Note de l'auteur : Me voilà avec une nouvelle fic, qui est encore un Univers Alternatif, et que j'ai adoré écrire, donc, j'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire .xD

Je vous préviens, cette histoire est aussi très fleur bleue, comme tout ce que j'écris, vous êtes prévenu ! Mdr

Au cas où certains ne le saurait pas, je rappelle que la plupart des personnages appartiennent à JK Rowling.

Bonne Lecture !

Désespérant

Et me voilà, en train d'attendre mon meilleur ami, qui est en retard, une fois de plus. J'attends devant la salle où va bientôt commencer une représentation ; que je souhaitais voir depuis un bout de temps, déjà. Je me demande bien ce qui m'est passé par la tête, pour que j'invite Sirius, et je me demande aussi quelle excuse va-t-il me donner pour ce retard. Ah, mon portable sonne. Cool, enfin des nouvelles de Sirius. Et merde ! Fallait bien que je me dise, qu'inviter Sirius un Vendredi soir, et espérer qu'il soit présent, c'était peut-être beaucoup. Il a trop de boulot, si je me fis à ses paroles. Mais le connaissant bien, j'éviterai ce soir, en rentrant à la maison, d'aller le voir dans sa chambre sans frapper avant. Bon, tempi. Je dois me dépêcher si je ne veux pas rater le début. Je me faufile dans la foule de monde, et tente de parvenir à l'entrée de la salle en jouant des coudes.

Au bout de dix, minutes, je suis enfin installé, et le spectacle peut démarrer. Le spectacle que je viens voir, est un mélange de théâtre et de danse, où tous les artistes sont passé dans l'association de ma mère, avant de se produire sur scènes dans cette troupe.

Ma mère est la plus grande fan de danse et de théâtre de toute l'Angleterre si vous voulez mon avis, et, sa passion est contagieuse, puisque depuis que je suis tout petit, je me suis attaché à ces pratiques. Ma mère m'emmenai souvent dans ce genre de spectacle, lorsque j'étais petit, et elle a tout de suite su me donner le goût de ces disciplines.

De superbe danseuse, d'à peine vingt ans, enchaînent démonstration sur démonstration. Certains visages me sont familiers, étant donné que j'ai côtoyé la plupart des élèves de ma mère. D'ailleurs en parlant de ma mère, c'est dommage qu'elle n'est pu venir pour contempler les résultats de ses longues années d'enseignements.

Des danseuses m'adressent des signes discrets en quittant la scène ; eh ouais ! C'est ça d'être populaire !

Ouais, je sais, je connais la chanson, je suis prétentieux ! Et alors, ça fait du bien de se valoriser de temps en temps ! Et puis, c'est dans ma tête, alors je ne vois pas le mal !

Je continue d'admirer le spectacle, qui, il faut que je l'avoue, me captive énormément.

Après une longue partie de théâtre, des danseuses en solo effectuent des danses en tout genre.

Tout d'un coup, je perds tous mes repères, je ne perçois plus les bruits autour de moi, et je ne remarque plus les spectateurs qui m'entour.

Une jolie jeune fille aux yeux verts et aux cheveux de feu vient de faire son entré sur la scène. Elle porte une jupe pleins de volants, et un haut en bandeau qui dévoile son ventre plat. L'ensemble est rouge, rappelant le thème de sa danse. Son visage ne m'est pas inconnu, mais je n'arrive pas à mettre de nom sur elle. Elle effectue une série de pas compliqué. Elle est vraiment très belle. Sa danse est très gracieuse, mais, contrairement aux autres danseuses, elle ne semble pas effacée et les pas ne m'apparaissent pas comme de simples mouvements. Ses gestes respirent la grâce, mais aussi la passion. Sa danse est vivante, elle en est la pleine actrice, elle en a pris possession. Je ne vois pas le temps passé, à peine le temps d'avoir pu observer la souplesse et la féminité de sa chorégraphie, que la musique se termine, tandis qu'elle s'immobilise dans une pose traditionnellement latine. Durant sa rapide démarche pour rejoindre les coulisses, elle jette un regard vers la salle, puis capte mon regard, en esquissant, ce qui m'a semblait, un petit sourire en coin, mais qui a l'effet d'un soleil sur moi.

Je me ressaisis immédiatement. Il est impossible de ressentir ce genre de chose en croisant le regard d'une fille que je ne connais pas, et que je n'ai pu qu'observer pendant les trois minutes d'une danse. C'est sûrement sa danse, qu'elle a particulièrement bien interprété, qui a du mettre mon cerveau à l'envers. Ma mère m'a souvent parlé de ce phénomène, se produisant suite à une danse ou une pièce de théâtre bien représenté.

Pourtant je ne peux nier cette envie de la revoir qui s'insinue sournoisement en moi, et cette impatience qui m'empêche de rester en place plus de deux secondes.

Il faut que je me calme, je ne vais quand même pas me mettre dans un état pareil, juste pour une artiste que je n'ai vu que pendant un lapse de temps malheureusement minuscule. Et puis, de toute façon, je n'ai pas le choix, il me reste encore au moins une heure de spectacle, et moi qui étais si impatient de pouvoir y assister, je compte bien en profiter.

Le temps s'écoule difficilement, déjà une demi-heure depuis sa prestation, qui, m'ont paru être une éternité. Je ne cesse de me remuer sur mon siège, n'arrivant pas à contrôler cette impatience qui devient de plus en plus présente.

J'ai beau tenté de me concentré sur tout ce qui défile sous mes yeux, j'ai l'impression d'avoir son image gravé sur la rétine. Ce n'est pas possible, mon cerveau a-t-il oublié de me transmettre les images présentes ? La danseuse n'est plus sur la scène, je ne devrais donc plus la voir !

Mon cerveau ne semble pas être de mon avis, car au bout d'un quart d'heure, il persiste à m'envoyer les images d'une certaine prestation.

Enfin, le spectacle vient d'être clôturé, et je suis parmi les premiers à me lever de mon siège. Pas pour rejoindre la sortie, comme tous les autres spectateurs, mais pour les coulisses, où je connais du monde, et où je compte bien essayer de retrouver la « mystérieuse jeune fille aux cheveux de feu ».

« James ! Comment ça va ?, s'exclame un homme qui vient de sortir de derrière les rideaux.

_ Jake ! Ça va et toi ?, répondit-je poliment en lui serrant la main.

_ Ça va, mais dis moi, pourquoi ne m'as-tu pas prévenu que tu venais voir le spectacle ?, s'étonna Jake.

_ Désolé, je n'y ai pas pensé, mais, pourrais-tu me donner le nom de la fille rousse, qui a fait un solo de danse espagnol ?

_ Ahh… tu parles de Lily Evans ?, lança Jake, avec un haussement de sourcils suggestifs.

_ Euh … oui ! Je l'ai vu dansé, et elle est merveilleuse ! Mais son visage me dit quelque chose, et je n'arrivais pas à mettre un nom sur elle, mais quand j'y pense … je connais déjà ce nom …

_ Oui, tu as sûrement dû la rencontrer à plusieurs reprises, elles faisaient partie d'une des danseuses les plus assidue de ta mère, expliqua Jake.

_ Voilà ce qui explique tout, je m'en doutais bien … Mais tu ne saurais pas où elle est par hasard, j'aimerais bien lui parler.

_ Si, elle doit probablement être encore dans sa loge, tout au bout du couloir, à droite. Mais toques avant d'entrer, ça m'étonnerai qu'elle se soit déjà rhabillé, me conseilla Jake, avec un clin d'œil.

_ Je n'y manquerai pas, merci ! A plus !, m'écriais-je en prenant la direction qu'on m'avait indiquée.

_ Salut, et passes le bonjour à ta mère de ma part, cria Jake de loin.

_ C'est comme si c'était fait ! »

Je suivis le couloir qui me semble interminable, croisant de nombreuses danseuses et interprètes qui me font de grands signes. Quand je disais que j'étais connu, ce n'était pas une blague ! La preuve !

Lorsque j'arrive enfin devant une porte mauve, où est écrit en lettre de feu « Lily Evans », je sens d'un coup mon courage s'envoler. Nan mais c'est vrai ! Qu'est-ce que je fais là, moi ? Depuis quand je suis si désespéré au point d'aller voir une fille dans sa loge, sans savoir si je l'intéresse ? Enfin, qui ne s'intéresserait pas à moi ? Ahh …, mon courage revient au galop. Comme quoi, c'est simple de se donner du courage ! Je frappe à la porte, et patiente quelques minutes avant d'entendre une voix :

« Qui est-ce ? »

C'est moi où elle semblait exaspéré … ça commence pas bien pour moi …. Si devant la porte je me fais rabrouer, je ne donne pas cher de ma peau lorsque nous serons face à face. Je décide de tenter le tout pour le tout, en faisant preuve d'humour, espérant que ça la détendra un peu …

« L'un de tes plus fidèle admirateur ! »

Juste après avoir fini cette phrase, je regrette. Je sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que je n'aurais pas du dire ça. Et j'ai raison. La porte de la loge s'ouvre à la volé, sur une jeune femme aux cheveux en bataille, avec une expression dans les yeux qui me fait comprendre que j'ai intérêt à trouver une excuse, et vite !

« Alors, tu veux quoi, je n'ai pas toute la journée ?

_ euh, enfaite …, je crois que je me suis trompé de porte », lançais-je avec un regard désolé, tout en m'enfuyant lâchement.

J'ai cru l'entendre pester dans mon dos, sur les hommes, et tout ce qui s'y rapporte. Mais je n'ose pas me retourner et sors vite de cet endroit qui a un mauvais effet sur moi.

Ce n'est pas possible, je ne comprends pas tout ce qui m'est arrivé en l'espace d'une toute petite soirée. Ça ne se serait jamais produit si Sirius ne m'avait pas encore lâché pour une de ses conquêtes d'un soir. Et me voilà en train de mettre mon idiotie sur le dos de mon meilleur ami. Quand je disais que ça n'allais pas aujourd'hui, je ne savais pas à quel point j'avais raison !

Me voilà en train de marchait dans la rue sombre, il doit être environ 23h, mais je continu à marcher sans savoir où je vais. Je n'ai pas envie de rentrer au manoir pour le moment. De toute façon je ne pourrais pas dormir, alors autant tenter de faire le vide maintenant.

Pourquoi est-ce que je pense toujours à cette fille ? Pourquoi suis-je allais la voir au lieu de faire comme si de rien était ? J'aurais pu partir, sans un regard en arrière, mais après l'avoir vu, l'envie de la connaître est encore plus forte. Des groupes de filles me font des signes, mais je n'ai pas le moral ce soir. Aucune n'est aussi belle que Lily. Lily n'est pas comparable. Elle a un truc qui fait qu'elle est elle, et qu'on ne peut pas la confondre.

La pluie commence à tomber depuis quelques minutes et j'ai froid. Je vais rentrer au manoir. J'appelle un taxi. Une fois devant le manoir, je constate que toutes les lumières sont éteintes. Ma mère est sûrement au lit à cette heure, et mon frère de cœur, je ne tiens même pas à savoir.

Je me dépêche d'atteindre le porche pour m'abriter, ouvre brusquement la porte et m'engouffre à l'intérieur. Après avoir pendu mon manteau dans l'entrée, je me dirige tout de suite dans la cuisine pour me préparer un sandwich. Puisque je n'arriverai jamais à dormir autant que je fasse quelques choses. Je monte dans ma chambre et mange tout en vérifiant les rapports que j'ai faits pour l'entreprise de mes parents. Quand je me rends compte que je n'ai plus rien à faire, je me déshabille, restant en boxer, et m'allonge sur mon lit, contemplant soigneusement le plafond.

Une heure plus tard, je ne dors toujours pas, je ne fais que retourner ma soirée dans ma tête, sans y trouvé une quelconque solution.

Au bout de deux heures, je me lève en soufflant bruyamment pour exprimer mon mécontentement. Je descends dans le salon, et m'installe dans l'un des canapés face à la baie vitrée. J'observe l'eau couler le long des vitres, rêvant que mes pensées soient ces gouttes, et qu'elles aillent s'enfoncer profondément dans la terre.

Décidemment, je suis désespérant.

J'espère que ce premier chapitre vous aura plus !

Laissez-moi une petite review pour me donner votre avis !

Bisoo