoquée dès le matin...


Et voilà, fin du premier chapitre...

Préparez les tomates pourries...

Bon, vous me pardonnez s'il manque des lettres ou quoi d'autre dans le texte, j'ai bien repassé dessus mais supprime à nouveau tout ce qui ressemble de près ou de loin à un accent, la barbe...

Fin bref !

Voilà donc...

Ah et heu... désolée pour la fin pourrie, je savais pas où couper le chapitre il est déjà long et était partit pour l'être encore plus mais bon... je me dois de garder un peu suspense non ? lol

Aller, pensez à appuyer sur le bouton "Review" ci-dessous ! Merci

Bisoux

Phenix