Résumé (pourri) : Au temps des Maraudeurs. James Potter, Sirius Black, Remus Lupin, Peter Pettigrew, Lily Evans et Lena Sullivan risquent d'avoir une sombre année, voir une sombre vie... A moins que... [fic plus joyeuse que ça en à l'air
Disclaimer : La plupart des personnages ne m'appartiennent pas, ils sont à J.K Rowlings. Néanmoins, certains d'entre eux sont entièrement ma propriété! Et j'en suis ravie! Je peux en faire ce que je veux (et surtout les torturer)! Donc James, Sirius & Co are not mine, BUT, Lena, Kate et certains autres sont totally mine!
Light in the Darkness
Prologue :
Correspondance.
J'aurais voulu avoir les mots pour te le dire plus tôt. Ceux qui m'auraient permis de rester à tes côtés, ceux qui auraient été assez forts pour que tu m'entendes. Hélas, je n'étais pas consciente de ce qui m'arrivait, j'étais trop jeune.
Il me semble que nous aurions pu être heureux bien avant si seulement nous avions été moins insouciants. Mais pour nous, pauvres adolescents, cette guerre paraissait si lointaine… Tu sais, je crois que j'ai enfin réalisé les risques que nous encourions aujourd'hui que nous les avons perdus.
Morts.
Moi aussi je tenais énormément à eux, j'aurais aimé approfondir nos liens. Je ne les connaissais réellement que depuis très peu de temps. Je suis réellement effondrée. Et j'ai pensé à toi, beaucoup. J'ai appris qu'ils t'accusaient, mais moi je te sais innocent. C'était la seule chose que tu n'aurais jamais pu faire, je le savais. Je serais venue te voir si j'avais pu, et je t'aurais consolé le mieux possible. Je t'aurais empêché de faire ce que tu as fait, et j'aurais peut être pu te sauver. Mais ils étaient derrière moi, déjà, et je t'avais quitté. Plus rien n'est comme avant. Nous aurions seulement fui tous les deux.
Comme tu le sais, je me suis installée chez ma sœur
lorsque nous nous sommes séparés. J'ai vécu
avec elle et son mari durant un an. Elle est vraiment merveilleuse…
Je peux te l'avouer maintenant, j'ai été un peu
jalouse d'elle.
Pour plusieurs raisons.
Je vois ton sourire, je sais qu'il se dessine, moqueur, sur ton visage, mon cher. Tu voudrais te foutre de moi là, maintenant, et je serais prête à ravaler mon ego pour que cela se réalise. J'imagine que tu lis ces lignes et cela me revigore un peu.
Je suis partie de chez eux le 31 septembre 1980 exactement. Deux mois après…
Je ne sais exactement ce qui nous a éloignés, sans doute un mélange de crainte, de guerre, de choix et de peur. Enfin surtout pour moi. J'avais un tel poids sur les épaules, ils attendaient tous tellement de moi… Alors je me suis enfuie, pensant qu'ainsi je retardais ses plans. Elle m'avait convaincue. Je ne t'avais jamais dit qu'elle était revenue me voir, un soir de juillet où tu n'étais pas là. Elle est si persuasive… Moi qui croyait m'être libérée de son emprise, qui pensait déployer enfin mes ailes… Elle m'a bien eue.
D'autres démons m'ont rattrapée, je les sens sur mes talons. Leurs effluves magiques parviennent jusqu'à moi, mais elles ne sont pas assez nettes pour que je puisse distinguer d'où elles viennent. Ils sont très habiles, n'est-ce pas ? Je suis une cible très recherchée, celui qui me tuera sera fortement récompensé. Si seulement ils me tuent.
Mais je suis lâche et déjà morte, mon tendre.
Je ne sais pas non plus si tu as été l'homme de ma vie, car nous pouvons le dire, nous avons été si peu ensemble. Mais je t'ai aimé, et tu m'as aimé. Je n'ose même pas te dire que j'aimerais que cela soit toujours le cas, cela me fait tant souffrir. Je ne t'ai pas dit pourquoi j'étais partie, mais maintenant qu'elle est là, tout ira mieux. Je lui transmet le Don, j'ai étudié longtemps pour trouver la manipulation nécessaire, mais j'ai finalement réussi, et ils ne le sauront pas. J'ai peur pour elle, mais j'ai fait le bon choix. Je n'ai pas su utiliser le Don correctement, mais elle, elle le pourra. Elle tiendra cela de toi, j'en suis sûre.
Tu me manques. Je n'oublierais rien de ces dernières années, rien. Je sais qu'ils vont m'avoir, me jeter leur Impardonnable. Quelle joie ce sera pour eux. Je ne veux pas que tu penses que je ne me suis pas battue et que je ne me battrais pas. Mais je me suis détachée de ce qui me retenait ici. Je meurs d'être insignifiante à ses plans machiavéliques, je me hais, elle croit réussir et elle me tient en son pouvoir.
Je ne voulais pas finir dans ces conditions, je ne voulais pas avoir ma vie comme cela… Je te remercie d'avoir été là, et je suis désolée de te laisser avec cette lettre très mélancolique. Ma sœur te la donnera lorsqu'elle te reverra, j'ose espérer le plus tôt possible. Je garde espoir pour toi, et pour elle. Je m'étais jurée de rester digne et de ne rien regretter.
Mais en vérité, la seule chose que je ne regrette pas, c'est nous.
Je sais que tu as toujours voulu que quelqu'un t'attende quelque part. Tu me l'avais confié. Tu rêvais d'un foyer heureux, d'une famille unie.
Je serais là bas, à t'attendre, dans notre utopie ratée du bonheur.
Je prie pour que ces mots t'atteignent.
Adieu.
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