bonsoir à tous et à toutes,
Voici ma deuxième fanfcition sur HP. J'espère qu'elle vous plaira autant que la première. Elle sera publié quinze jours après celle de "Le jour où j'ai commencé à vivre". Cela fera donc un nouveau chapitre tous les quinze jours.
A lire IMPERATIVEMENT!
Nda : Même si il y a une histoire d'Amour (avec un grand A) les lemons arriverons beaucoup plus tard. Reprenant la chronologie des livres de J.K ROWLING avec au moins les 10 premier chapitre où le personnage principal a entre 6 et 11, je me vois mal mettre une scène à caractère sexuel avant au moins la cinquième année.
ATTENTION présence de scène de torture sur un enfant et scène de viol dans le prologue et de flash back de diverses scènes d'abus tout au long de l'histoire. Le Rating M n'est pas là pour faire joli.
Disclaimer : Même si dans mes rêves les plus fous j'aimerais avoir eut l'esprit aussi fertile que JKR je suis au regret de vous informer que les personnages, lieux et univers de cette fiction appartiennent tous à J.K ROWLING et ne sorte pas de mon imaginaire pourtant débordant. Je suis en quête de Review pas de Sou
Sur ce BONNE LECTURE.
Prologue
Mardi 16 Juin 1987 23h55
À cette heure avancée toute les lumières du 4 Privet Drive étaient éteintes. Le silence n'était interrompu que par une respiration saccadée entre-coupée de petits gémissements provenant du sous sol de la maison. Là une frêle silhouette était recroquevillée sur un matelas plus vieux que sa propriétaire. La petite fille n'était plus que sang, sueur et sperme. L'odeur était insoutenable dans le petit réduit. On ne pouvait pas distinguer un seul morceau de peau qui n'était pas marqué, brulé ou tailladé. Pourtant il ne semblait pas avoir mal. La douleur qui avait toujours fait partie de sa courte vie l'avait abandonnée. Tout lui paraissait loin. Elle était dans sa bulle. Son pays des songes où elle retrouvait une famille aimante. Sa mère qui la câlinait et son père qui la protégeait contre tout.
-Si seulement je pouvais vous rejoindre pour toujours - Pensait-elle
Pendant que minuit sonnait à l'horloge, ce petit être venait de fermer ses paupières sur ses yeux fatigués qui en avaient déjà trop vu, se laissant partir vers une douce inconscience. Si seulement les images de ces dernières heures pouvaient la laisser tranquille.
Flash Back de la soirée.
Cela faisait maintenant plusieurs jours que son oncle s'acharnait sur elle. Les coups pleuvaient encore et encore. D'habitude il se contentait de quelques coups de points et de pieds. Pourtant aujourd'hui elle avait l'impression que son oncle avait dépassé un nouveau seuil dans sa rage. Toujours plus vite, toujours plus fort. Ce jour là, son oncle, pris d'une frénésie de violence et de torture, décida de faire appel à ce qu'il nommait « ses jouets ».
La petite fille avait regardé, terrifiée, son tortionnaire avancer vers elle avec dans une main, un collier rattaché à une chaine fixée au sol de la cave et dans l'autre une pince. Une fois qu'il lui eu mis le collier autour de son coup, il lui pris l'une de ses petites mains dans la sienne. Elle n'était pas douce comme devrait l'être la main d'une enfant de cinq ans, mais rugueuse et pleine de coupure. Agathe, car c'était son nom, regarda avec horreur son oncle rapprocher la pince de ses petits doigts. Il n'y eu aucun cri, aucun sanglot. Rien ne filtrait de ses lèvres gercées et sanguinolentes. Elle avait pris l'habitude de ne jamais émettre le moindre son. Elle avait vite appris que cela déchaînait encore plus son bourreau. Elle regarda donc un de ses seuls parents lui briser un à un les os de ses mains. La seule pensée qui lui vint fut qu'il lui serait plus difficile de faire ses corvées dans les temps avec des mains abimées comme ça.
Quand son oncle lui eu brisé jusqu'à la dernière phalange, elle cru que cela était terminé en le voyant sortir de la salle de torture improvisée. Mais son calvaire ne faisait que commencer. Il revint quelques minutes plus tard avec une lueur de folie qui en aurait fait frémir le plus violent des tueurs en série. Agathe tremblait de tous ses membres en avisant le long couteau de cuisine qu'elle savait très bien affuté puisque c'était elle qui l'avait fait. Vernon lui attrapa l'un de ses bras qu'elle avait ramené sur son torse en signe de protection. Elle sentait le sang couler, comme ses larmes, mais toujours aucun son n'était émis. Les marques resteraient pour longtemps. Il faudra qu'elle les cache. Pour une fois elle était contente d'avoir les vêtements trop larges de Dudley. Personne ne saura. Elle pensait que l'oncle Vernon se contenterait de ses bras. Si seulement.
« Mrs Figgs dit que tu as une bouille d'ange. On va voir comment on peut t'arranger ça. On va d'abord essayer d'améliorer cette belle cicatrice. Je la trouve trop discrète pas toi ? »
Et sur ces mots il enfonça la lame de son couteau sur la cicatrice pour lui donner une forme d'étoile. Vernon c'était dit que le marquer comme les juifs pendant la seconde guerre mondiale était une bonne chose pour son anormal de nièce. Une fois qu'il eut fini, il fit descendre la lame le long de l'arcade sourcilière d'Agathe et lui entailla profondément la joue.
Fier de son travail comme un artiste ayant fini sa toile, son oncle délaissa son arme blanche pour sa ceinture. Il lui avait brisé les jambes à coup de batte, le torse si maigre était couvert de bleu et on pouvait facilement deviner plusieurs cotes cassées. -Ne restait que le dos de cet anormal.- Pensa l'immonde moldu tout en lançant la boucle de sa ceinture pour lui lacérer le dos, laissant couler le liquide carmin si vital. Bien que habitué à la douleur, en cet instant, elle n'avait jamais été aussi puissante. Mais Agathe tint bon. Elle ne desserra pas la mâchoire. Elle ne le laisserait pas gagner. Son silence était pour elle son meilleur moyen de se rebeller. Mais cette nuit là cet acharnement à ne rien vouloir dire allait lui couter beaucoup plus cher que ce qu'elle n'aurait pu imaginer.
« AH. Tu ne veux rien dire. Très bien je vais te faire crier autrement. »
Sur le moment elle ne compris pas tout de suite pourquoi son oncle la mettait sur le ventre. Elle pensait qu'il continuerait avec la ceinture, mais elle entendit le bruit caractéristique d'un pantalon qu'on enlève. La fatigue et la douleur rendait son esprit brumeux et ce n'est que lorsqu'elle sentit les mains de son oncle sur elle qu'Agathe prit conscience de ce qui allait se passer.
À ce moment là elle commença à hurler et à se débattre, mais le cachalot avait fini par s'allonger sur elle et empêchait tout mouvement.
« Non…S'il vous plait… Je ne ferais… plus de… bêtise… je vous le jure. Non ça fait mal… Pitié… »
Agathe se sentait écartelé de l'intérieur. Au départ il n'y avait eu que les mains sur ses parties intimes. Puis plus rien. Et d'un seul coup il avait sentit son oncle s'enfoncer en lui avec une force et une vitesse presque surhumaine pour quelqu'un de son poids. Bien qu'il essayait de se dégager c'était peine perdue. Il le sentait aller et venir en lui.
« Pas de pitié … pour… les chiennes dans … ton genre…mais je sais que t'aime ça…hein… ma petite pute ? …Ahhh … c'est que t'es bien serrer ma salope… Je devrait peut être… vendre ton cul tu nous… rapporterais gros… Hummm c'est bon.»
Agathe sentait son âme se briser un peu plus à chaque fois que son oncle entrait en elle. Ele compris que son calvaire arrivait à son terme quand elle entendit son oncle pousser un râle de satisfaction et qu'elle le sentit sortir de son petit corps. Elle tremblait de partout mais n'arrivait plus à pleurer. Ses yeux si vert et si expressif étaient devenus ternes. Les dernières lueurs de vie et d'innocences venaient de s'éteindre.
A une période Agathe s'était dit qu'elle méritait ce qu'il lui arrivait. Qu'elle n'était qu'un monstre, une anormale comme ils aimaient l'appeler. Alors elle avait fait en sorte d'être meilleure. De ressembler à la petite fille parfait qu'ils voulaient. Puis le temps de l'école était arrivé et là elle avait compris. Ce n'était pas elle l'anormale, le monstre. C'était eux. Rien de ce qu'ils lui faisaient n'était normal. Alors elle se résigna. A chaque coup qu'elle recevait elle espérait qu'il l'emmènerait loin de ses tortionnaires. Loin de cette maison des horreurs qui l'avait vu grandir. Et ce jour était peut être enfin arrivé. Elle l'espérait de tout son cœur en tout cas. C'est sur ces pensées qu'elle se laissa envahir par une douce torpeur proche du coma. Les limbes avaient toujours eut quelque chose de rassurant pour elle. Elles l'empêchaient de réfléchir. À ce moment la seule chose qu'elle demandait c'était d'oublier. Plus rien ne servait de vivre. Personne ne l'attendait et au final le voulait-elle vraiment.
« PÉTUNIA ! Ça y est. La gamine à enfin eu ce qu'elle méritait. Je te laisse juger si elle est encore apte ou pas pour les corvées de demain. Je vais me désinfecter. Manquerait plus qu'elle me refile son anormalité. » Hurla l'éléphant de mer en remontant les escaliers.
Et Pendant que l'oncle ressemblant à un éléphant obèse se dirigeait vers le premier étage de cette charmante maison de la banlieue londonienne, une femme mince proche de l'anorexie observa le petit corps immobile avec un air de profond dégout sur le visage.
« Espèce de monstre. Pourquoi a-t-il fallu que tu viennes dans cette honorable maison. Et en plus tu saignes. C'est encore moi qui vais devoir tout faire dans cette maison le temps que mademoiselle se repose. Pour la peine tu me feras le double de ménage en sortant. »
C'est sur ces douces paroles qui promettait un futur des plus fatigant, que la femme au visage chevalin se retourna sans plus se soucier de son état.
Fin du flash back
Il était maintenant une heure du matin et dans un dernier sursaut de vie une larme de sang coula sur le jeune visage émacié.
