02 août 2007

Aujourd'hui, je commence ce journal.

J'avais jamais eu l'envie d'en écrire un.

Mais aujourd'hui est un jour spécial.

Pourquoi?

Parce que je suis amoureux.

Comment ça se fait?

J'en sais rien.

Mais je sais que je le suis.

Et je sais qui tu est.

Heureusement!

Une fille d'un bar.

Rencontrée au détour d'une nuit.

Je ne t' ai jamais parlé.

Tu comprends pas?!

Moi non plus de toute façon.

Mais si ça peut t'aider, je vais reprendre du début.

Le début, c'est après un concert.

Oui, je suis artiste.

Après ce concert, nous sommes allé dans un bar.

On nous à servi.

Et là, je t'ai vue.

Tu es serveuse.

Emily.

C'est ton prénom.

Un beau prénom.

Un prénom en forme d'étoile.

Une belle étoile brillante.

Tellement brillante que tu en éclipse les autres.

Une étoile qui brille rien que pour moi.

C'est de cette étoile que je suis tombé amoureux.

De toi.

D'Emily.

Tu vas me dire que je te connais pas.

Non.

C'est vrai.

Je te connais pas, mais je connais tes mots.

Et je connais tes regards.

Je te connais pas, et pourtant, j'ai l'impression de te connaître depuis tant d'années.

De te connaître entièrement.

Aujourd'hui, j'ai donc fouillé dans un carton du grenier.

Dedans, des cahiers, des livres. Vides. Tous.

Ils étaient censés contenir mes confidences.

La seule chose qu'ils contenaient, c'était de la poussière.

De la poussière, quelques mots en première page, c'est tout.

Alors j'en ai pris un au hasard.

Si j'écris, c'est dans l'espoir de te donner un jour ce livre.

Emily.

Je veux pas te raconter ma vie Emily.

Nan.

Pas intéressant.

Ou tout du moins, je me dis que t'en à rien à faire.

J'aime pas raconter ma vie.

Alors je mettrais simplement mes envies.

Mes idées.

Mes joies.

Toi.

Tout.

Tout sauf un récit au mot à mot de ce que je vis.

Tout sauf un truc inintéressant.

Tout sauf quelque chose de moche.

Parce que j'aime ce qui est beau et esthétique.

Mes paroles sont organisées.

Mes phrases aussi.

Un récit, c'est long et barbant.

J'écrirais.

Mais petit à petit.

Doucement.

Ligne par ligne, sans les remplir.

Sans les utiliser au maximum.

Emily, je le sens, je t'aime.

15 août 2007

Je suis retourné au bar.

Je t'ai revue.

Tu m'a regardé.

Ou alors non, ce n'était que mon imagination.

Tu sourie.

Tu es belle quand tu sourie

Ou même quand tu gueule sur un client.

Ou quand tu ris.

Tu es belle tout le temps.

Mon Emily.

J'ai tellement attendu.

Et la seule chose que j'aie attendu, c'est tes sourires et tes rires.

Voir ton visage s'illuminer.

Voir tes yeux briller.

Mon Emily.

Tu m'a regardée, j'en suis sûr.

Et tes yeux ont brillés.

Brillés de malice, de pudeur, de sagesse.

Et même d'amitié.

Tu es surprenante mon Emily!

20 août 2007

Pas de nouvelles de toi depuis la dernière fois.

Tu dois être malade.

J'espère que ce n'est pas grave.

Et j'espère que quelqu'un prends soin de toi.

J'espère aussi que tu te repose.

Et je crois que je vais arrêter d'espérer aussi.

J'en ai marre d'espérer.

Mais j'en ai surtout marre de le dire.

J'aime le rock.

C'est ma passion.

Artiste, je suis chanteur.

Le rock, c'est toute une vie.

Toute ma vie.

Mon cœur est partagé.

La moitié pour le rock, la musique, mon groupe pour qui je lâcherais tout.

L'autre pour toi.

Toi mon Emily.

Toi, t'es brune.

Tes cheveux descendent jusqu'à mi dos.

C'est long.

Et c'est beau.

Tes yeux sont verts.

Enfin, je crois.

Je suis pas sure, parce que dans ce bar ou tu travaille, la lumière est bizarre.

Elle est différente selon où tu est.

Par exemple, un jour, j'ai cru qu'une cliente était blonde alors qu'elle châtain…

Ce bar, je ne l'aime pas beaucoup.

Si j'y vais c'est simplement parce que toi tu y est…

Moi, je trouve qu'il fait un peu vide…

Sale…

Des fois je me demande comment tu peux travailler dans un endroit pareil…

Je t'imagine plus dans du coton…

Tu fais tellement fragile.

Tellement… unique…

Envie de te protéger…

Envie de toi.

Mais je peux pas…

T'est plus vieille que moi.

Tu as quoi…

20 ans?!

J'en ai seulement 17.

Je vais sur mes 18.

Mais la différence d'âge ne fait rien…

J'ai pas peur de ça…

Pour une fois, j'ai pas peur…

Parce que t'es là

Et que c'est pour toi que j'aurais pas peur.

Parce que je t'aime.

Mon Emily.

26 août 2007

Mon Emily.

Tu es de retour au bar.

Et je t'ai parlé enfin.

Demandé ce que tu avais.

Une grippe.

C'est pas grave.

Heureusement.

Tu a l'air fatiguée tout de même…

Très fatiguée.

Tes traits sont tirés.

Tes cheveux pas lissés.

Des cernes bleues glissent le long de tes joues.

Le long de tes yeux rougis.

T'as pas été malade mon Emily.

Tu m'as mentie.

Mais je te pardonne.

Parce que c'est toi.

Emily.

Tu as du chagrin.

Et tu as pleuré.

La maladie, elle est imaginaire.

La douleur, elle, réelle.

Malheureusement.

J'aimerais t'en prendre une partie.

De cette douleur.

Ne l'enferme pas au fond de ton cœur.

Moi, le mien, même si tu prends de la place dedans.

Il est pas entièrement plein.

Alors, il me reste un endroit où fourrer ta peine.

Alors, j'attendrais.

Que tu daigne me parler.

Te confier.

J'attendrais le temps qu'il faudra.

Je me ferais patient.

Car c'est pour toi.

Mon Emily.

Que mon cœur est destiné.

30 août 2007

Je suis triste, aujourd'hui mon Emily.

Triste parce que hier, à la sortie du bar.

Quand tu à eu fini de travailler.

Tu es montée en voiture avec lui.

Lui.

Et ça m'a fait mal.

Parce que lui, c'est mon jumeau.

Et il se sert de toi.

Alors que moi je t'aime mon Emily

Et que lui, il joue avec tes sentiments.

Avec ton cœur.

Et je suis encore plus triste depuis ce matin.

Parce que quand tu es descendue manger,

Avec lui,

Tu était souriante.

Heureuse.

Peut-être ne cherchait tu quelqu'un que pour nuit.

Comme lui.

Mais ça m'a fait mal de me dire que…

Il t'avait rendue heureuse.

Alors que ce n'était que pipeau.

Et là…

Coup de tonerre.

Ca m'est tombé dessus.

Vous avez pas prévenu.

Vous avez sorti ça.

Et ça m'a arraché le cœur.

Brisé.

En lambeaux.

Et le pire, c'est que je t'aime toujours.

Tu vas venir avec nous.

Enfin, avec lui.

En tournée.

Parce qu'il t'a dit qu'il t'aimait.

Et qu'il voulait que tu reste avec lui.

Et moi, j'ai fixé mon frère.

Et j'ai compris.

Mais je te dirais rien.

Parce que finalement,

C'est pas moi que tu aimes.

C'est lui.

J'attendrais que tu ne sois pas là.

Et je parlerais à mon jumeau.

Je l'engueulerais.

Il se moquera de moi.

Mais je le laisserais pas te faire de mal.

Il cassera avec toi.

Ou alors, je me tue.

2 septembre 2007

Rends toi compte que,

Pour parler à mon jumeau seul à seul,

Il a fallu que je le force à venir au toilettes avec moi.

Alors, il m'a accompagné.

Et je lui ai parlé de toi.

Et tu sais ce qu'il m'a dit?

Qu'il t'aimait pas.

C'était le temps de la tournée.

Qu'il ait quelqu'un avec lui.

Pour la baiser tous les soirs.

Parce que tu baisais bien, c'est tombé sur toi.

Et ça m'a dégoûté.

Je lui ai dit.

Il m'a compris.

Il m'a percé à jour.

"Tu l'aime." M'a-t'il dit.

Ouay.

Je t'aime.

Je le hurle secrètement.

Au fond de moi.

Parce que je n'ose pas te le dire.

Mais je ne lui ai pas dit.

Mais il le sait.

Parce que c'est mon jumeau.

Il sait tout de moi.

Et il comprends mes émotions.

Parce qu'il à les mêmes.

Parce que c'est mon frère.

Et que au delà de l'amour que je te porte,

C'est lui que j'aime encore plus.

Et que lui c'est pareil.

On s'aime à la folie.

Des doubles différents.

Des copies opposées.

Si proche.

Si ressemblantes.

Et pourtant si différentes.

Parce que je t'aime, je ferais tout pour qu'il te laisse tranquille.

Et qu'il ne te brise pas le cœur comme le mien l'a été.

Mon Emily.

Ca me fait mal, vraiment, quand il t'appelle comme ça.

Parce que c'est moi qui devrait le faire.

Pas lui.

Moi.

Pour toi.

5 septembre 2007

Il t'a avoué.

A force que je le harcèle.

Il l'a fait.

Il t'as laissé tranquille.

Il t'a dit :

"Emily; je ne t'aime pas. Désolée."

Mais toi, tu es partie pleurer.

Enfermée dans les toilettes des filles.

Alors, j'ai joué sur mon physique.

Tu dis toujours que je suis comme ta sœur.

Ça me fait mal, parce que j'aimerais être ton homme.

Ça me fait mal, parce que tu pleure.

Et que ton mascara, il a coulé.

Traînée noires sur ta peau si blanche.

Et quand tu m'a vu, là aussi ça ma fait mal.

Parce que tu m'as pris dans tes bras.

Et pleuré dans mon cou.

Et toi, t'as pas senti comme mon cœur il battait la chamade.

Et toi, t'as pas vue comme mes joues sont devenues rouges.

Et toi, t'as pas compris que je t'aimais comme un dingue.

Toi, tu as juste pleuré.

Et ça ma fait mal.

Mais je t'en veux pas.

Parce que je t'aime.

Mon Emily.

Et un jour, tu le comprendra.

Alors, je t'ai sortie des toilettes.

Et accompagnée jusqu'à ta chambre.

Déposée sur le lit.

Et là, tu m'as pas lâchée.

Et tu à plutôt resserré ton emprise.

Je suis parti quand même.

Et tu as encore plus pleuré.

Mais comprends moi mon Emily.

Je pouvais pas rester avec toi.

Près de toi.

Alors que tu es si vulnérable.

Si fragile et déstabilisée.

Parce que j'aurais fait une connerie.

Je suis parti pour te protéger.

Comprends moi.

Mon Emily.

Je t'aime.

Et ça, personne me l'enlèvera.

6 septembre 2006

Aujourd'hui.

Ça a été dur pour toi.

Pour moi aussi.

Tu as pleuré toute la journée.

J'ai pensé à toi toute la journée.

Tu as parlé à Tom.

Il t'a brisée encore plus.

Alors tu est venue me rejoindre cette nuit dans ma chambre.

Surprise surprise!

En pleurs.

Et en sous vêtements.

Tu te rends pas compte mon Emily.

Moi je t'aime.

Je t'aime.

Et je suis obligé de jouer l'ami.

Alors que je voudrais tant remplacer Tom dans ton cœur.

Mais je dois attendre.

Alors, je me suis retenu.

De te sauter dessus.

Et je t'ai prise dans mes bras.

Le temps que tu te calme.

Et que tu t'endormes.

Puis, je suis sortit du lit.

M'aérer la tête.

Sur mon corps, ton odeur.

Sur mon cou, tes baiser et tes larmes.

Et dans mon âme, ta chaleur.

Sont à jamais gravées.

Je me suis mis à écrire.

Tu m'inspire.

Des chansons.

Belles.

Amoureuses.

Et j'ai écrit.

T'admirant dans le lit.

Paisible.

Tu ressemble à un ange quand tu dors mon Emily.

Tu es le plus bel ange que j'aie jamais vu.

De toute façon, j'en ai jamais vu beaucoup.

Mais je le sais.

Tu resplendit.

Tu est belle mon Emily.

Et te voir calme, me rempli de bonheur.

Mon Emily je t'aime.

5 octobre 2007

Je te comprends difficilement parfois mon Emily.

Comme quand tu veux tout de même rester près de Tom.

Alors qu'il t'a dit clairement que c'était fini vous 2.

Alors qu'il t'a dit franchement qu'il ne t'aimait pas.

Alors qu'il t'a fait du mal.

Moi, je l'aime.

Même s'il t'a fait tout ça.

Parce que c'est mon frère.

Jumeau.

Et peut être aussi parce que je suis un peu fou.

Et que je commence à changer.

Mais toi.

Toi, tu as souffert.

Ne te souviens tu donc pas des soirées passées à pleurer dans mes bras.

Moi retenant mon désir.

Toi, tes peurs.

Nous, nos envies.

Mais tu es courageuse et forte.

Quoi que tu fasses.

Je serais toujours là pour toi.

Parce que je t'aime mon Emily.

Tu es unique.

15 novembre 2007

Concert à Paris.

France.

Tu es dans les coulisses.

A regarder Tom.

Pourquoi le regarde tu toujours, alors qu'il en a rien a battre??

Pourquoi, alors que je ne demande que ça, moi??

Tu es dans les coulisses.

Je regarde devant moi.

Le public.

En liesse.

Tu vois mon Emily, c'est ça que j'aime.

Le public qui pleure.

Qui chante nos chansons à tue tête.

Avec moi.

Le public qui nous fait part de son émotion.

Le public avec ses pancartes.

Le public.

Je l'aime.

Mais ce que j'aime encore plus, c'est chanter.

Chanter.

Mon frère.

Et toi.

Mon Emily.

Je t'aime.

Je te le dis tellement.

Je suis lâche.

Parce que je te le dis par écrit.

N'osant pas te le dire en face.

Mais un jour, je te le jure, je te le dirais.

Et ce jour là.

Je serais le plus heureux de tous les hommes.

Mais pour l'instant, je suis le plus heureux des amis.

Car, si tu regarde toujours Tom,

C'est avec moi que tu est toujours.

Avec moi.

Tu m'appelle petite sœur.

Ça me fait bizarre.

Comme si tu n'acceptais pas le fait que je sois un gars.

Comme si tu ne voulais pas voir la vérité en face.

Comme si tu avais peur d'admettre que je puisse t'aimer.

Comme si tu fuyais la réalité.

Te réfugiant.

Dans ta peur.

Et notre amitié.

Facade.

Derrière, dissimulé, si l'on regarde bien,

On pourra voir comment je te regarde.

Pas un regard d'ami.

Tu es dévorée par mes yeux.

Derrière, dissimulé, si l'on cherche bien,

On pourra trouver mon sentiment à ton égard.

Mon Emily.

Et toi.

Que cache tu derrière ta facade?

De l'amour?

De la haine?

De la pitié?

De l'amitié?

De la fraternité?

Ou rien.

Peut être.

Mon Emily.

Même si c'est le cas, je te pardonnerais.

Car je t'aime.

17 octobre 2007

Concert à Nantes.

France.

Première fois.

Nantes.

Jolie ville.

Et la salle est bien.

Le concert.

Eh bien, oui, tu es toujours dans les coulisses.

Tom joue de sa guitare,

Et toi, tu regarde ses mains.

Mémorisant ses poses.

Fixant ses beaux yeux.

Tuant du regard celles qu'il daignait regarder.

Parce que tu l'aime.

Et que tu es jalouse.

Et que tu n'aimes pas ça.

Alors, tu change.

Et tu arrête de le regarder.

Et lui, il le sent.

Tu fixe quelqu'un d'autre.

Moi.

Gustav.

Georg.

Et lui, il le sent.

Et il aime pas ça.

Ca le vexe.

C'est à son tour de te fixer.

Discrètement.

Il te regarde.

Fixement.

Jusqu'à ce que toi, tu accepte de le regarder.

Et là, il sourie.

Sourire narquois et content de lui.

Et il détourne la tête.

Si tu recommence à ne plus le fixer, lui, ses mains, sa guitare, ses lèvres et ses yeux, il te dévorera du regard.

Et ainsi de suite.

Et moi, ce manège, je le connais par cœur.

Tom, je le connais par cœur, lui aussi.

Et je crois que je vais souffrir.

Parce que je crois bien, autant que je crois que toi tu l'aime encore,

Que Tom, il t'aime.

Pour de vrai.

Et qu'il te veut.

Pour lui.

Et qu'il se battra avec moi pour ça.

Tu es à lui.

Il le sait.

Que tu l'aime encore.

Et il joue avec ça.

Il hésite.

Je le sais.

Entre, celle qu'il veut plus que tout.

Et celui qu'il aime plus que tout.

Dur choix.

Mais il le fera.

Et le pire, c'est que je connais déjà la réponse mon Emily;

Même s'il ne l'a pas encore dite.

2 novembre 2007

La tournée française est terminée.

On retourne en studio.

Et toi, tu reste encore avec moi.

Avec nous.

Mon Emily.

Durant cette tournée, tu à tellement changé.

Tes traits se sont affinés.

Ton regard adouci.

Tes yeux montrent ce que tu as enduré, et ce que tu vis.

Bonheur.

Tu sais que Tom hésite.

Tu le sais, mais tu ne me l'a pas dit.

Moi, tu me considère comme ta petite sœur.

Ton meilleur ami.

Celui qui est là pour toi.

Toujours.

Ce que tu sais pas, c'est que je veux pas être ton meilleur ami.

Alors j'attends que tu le comprenne.

Ca prendra le temps que ça prendra.

Mais ça viendra.

Emily.

Mon Emily.

Tom, il t'a rien dit.

Il te parle plus.

Alors, pourquoi ces regards?

Pourquoi ces étoiles dans vos yeux quand vous vous regardez?

Pourquoi vous me faites ça?

Pas vous déclarer, ça me fait encore plus mal que de vous voir ensemble.

Bordel!

Scheiße.

Mais allez y.

Mon cœur saigne de vous voir vous dévorer des yeux et de ne rien faire.

L'une, parce qu'elle prend son temps;

Et veux le laisser faire le premier pas.

Comme pour lui dire "J'accepte mes erreurs. Et m'excuse de ce que je t'ai fait."

L'autre, parce qu'il veut pas faire souffrir son frère adoré.

Tout sauf ça.

Et qu'il veut pas se tromper.

Mais ce qu'elle sait pas, c'est que c'est lui, la cause de tout ça.

Parce que lui, il l'aime, elle, elle à souffert.

Mais ce qu'il sait pas, c'est que souffrir, il me l'a déjà fait faire.

D'ailleurs c'est ce qu'il est en train de faire.

Je t'aime mon Emily.

Je t'aime, et je souffre.

Mais je change aussi.

5 novembre 2007

Ca a clashé.

Normal.

Tu sort avec lui.

Enfin…

Tu ressort.

Moi, ça m'a fait mal.

Je te parlerais plus.

Parce que tu vois, moi, je t'aime.

Je t'aime, et tu l'a pas vu.

Et t'as pas compris pourquoi je te parlais plus quand tu m'as dit que tu ressortais avec Tom.

Je te parlerais plus.

Je t'écrirais plus.

Je sais même pas si je donnerais un jour ce journal.

Bordel de scheiße!

Mon cœur est en plein chamboulements.

Y a des travaux partout partout.

Et des pansement pour le cœur que m'a fait tout spécialement une amie.

Ma Scheiße que je l'appelle.

Parce que y a qu'elle qui me comprend.

Elle je l'aime pour la vie.

Parce que ma Scheiße, elle est toujours là pour moi.

Et elle le sera toujours, elle me l'a promis.

Toi, Emily, je t'aime.

Bordel!

Pourquoi est tu si aveugle?!

16 novembre 2007

Tu as l'air heureuse avec lui.

Normal.

Tu l'aime,

Il t'aime.

Pouvez qu'être heureux.

Vos regards.

Bordel!

Ils sont beaux vos regards!

Si tendre!

Si fou!

Si amoureux!

Scheiße!

Je te veux te reparler.

De mes changements.

Les travaux sont finis.

Et le résultat, je l'ai.

Scheiße!

Emily.

J'ai trouvé.

Et je vais te parler.

Ou plutôt te le donner ce cahier.

Que tu comprenne.

Enfin.

Te le donner.

Et tu sauras.

Bordel!

Emily.

Je t'aime.

Nan!

C'est pas ça.

Je dois t'écrire.

T'expliquer.

Les changements.

Radicaux.

Je l'accepte maintenant.

D'être ta petite sœur.

Et tu le sais pas.

Personne le sais.

Mais tu vas le savoir.

Ma Scheiße, je l'aime.

Et c'est elle que j'aimerais pour la vie.

Emily.

T'as vu, je t'appelle plus mon Emily.

Je te pardonne.

Pour toi et Tom,

Je te pardonne.

Je vous pardonne.

Parce que je t'aime.

Et que je t'ai aimé.

Parce que je l'aime.

Et je l'aimerais.

Toujours.

Bill.