Note de l'auteur: Me voici avec une autre fanfiction. J'en ai 2 en cours actuellement et 2 en projet. Plus des OS qui viendront surement s'ajouter au fil du temps. Merci d'avance de lire ce chapitre, j'espère qu'il vous plaira et vous donnera envie de lire la suite. Comme je n'écris pas régulièrement, je ne sais pas quand je vous posterais le chapitre 2. Je l'ai déjà écris mais je vais attendre que le 3ème soit en correction pour vous le postez. Laissez-moi une review si le cœur vous en dit, je serais ravie de vous lire à mon tour et de vous répondre par message privée :)
A très bientôt j'espère.


Chapitre 1 : Déclaration

Harry regardait son professeur de potion avec attention. Jamais au cours de ces six dernières années il ne l'avait trouvé aussi sexy. Il était arrivée à sa dernière année à l'école de Magie et de Sorcellerie de Poudlard, et il détaillait son professeur avec gourmandise. Sa robe noire ajustait près de son corps, la cape aérienne qui volait derrière lui à chacun de ses déplacements, cet air froid et distant sur son visage... Oui, cet air froid fascinait le Survivant tandis qu'il terrorisait le pauvre Neville Londubat. Il ne pouvait détacher ses yeux de la terreur des cachots, à tel point qu'il en oublia sa potion du jour. Un étrange sifflement en provenance de son chaudron le ramena alors à la réalité de la vie. Il jeta un œil à sa potion et recula aussitôt. Elle avait une couleur vert sombre avec d'étranges bulles à sa surface et dégageait une odeur abominable.

« Potter, qu'est-ce que cette chose ? Susurra la voix du professeur tant haï.

-Ma potion, professeur, répondit le jeune homme.

-Non Potter, ceci n'est pas une potion.

Il alla vers le chaudron de Draco Malfoy, son ennemi et montra le contenu.

-Ça c'est une potion. Alors je vous repose la question. Qu'est-ce qui se trouve dans votre chaudron ?

-La potion du jour monsieur, dit Harry les dents serrés.

Snape pointa sa baguette sur le chaudron de son élève et murmura un sort qui lui indiqua le dernier ingrédient incorporé.

-Potter, vous avez bien ajouté l'asphodèle comme le dit le protocole n'est-ce pas ?

Harry regarda le tableau et se rendit compte qu'il avait oublié de mettre le dit ingrédient avant de la laisser mijoter comme il était en train de le faire.

-Non professeur...

-Evanesco ! Alors... Ça vous fera 10 points en moins pour Gryffondor pour cette potion ratée. Mettez tous votre potion dans une fiole que je l'analyse. Désolé Potter, ce n'est pas possible pour vous. Vous me ferez tous 30 cm de parchemin sur la propriété et l'intérêt de prendre une potion du sommeil. Potter vous me ferez, en plus, 40 cm de parchemin sur les propriétés de l'asphodèle, son importance dans la potion du jour et une liste de toutes les potions contenant de l'asphodèle. Et ce, sous toutes ses formes. Le cours est terminé !

La chauve souris des cachots retourna s'asseoir derrière son bureau et attendit que ses élèves lui apportent leur fioles. Harry Potter, lui, n'avait pas pu détacher les yeux de son professeur. Son air glacial, sa voix tranchante, son regard inexpressif l'émerveillait. Ses meilleurs amis le regardèrent avec étonnement. Jamais encore Harry n'avait accepté les punitions de Snape sans tempêter contre toute l'injustice qui régnait dans ces sombres cachots. Et encore plus surprenant, jamais il n'avait posé ce regard rempli d'admiration sur cet homme.

Le jeune homme brun ramassa alors ses affaires et sorti de la salle sans attendre ses amis. Il fallait absolument qu'il se change les idées. Cependant il lui était devenu extrêmement douloureux de marcher. Il réussit pourtant, tant bien que mal, à entrer dans les toilettes des garçons du 2ème étage, où il se dépêcha de s'enfermer dans une cabine. Il effleura à peine la bosse qui déformait son pantalon qu'il poussait un gémissement rauque. Harry sentit ses jambes devenir molles et sa respiration se précipiter. A chaque cours de potion c'était la même chose. Harry n'avait d'yeux que pour son professeur, et il devait toujours se précipiter aux toilettes une fois le cours fini, pour soulager sa tension. Il passa sa main sous son pantalon et il se sentit alors plus électrique et fiévreux qu'il ne l'était déjà. Ses doigts glissèrent le long de son membre et il gémit d'une voix rauque. Un scénario lui vint alors en tête.

Il était avec Snape dans une chambre où se trouvait un grand lit à baldaquin placé au centre de la pièce. Le professeur le poussa sur le lit puis vint se placer à califourchon au dessus de lui. Harry déglutit d'anticipation et se soumit complètement à l'homme vêtu de noir. La chauve-souris des cachots prit tout son temps pour déboutonner la chemise du jeune homme. Il enleva les boutons un a un, évitant tout contact avec sa peau. Un fois la chemise largement ouverte et le torse imberbe offert, il se pencha avec une lenteur désespérante et embrassa la base du cou, là où la chair est la plus tendre. Le gryffon se tordit sous lui et ne put retenir le gémissement qui s'échappa alors de ses lèvres entre-ouvertes. Il sentit alors une main se glisser sous son pantalon et effleurer la bosse qui déformait son boxer rouge à l'élastique jaune. Il se cambra pour que la main soit encore plus en contact avec sa virilité. Un long doigt fin alla alors sous l'élastique et caressa furtivement son membre. Un cri plaintif et chargé de désir se fit entendre. Un léger sourire se dessina sur les lèvre de Snape et il entreprit de retirer le dernier morceau de tissu qui habillait le Survivant. Ce dernier se cambra pour que le sombre professeur puisse le dévêtir avec plus de facilité. Une main prit sa virilité et il soupira de plaisir. Le maître de potion fit alors descendre puis remonter sa main le long de ce membre si fièrement dressé et se délecta des émotions qui passaient sur le visage tant aimé.

Une sensation moite sur sa main fit revenir Harry à la réalité. Il baissa les yeux et vit qu'il n'avait même pas pu aller au bout de son fantasme une fois encore. Dés qu'il s'imaginait avec l'homme qu'il aimait, il perdait immédiatement pied. Impossible de terminer son fantasme, son corps le lâchait toujours avant la fin. Même pendant ses rêves, qui manquaient de bienséance, il était réveillé par cette sensation humide dans son bas de pyjama... Il émit alors un grognement frustré et se rhabilla après s'être nettoyé d'un Recurvite.

La fin de la journée se déroula sans autre incident. Pas même un affrontement avec Draco Malfoy. Bien sûr il y eu une dispute entre Ron et Hermione, mais ça c'était habituel. La nuit, par contre, il fit encore un rêve avec son professeur. De nouveau, il n'eut pas le loisir de finir son rêve comme il le souhaitait, mais il le conforta dans ses sentiments envers cet homme. L'homme qui détestait tous les Gryffondor, celui qui le haïssait parce qu'il était le fils de James Potter et le filleul de Sirius Black. Il était amoureux de la seule personne qui désirait plus que tout au monde le voir disparaître. Il étouffa un gémissement dans son oreiller puis se recroquevilla sur lui même. Les larmes montèrent vite à ses yeux et il essaya de les refouler de toute ses forces, mais une traîtresse s'échappa et roula sur sa joue pour se perdre dans son cou. Il resta ainsi un moment à se lamenter sur son sort, pleurant à chaude larmes cet amour impossible qui lui dévorait le cœur. Il fini tout de même par trouver la force de se lever et d'aller dans la salle de bain pour se préparer pour sa journée de cours.

« Aller, plus qu'une journée de cours Harry, après ce sont les vacances, s'encouragea le Survivant. »

Hermione, qui était toujours prête avant ses deux amis, fut surprise de voir le jeune homme brun dans la salle commune en train de rédiger un devoir. Elle décida cependant de faire comme si tout était parfaitement normal.

-Bonjour Harry ! Bien dormi ? le questionna-t-elle. Ron n'est pas avec toi ?

-Bonjour 'Mione. La nuit a été calme, pas de cauchemar ou de torture, heureusement. Et Ron ronflait encore quand je me suis levé. Je crois même que c'est ce qui m'a réveillé en fait, plaisanta le jeune homme.

Sa compagne rit de bon cœur, mais elle n'était pas dupe pour autant. Son ami n'avait pas la peur dans les yeux comme ces nuits où il voyait Voldemort torturait des innocents, mais il ne semblait pas avoir passé une meilleure nuit non plus. Elle se promit de creuser ce problème plus tard, car pour le moment, elle devait houspiller le rouquin s'ils ne voulaient pas arriver en retard au cours de Métamorphose du professeur McGonagall.

Le rouquin fini néanmoins par descendre après que la brunette l'ai menacé de ne pas corriger ses futurs devoirs. Le cours de leur professeur de maison se passa sans encombres. Le cours suivant été le cours d'Enchantement, avec le minuscule professeur Flitwick. Un cours où on pouvait parler en toute sécurité puisque les élèves criaient leur sort à tue-tête. C'était donc l'occasion rêvé pour Hermione de faire tout avouer à Harry. Elle avait bien deviné que son meilleur ami ne regardait plus leur professeur de potion du même œil, et surtout pas avec les mêmes envies. Après un habile sortilèges de silence elle commença à questionner son ami :

-Harry, qu'est-ce qu'il se passe exactement ?

-Quoi ? répondit le Survivant distraitement. Mais rien Hermione. Je suis fatigué, rien de plus. J'ai hâte que la guerre se termine. Et d'après Dumbledore, ça ne devrait plus tardé désormais. Voldemort paraît pressé lui aussi de se débarrasser de moi.

-C'est pas une nouveauté ça mon vieux, fit habilement remarqué Ron, ce qui attira le soupir de son meilleur ami.

-Je sais déjà tout ça Harry, rétorqua la jeune femme. Je parlais de Rogue. Tu n'as rien dis hier pour la potion. D'habitude, si tu ne t'indigne pas, tu bougonne au moins dans ton coin. Et là rien.

-Il faut croire que je mûri Hermione. Tu devrais pourtant en être contente non ? Plus à me surveiller ou a contrôler tout ce que je fais !

-Harry retire ça tout de suite, s'indigna le rouquin.

-Harry, si u pouvais évité d'être agressif à chaque fois que moi ou Ron on te dit quelque chose ça serait très aimable de ta part. Et je ne te surveille pas du tout, je ne vois pas d'où tu tire cette idée incongru.

Le Survivant soupira et passa une main sur sa nuque avant de la faire craquer. Geste qui n'échappa pas à l'attention de ses amis.

-Je suis désolé 'Mione. Je suis à cran en ce moment. Mais j'ai vraiment l'impression que tout le monde me surveille. Tout le temps à regarder ce que je fais à chaque instant, comme si j'allais faire ou dire quelque chose d'impardonnable ou alors exploser comme une bombe a retardement.

-Peut-être qu'on te garde tous à l'œil oui. Mais on s'inquiète pour toi tu sais. Tu as vécu tellement de chose déjà, et tu en subi tellement encore, sans rien dire ni te plaindre! Il y a de quoi en devenir fou. Si ce n'est pas toi qui le devient, c'est nous, parce qu'on te vois souffrir sans rien dire et nous on est impuissant, incapable de te soulager.

-Merci Hermione, j'apprécie vraiment. Mais vous savoir à mes côtés, tout les deux me suffit, les rassura l'Elu.

-Harry s'il te plaît arrête de te mentir. Il faut que tu lui dise. Déclare toi. Tu ne peux pas rester avec ça en toi, tu vas étouffer. Si cette guerre m'a appris quelque chose c'est bien ça. Il faut vivre avec ceux qu'on aime avant qu'il ne soit trop tard, attaqua la lionne.

-Ah oui ? Et toi alors ? questionna son célèbre meilleur ami. Quand arrêteras-tu de te mentir ? De Lui mentir ? Je ne suis pas le seul dans ce cas. Et de toute façon pour moi c'est impossible. Déjà il me déteste au plus au point, ensuite tout nous oppose, et pour finir notre différence d'âge est assez importante.

Ron avait suivit leur échange sans vraiment tout comprendre. De ce qu'il avait compris, Harry était amoureux de quelqu'un de bien plus vieux que lui et qui était son opposé. Il eu beau chercher, il ne trouva aucune fille correspondant à la description. Il se souvint alors que son meilleur ami préférait les hommes. Ça ne le gêné pas bien sûr, tout le monde était libre d'aimer qui il souhaitait. Mais là encore, il ne trouva personne. Il y aurait bien eu Malfoy, mais ils avaient le même âge tout les eux. Et Hermione aussi. Elle était amoureuse de quelqu'un mais ne lui disait rien. Il était déjà jaloux de son meilleur ami, voilà qu'il devait chercher qui était l'autre débile dont la brunette était tombé amoureuse ! Il devait le trouver et lui faire abandonner tout espoir de sortir un jour avec sa meilleure amie ! Même s'il ne lui avait pas dit, il nourrissait envers elle bien plus que de l'amitié !

A la remarque d'Harry, la jeune femme rougit et bégaya :

-Je... Je ne vois pas le rapport ! On parle de toi là, pas de moi ! Et de toute façon, je crois que je lui ai donné matière à réfléchir, déclara-t-elle après un regard en coin vers le rouquin.

-Je le connais au moins ? Questionna ce dernier.

Son meilleur ami leva les yeux au ciel tandis que leur amie piquait un far.

-Oui tu le connais Ron. Et très bien même, lança Harry goguenard.

-Ah bon ? Tu craque pour un de mes frères alors Hermione ? J'ai bien vu la façon dont tu parlais avec Fred la dernière fois, se soucia le jeune homme.

Harry se demanda un instant s'il devait rire ou pleurer. Comment son ami faisait-il pour ne pas voir que la jeune femme était amoureuse de lui ? Après tout c'était Ron, il avait toujours du mal à s'engager.

-Ron, ce ne sont pas tes affaires, répliqua l'intéressée !

-Je crois que si, protesta le Survivant. Hermione, on va passé un accord toi et moi. Je ne dirais rien tant que tu n'auras rien dis toi même. Et pas de discussion, la coupa-t-il en voyant qu'elle allait protesté.

Là au moins il avait la paix et de l'avance. Il pourrait continuer un petit moment à étouffer ses sentiments au fond de lui parce que son amie ne semblait pas prête à se déclaré à son futur potentiel petit ami. La jeune femme se tourna alors vers le plus jeune garçon de la famille Weasley.

-Ron, je ne cours pas après Fred ni aucun de tes frères. Aucun ne m'intéresse. C'est toi depuis le début que je regarde ! Et ça a toujours été toi ! J'attendais juste que tu le remarque, mais tu semble aussi aveugle que face à un sombral !

Harry et Ron la regardèrent bouché bée. Le jeune homme brun était stupéfait. Elle l'avait fait. Là, tout de suite, maintenant, devant lui. Impossible ! Il sentait déjà l'angoisse monté en lui fasse à la révélation qu'il allait devoir faire à son professeur de potion. Au mieux, il était en retenue jusque la fin de sa scolarité, donc à peu près 5 mois. Au pire, il serait tué sur le champ. Un choix tout à fait alléchant... Ronald lui était abasourdi. Jamais il n'aurait pensé que sa meilleure amie partage ses sentiments. Il avait d'abord cru qu'elle était amoureuse d'Harry mais il savait maintenant que seul une solide amitié les lier. Heureusement la cloche sonna annonçant la fin du cours et une pause d'une heure dans leurs emploi du temps respectifs. Il allait donc pouvoir discuter avec sa petite amie et cuisiner son meilleur ami pour découvrir de qui il était amoureux...