Ohaio ! Me revoilà, toujours aussi folle, mais cette fois, je vous présente mon nouveau bébé. Cette fic est encore une fois sur Saiyuki, j'espère que vous allez aimer ! Je vous présente vite fait mon amour :

Titre : Couleurs Maudites.

Genre : Romance

Nombres de chapitre prévu : Deux, peut-être trois. Quatre au maximum, enfin on verra, on ne sait jamais…

Couple : GojyoXHakkai

Disclamer : tout appartient a Minekura…sauf les deux « légendes »…ci vous voulez en savoir plus…reviewez moi !

Bonne lecture...


Chapitre I : Rencontre hasardeuse.

« On dit que les êtres aux yeux couleurs de l'angélique apportent le malheur. Que tous ceux qui les approchent de trop prêt périront, que ce soit dans d'atroces souffrances ou de leurs propres mains.

On dit que les êtres aux yeux couleurs de l'angélique sont en réalité les réincarnations des démons du passé. Ils n'ont pas le droit d'aimer…car de leurs mains s'échappent le sang de la vengeance… »

« Et toi, être aux yeux d'angélique, parviendras-tu a inverser cette tendance ? De tes mains rouges vengeresses, arriveras-tu à vaincre cette noire destinée ? Ceux que tu aimes se sont tués. Cette légende s'avèrerait-elle, encore une fois,...inexorablement vrai ? »

POV d'un voyageur.

Je marche depuis si longtemps, trop longtemps,… non,… pas assez longtemps. Pourquoi cette légende me revient-elle maintenant ?

On me l'a toujours répété, depuis mon plus jeune age je l'entends. Elle me suit, me poursuit, me colle, m'étouffe. Je n'y croyais pas, la prenant pour une simple élucubration de vieille none trop croyante et hystérique.

Je n'y croyais pas, je ne voulais pas y croire. Jusqu'à aujourd'hui …où elle s'est réalisée, encore une fois.

Tous ceux qui m'ont élevés…qui m'ont aimés, ils sont tous morts…

Flash Back

- Fuit Gono…

La maison brûle, des hommes armés, non, des youkais armés sont partout. Mon père est étendu, agonisant, assistant impuissant aux tortures que lui et mère subissent. Ils ont attrapé ma mère, ils la frappent, la déshabille, mais elle trouve encore la force pour m'ordonner de fuir…

Plus tard…

Je rentre de l'école, je vis avec une tante, elle est gentille. Je l'appel, pour lui annoncer que je suis de retour. Mais je la retrouve pendu, dans la salle à manger, une lettre à ses pieds. Elle m'explique qu'elle est désolée, mais que je lui rappel trop sa défunte sœur qu'elle aimait plus que tout…

Puis j'ai vécu dans un orphelinat, tenu par ces nones qui me harcelaient avec leur prophétie. Et aujourd'hui…aujourd'hui…

- Kanon, où es tu ?

- Je suis là…

- Kanon, je t'ai enfin retrouvé. Je vais te sortir de là. Tu verras, tout est fini.

- Oui, tout est fini…

- On pourra vivre ensemble de nouveau, comme avant…

- Non, c'est trop tard, Gono…

Elle avait pris le poignard que je portais. Celui-la même qui m'avait servit à tuer tous les youkais qui vivaient dans le château. Et elle s'est suicidée, sous mes yeux. Je n'ai rien pu faire, les barreaux de sa prison nous séparaient toujours. Je venais de la venger, de tuer tous les sous-fifres de celui qui l'avait capturé avant de retourner mon arme contre lui. Mes mains étaient rouges, du sang de mes ennemis, de nos ennemis, et maintenant, elle aussi était morte, celle que j'aimais le plus au monde.

Fin Flash Back

Je marche depuis cet instant. La lune se couche, alors qu'elle venait de se lever quand je suis sortit du château.

Combien de kilomètres ai-je parcouru ? Je n'en peux plus…je suis si fatigué…et cette pluie, quand cessera-t-elle ?

« Fin pov »

Un jeune homme rentrait lui, après une nuit passée à jouer aux cartes. C'était son seul moyen de gagner de l'argent. Il était presque arrivé, il courait car il pleuvait dru. C'est alors qu'il faillit trébucher sur ce qu'il prit tout d'abord pour une souche oubliée par un quelconque bûcheron. Il allait la dégager du chemin à coups de pied quand il s'aperçut que c'était un corps. Il tâta le pouls, par instinct quoi que s'attendant à ne rien trouver. Le corps était couvert de sang et froid. Il constata à sa grande surprise qu'il était en vie. Il l'attrapa et le porta chez lui, habitant à peine une centaine de mètres plus loin.

Une fois chez lui, il le déshabilla pour qu'il ne prenne pas froid et soigna sa blessure au côté droit. Il put constater que l'homme était plutôt jeune, grand et fin. Il le trouva même séduisant, quoiqu'il soit hétéro.

« POV Voyageur »

Où suis-je ? Je ne suis pas mort ? Non, la douleur est trop réelle pour que je sois mort, ou même en train de rêver…

Il y a trop de lumière, je n'arrive pas à ouvrir les yeux…

Fin pov

Le jeune propriétaire se préparait du café quand il entendit un léger gémissement venir de la chambre. Il laissa sa cafetière pour aller voir son jeune blessé.

- Salut, tu te réveilles enfin !

- Bon…Bonjour...ouille…où suis-je ?

- Chez moi. Fait pas de mouvements brusques, t'as une sale blessure au côté droit. Pour être plus précis, tu es dans mon lit. Et tu y es depuis quatre jours.

- Oh ! sumimasen…

- Ca va, tu n'as pas à t'excuser. Maintenant que tu es réveillé, je vais pouvoir récupérer mon lit. Je commençais à ne plus supporter mon canapé !

- Je suis navré.

- T'en fait pas…tu veux du café ?

- Si cela ne vous dérange pas, je veux bien, merci.

- Bien sûr que ça ne me dérange pas, sinon je ne te l'aurais pas proposé ! Le seul truc qui me gène, c'est que tu me vouvoies.

- Sumimasen.

- Tu t'excuses tout le temps ? bon, je m'appel Gojyo. Et toi ?

- Go…Gono.

- Cho Gono ?

- Haï, comment connaissez-vous mon nom ?

- Qui ne connaît pas ? après avoir exterminé un clan youkais entier ! le plus surprenant, c'est que tu ne t'en sors qu'avec cette petite blessure. Tu dois être fort.

- Mm, Gono eu un sourire sarcastique. Et tu n'as pas peur ?

- Non, je sais me défendre. Je te conseil de changer de nom. Ca me ferait chier de soigner un type pour qu'il soit exécuté en sortant de chez moi.

- Oui, mais je n'ai pas d'idée de…

- Que dis-tu de Hakkai…

- Ca me convient...

- Alors va pour Hakkai !

A ces mots, Gojyo sortit de la chambre.

- Il est plutôt sympathique, pensa Hakkai. Sa chambre est plutôt belle, il a beaucoup de goût. Le décor est léger mais soigné.

Il n'eut pas le temps d'observer plus la pièce que le jeune homme revenait, les bras chargés d'un lourd plateau contenant deux tasses à café, du sucre et une ration de gâteau pour six.

Hakkai s'assit dans le lit, laissant ainsi de la place à son sauveur qui s'assit au pied du lit. Tous deux burent leur café noir, avec tout juste un demi sucre. Ils profitèrent de cet instant pour parler d'eux, faisant ainsi plus ample connaissance.

Une semaine passa, les rapprochant plus qu'ils n'auraient voulu. Hakkai était entièrement rétablit. Il décida qu'il était temps pour lui de partir.

Cette nuit là, il attendit que son sauveur s'endorme pour sortir. Il avait laissé un mot sur la table, prés de canapé.

« Merci pour tout

Adieu, Hakkai. »

Il se glissa dehors, faisant le moins de bruit possible. Il était triste de partir ainsi, mais il ne pouvait rester et risquer de mettre en danger la vie de son nouvel ami. Il tenait trop à lui pour le voir mourir. Alors il avait décidé de fuir. Fuir son ami ainsi que ses sentiments.

Il pensait avoir réussit, mais c'était sans compter sur l'ouïe fine de Gojyo. Le jeune homme se leva et ne trouva rien d'autre qu'un mot. Il le lut et réalisa alors ce qu'il voulait vraiment.

TSUZUKU…

Alors ? Avis des lecteurs et de la correctrice ? C'est comment ? Vous aimez ? Vous détestez ?

See you,

Dita.