Bonjour, c'est ma première fanfic. Donc, s'il vous plait, soyez indulgents. J'espère m'améliorer pour une prochaine fiction.^^ Pour info, l'histoire commence avant la Japan Expo et les Geeks Faëries. Elle parle d'une romance entre hommes. Bonne lecture ^^

Disclaimer : Mathieu Sommet et Antoine Daniel ne m'appartiennent pas (dommage d'ailleurs). Pas plus que Richard, Samuel et les différentes personnalités de Mathieu. De plus, si cette fiction dérange Mathieu ou Antoine, je l'effacerai.

Chapitre 1 : La fuite de Richard

Le jeune homme ouvrit les yeux. Il soupira. Son rêve était tellement agréable. Un bruit l'avait réveillé. C'était la porte grinçant sous la pression de sa peluche qui essayait, comme à son habitude, de s'enfuir quelques heures pour aller rejoindre quelques filles de joie.

-Richard si tu ne reviens pas toute suite, je te ligote au bureau jusqu'au prochain épisode ! menaça son maître.

La peluche sortit sans lui prêter attention. Antoine maugréa et se leva. Mais lorsque que son pied toucha le sol, les murs tanguèrent et il ne se rattrapa que difficilement à sa chaise. Sa tête le lançait. Après quelques minutes, il réussit à se tenir debout. Il essaya, en vain, de se souvenir de la soirée passée. Elle avait due être vraiment colossale pour le mettre dans cet état. De toute façon, il n'avait pas le temps pour les souvenirs. Richard s'était encore barré et il allait encore aux putes. Habituellement, à l'exception des jours de tournage, il se foutait de ce que faisait le chien de tissu. Mais la dernière fois, il était revenu mouillé d'un liquide blanc que son maître avait dû nettoyer de ses mains. Or, avec le trou noir qu'était la soirée d'hier, il n'y avait qu'un seul être pour savoir où était la peluche.

- Samuel, où est Richard ?

Le ventilateur était extrêmement jaloux envers son aimé. Il n'hésiterait pas à le dénoncer s'il savait où il était.

-Cette nuit avec Le Patron, il parlait du « Poulet Fleurit », après qu'il t'ai drogué, ceci expliquait le goût pâteux dans sa bouche.

- Ils font zoophilie ?

- Tu as vu le nom ! Bien sûr qu'il le font ! Richard n'a qu'à prendre son apparence de chien.

- Et merde !

Il n'avait plus le choix. Il était trop défoncer pour sortir. Il devait demander de l'aide. Il chercha rapidement son téléphone des yeux. Il n'était pas dans sa chambre. La sonnerie du fromage de chèvre résonna dans le salon. Antoine réussit à décrocher de justesse. Sans avoir lu le nom, il comprit au « Allô » à qui appartenait cette voix, qui depuis déjà un mois, faisait battre son cœur.

- Salut Mathieu, j'allais t'appeler. Richard s'est cassé et je suis pas en état pour faire une course poursuite.

- Maître Panda dit qu'ils étaient chez toi hier soir. Tu sais où ils sont ? On va les chercher ?

- D'après Samuel, ils sont au « Poulet Fleurit ».

Il essayait d'aller le plus vite possible. La drogue l'empêchait de raisonner clairement, à moins que se ne soit l'harmonieuse voix de son rival. Depuis, qu'il avait accepté ses sentiments pour le petit vidéaste. Il faisait son maximum pour l'éviter, prétextant un boulot monstre. Résultat : il ne voyait plus son collègue et ses épisodes sortaient enfin à l'heure. Tous ses efforts allaient se révéler vain à cause de Richard ! Il le maudit mentalement.

- Je peux pas sortir.

- Laisse moi deviner, coupa sèchement Mathieu. T'as du boulot ?

- Non, Le Patron m'a drogué. Je ne suis pas en état de sortir, répondit le grand brun.

- Désolé, répondit Mathieu gêné.Je n'arrive pas toujours à le contrôler. Je te ramène Richard.

Avant même que son collègue puisse répondre, il raccrocha, sans même dire au-revoir.

Antoine se sentit las de lutter. Le mal de tête se renforçait à mesure qu'il s'apercevait de l'erreur monumentale qu'il avait faite. Celui qu'il aimait allait se retrouver dans la même pièce que lui pendant plusieurs minutes. Ça allait être une torture de ne pas pouvoir l'approcher, le caresser, l'embrasser et... plus encore.

Mathieu était en route pour le bordel. Il ne craignait plus depuis longtemps de rentrer dans ce genre d'établissement. Voilà pourquoi, à onze heure du matin, il était assis à l'arrière d'un taxi, habiller en Patron. C'était à chaque fois pareil. Quand il avait créé son émission et ses personnalités, ce n'était qu'un jeu. Mais, peu à peu, les voix de ses personnages avait éclos dans son esprit. Il avait d'abord cru qu'il était trop concentré sur SLG. Mais, un matin, il se réveilla avec un homme en costume qui le regardait avec son sourire de psychopathe.

- Bien dormi gamin ? lui avait-il demandé, tout en dégustant une tasses de café.

Il avait été très surpris, au point de bégayer une demande d'explication. Le criminel avait dû lui expliquer en détail sa « naissance».

Quelques semaines plus tard, lors d'une journée de tournage extrêmement éprouvante, Le Geek et Le Hippie étaient apparus. Le présentateur fut mis à rude épreuve par le Geek. Celui-ci ne savait non seulement rien faire, voulait résider chez lui, mais en plus ses incessants pleurs lui causaient d'effroyables maux de tête. Lors d'une de ses crises, Mathieu avait trouvé le moyen d'obliger les personnalités à rentrer dans sa tête quand il le voulait (à condition de ne pas être trop loin de ceux-ci) : le moyen de pression ultime. Peu à peu, il expulsait ses différentes personnalités. Cependant, avec la saison quatre, il avait dû se rendre à l'évidence et leur avait laissé plus de liberté. Mais il avait fait une énorme erreur !

Pendant qu'il regardait les Web Comedy Awards avec Antoine, Le Patron était rentré, alors qu'il devait passer la soiré avec une pute payée par les soins de son créateur. Antoine n'avait rien dit. Son collègue avait cru qu'il ne l'avait pas vu. Néanmoins, le jour suivant, le grand brun lui avait présenté Samuel, et Richard sous forme peluche et animal. A partir de ce moment, leur amitié avait évolué pour devenir une véritable complicité. Jusqu'à il y a un mois, où, sans raison, le grand brun avait coupé tout contact.

- Monsieur vous avez pas l'air inhumain. Vous êtes sûr que vous voulez aller là ? Le chauffeur semblait vraiment inquiet pour lui

- Vous inquiétez pas, je viens souvent ici. Je ne vais rester que quelques minutes. Attendez moi.

Il lui paya la course, puis sortit. Il mit son « masque » de Patron et pénétra dans l'établissement. Il n'y avait dans cette salle miteuse qu'un réceptionniste derrière son bureau. Le jeune homme le prit au col.

- File moi les clés de ma chambre, ta pute m'a pris mon fric ! dit-il avec sa voix rocailleuse.

L'homme reconnu son client le plus... fidèle. Il se confondit en hypocrites excuses en lui donnant les clés. Mathieu n'hésita pas, ouvrit la porte de la chambre, tout en faisant entrer le patron dans son cerveau. Il s'engagea dans une chambre de putes classique. Il récupéra son portefeuille qui traînait sur la table de nuit à coté des capotes. Il détestait ce qu'il allait devoir faire. Il frappa la prostituée en l'accusant de vol. Pendant le temps où elle était ébahie, il récupéra Richard. Puis paya le proxénète et sortit en essayant de calmer les insultes du Patron dans sa tête et celles de Richard dans sa poche. Il prit de nouveau le taxi qui le mena chez Antoine.