Disclaimers : Shin Kidousenki Gundam Wing, personnages et produits dérivés appartiennent à Sunrise, Bandai, Sotsu Agency et aux parties associées. "A demi nu" appartient au Saian Supa Crew"
Micis bcp à toutes les personnes qui ont laissé un ti mot à « Au creux de ton oreille »: Olivs, Antina, Iria-chan, Shiny, tit poulpe na moi, Nami Himura, Miss Parker (hey! ça faisait lgtps!), Fred 01, Gayana, tite Clôtho, Lunanamoi, tite Yami et Lilithdemoi.
Genre : léger angst, humour, romantico-lemonistique. Pensées masculines lool et tendresse ne sont pas incompatibles lool.
Rating : PG 13-R ici un bishô est sous la douche, R plus pour la prochaine partie
Résumé : Il n'y a pas que Heero qui ait un problème de comprenabilité… Duo ne capte pas tout non plus!
Dédicace : à Ma Zorkynamoi, Lunanamoi et Lilithnamoi qui me manque déjà!
Dédicaces spéciales: à Antinéa qui m'a inspirée avec « Mamours à la marmotte » (sous Antina. Allez lire si vous ne l'avez pas encore fait, c choupi comme tout). A tite Shiny parce que parler de lemon m'a donné envie d'en écrire un (mon dieu, moi qui ai horreur de ça…) et tout particulièrement à un petit Oliv pour lui donner du courage.
Ça se passe quelques mois après «Au creux de ton oreille»
Nous sommes en AC 200
.
Au creux de ton corps
¤
Réveil : une journée un peu trop ordinaire
¤
Un soleil se présente timidement à une fenêtre.
Un rayon d'or caresse un beau visage et
un corps musclé entre des draps de coton blanc.
Un corps tout seul dans un lit.
Trop seul.
Un début de matinée un peu trop « habituel » pour un corps caramel…
qui se languissait de son sucre,
qui avait une folle envie de le faire fondre à feu doux
dans une noix de beurre…
qui avait une envie folle de se noyer dans son odeur…
Mais le corps de sucre avait pour tête une coquille de noix.
Le corps de sucre ne se rendait pas compte de la faim du corps caramel.
Et pour cause… il n'était pas là pour la voir.
A vrai dire, il n'était plus vraiment là tout court.
Le corps de sucre avait été lobotomisé par un méchant ennemi appelé « le travail ».
Et le corps caramel n'avait aucune mission et était de ce fait «en vacances» forcées…
Depuis deux semaines, quatre jours, six heures, vingt-quatre minutes, dix-sept secondes et trois centièmes,
Les réveils du corps caramel se déroulaient systématiquement de la même manière:
- Un corps chaud enroulé tendrement à un corps de sucre .
- Une main posée sur un petit ventre de manière possessive…
- Une respiration profonde…
- Un petit ronflement
Puis… .
L'apocalypse:
Le bip-bip cacophonique d'une machine infernale.
5h30.
- Un « Oh shit! shit, shit shit ! » ô douce mélodie…
- Un coup de poing semi coup de coude d'un corps de sucre – faux mouvement car réveillé en sursaut - sur un pauvre corps caramel.
- Un corps caramel qui fait un roulé-boulé entre les draps avant de s'écraser sur le sol dans un bruit mat.
- Un grognement.
- Un « Oh sorry my love, Oh shit, shit, shit » d'un corps de sucre qui se précipite dans la salle de bains sans fermer la porte.
Pas le temps et pas forcément utile. Qu'y avait-il à cacher?
- Un corps caramel qui grommelle avant de se redresser péniblement avec un minimum de dignité et qui lance un regard haineux à l'appareil appelé réveille-matin. Tout en fomentant des plans d'assassinat du dit appareil. Mais il ne pouvait pas tuer celui-là, le corps de sucre ne croirait jamais à un accident. Cinq réveils d'affilés tombés sans le faire exprès en une dizaine de jours – moment où il avait commencé à s'impatienter - ça pouvait devenir suspect.
Le caramel en devenait presque désespéré.
Si désespéré qu'il en était venu à épier son homme tous les matins depuis deux semaines… pour se rappeler à quoi il ressemblait quand il était dans le plus simple appareil.
Cela faisait tellement longtemps qu'ils n'avaient pas eu un moment à eux, rien qu'à eux. A regarder des programmes stupides, à l'écouter rire devant sa série préférée. A manger ensemble des petits plats tous faits, ou que le premier rentré préparait. A se pelotonner contre son corps de roc en lui racontant sa journée, même si le corps caramel ne faisait pas forcément de commentaires. Tellement longtemps qu'il n'avait pas senti ses lèvres plus de quelques secondes.
Tellement longtemps qu'il ne l'avait pas tenu plus d'une demi heure contre lui sous les draps, parce que le corps de sucre rentrait bien trop tard pourqu'il ait plus de câlins. Tenir son homme endormi contre soi une bonne demi heure, intercalée entre deux retournements dans le lit et le besoin d'espace, et surtout, l'évitement du syndrome du bras ankylosé – plus communément appelé « je ne sens plus mon bras, le sang ne circule plus », c'était vraiment très peu. Et lui-même étant fatigué aussi de ses précédentes missions, il n'en profitait pas énormément, hélas.
Le soldat était humain et les vacances forcées avaient leur utilité.
Mais passer ses vacances tout seul… peut-être un peu moins.
Le corps de sucre était débordé et, de ce fait, rentrait souvent tard et exténué, embrassant à peine son caramel pour lui dire bonne nuit.
Cela faisait tellement longtemps qu'ils n'avaient pas fait l'amour…
Et, sans être obsédé sexuel ou dépravé, le caramel était un homme, tout simplement, qui avait envie que son homme s'occupe un peu de lui.
Comme lui-même avait envie de s'occuper du corps de sucre.
De se brûler encore avec lui, lui montrer à quel point ce qu'il ressentait était fort… ce plus qu'amour…
Pour le corps caramel, les gestes parlaient bien plus que les mots, et si le corps de sucre avait besoin de mots pour le rassurer "parfois, juste parfois", lui aussi avait besoin de son homme, de sa peau, de son corps chaud et humide.
En un mot, son petit baka lui manquait terriblement.
Tous les matins, il se contentait –après s'être relevé lamentablement et douloureusement – de regarder son homme dans la salle de bains, comme un jeune adulte aux tendances voyeuristes.
Une pauvre pomme dans le pépin.
Du fait que le sucre ne s'embarrassait jamais à fermer la porte derrière lui, le caramel pouvait le voir se brosser les dents au dessus du lavabo, à demi nu, après avoir ouvert les robinets de la douche.
Hm... quel joli boxer...
Quand il s'est mis à demi-nu palala papa
Il m'a palalapapa
Emu.
Palalapapa
Il m'a eu…
Pour « gagner du temps en attendant que l'eau soit à parfaite température », selon le concerné.
Tous les matins, le corps caramel entendait l'eau couler dans la cabine tout en observant les effets de la condensation sur le miroir de la salle de bains.
Le corps de sucre avait une prédilection pour le brûlant. Et le corps caramel avait des envies de sauna.Si seulement il pouvait entrer… mais ce n'était pas possible. Pas assez de temps.
Ensuite, méthodiquement, son homme dénouait sa longue tresse, la démêlait à peu près, glissant ses doigts avec précaution dans ses mèches châtaines légèrement emmêlées. Puis il les attacha avec le chouchou noir posé sur le lavabo, juste à côté du bonnet de douche.
Comme d'habitude, sauf que le chouchou changeait tous les jours. Même si la couleur restait la même.
Sans chercher à séduire, il était séducteur, sensuel…
La séduction incarnée… pour son caramel qui se liquéfiait… en pensée… mais bientôt pour de vrai.
Aujourd'hui il avait utilisé le bonnet parce qu'il n'aurait pas eu le temps de laver sa jolie tignasse.
Opération lavage de visage, brossage de dents, rasage et pose du bonnet: une minute trente.
Tout était chronométré.
Ce matin, le bonnet sur la tête et le boxer parti dans le panier à linge sale, le corps de sucre était allé donner son corps à l'eau, laissant littéralement son homme saliver et ses yeux pour pleurer.
Oui, il était frustré. Et alors?
Son homme accordait plus de temps à sa douche qu'à lui-même ?
Ce n'était pas de sa faute… mais quand même…
Mais le corps de sucre n'en était absolument pas conscient, si focalisé qu'il était dans son travail, sa mission.
Fin du spectacle matinal après le tomber de rideau de douche transparent ?
Non… cela devenait encore plus… difficile pour le corps caramel…
Tellement... tellement envie d'être au creux de son corps...
si fort... si fort...
…parce qu'il avait vu, comme tous les matins, le corps de son homme avec ses oreilles,
écoutant l'eau ruisselant sur ses charmes.
Son cou gracieux et masculin,
ses pectoraux bien définis,
son estomac lisse
son ventre plat,
ses cuisses musclées,
entre ses cuisses…
Hmm…
Ça devenait très, très dur…
Il avait très, très faim…
Puis…
L'eau s'arrêtait de couler.
La fête était finie.
Temps de la douche:Deux minutes
Pas plus.
Et un corps caramel qui avait eu le temps de se figer.
Pas bon tout ça, parce qu'il n'y aurait aucun moyen qu'il se défige…
Enfin… si, il y en avait un.
Mais il en avait marre de le faire tout seul.
Le corps caramel aimait la tranquillité, la quiétude.
Il aimait la solitude.
Mais en aucun cas, il n'aimait se sentir seul.
Ce qui était complètement différent.
Et le corps caramel se prit à fermer les yeux… à peine quelques secondes…
Quelques secondes de trop ?
Quand il les avait rouvert, le corps de sucre blanc était déjà presque vêtu et presque prêt.
Comme tous les matins…
Comme tous les matins donc, le corps de sucre était sorti en cinq minutes chrono de la salle de bains, sautillant sur un pied, en chaussettes blanches .
Il était mignon.
En enfilant une des jambes de son pantalon.
Torse nu.
Quelques gouttes d'eau de la douche glissaient encore sur son estomac lisse…
Il était sexy.
Les cheveux étaient déjà noués en une en queue de cheval presque parfaite – définitivement plus rapide à faire que la tresse…-
Il était à lui.
Le corps de sucre blanc avait revêtu sa peau de sa chemise professionnelle –repassée-, posée sur la chaise du bureau, dans la chambre, prêt de leur lit.
Simple
Carré.
On le disait bordélique. C'était du mythe.
De plus, on ne pouvait pas être Preventers – être dans une organisation militaire – sans avoir un minimum de discipline.
Le sucre avait beau se faire de glace quand il recevait des ordres qui ne lui convenaient pas, s'il n'y avait pas un minimum de propreté ou de rangement, il ne risquait pas de s'y retrouver.
Insubordination passagère ne rimait pas forcément avec bordélisme.
Un petit baiser sur le bout d'un nez grognon.
Un – « et ton petit déjeuner » ?suivi d'un « pas le temps » !
Un « à ce soir mon cœur, bonne journée » suivi d'un « Hn. Il va devenir squelettique à ce rythme » et le courant d'air était parti, laissant à la chambre une sensation presque glaciale.
Si glaciale que le corps caramel se replaçait tous les matins entre les draps, uniquement pour pouvoir sentir à nouveau l'odeur du sucre.
Et il se rendormait quelques peu, plongeant dans un semi sommeil sans rêves, peu importait que le soleil se lève…
Le sien avait quitté la chambre à 5h40.
Et concrètement, il en avait marre.
Il aurait pu en parler au corps de sucre, éventuellement.
Mais le caramel n'était pas du genre à parler… et il savait parfaitement ce que le sucre aurait répondu, son regard violet trouvant le moyen d'être patient et espiègle à la fois :
« Je suis en mission mon cœur, je ne peux pas faire autrement… à ma place tu aurais fait la même chose. D'ailleurs tu l'as déjà fait »
Et lui, tout en mauvaise fois aurait répondu un « Hn.» qui signifiait en langage caramel: « oui mais c'est pas pareil. »
D'abord.
Il se retrouvait à faire l'enfant et c'était la faute du travail.
Son corps... le corps de Duo ne lui parlait plus comme avant... et il n'aimait pas ça.
pas ça du tout.
Et dans ces moments-là... Heero remarquait que Duo n'avait pas dit qu'il l'aimait, alors qu'il n'en avait pas besoin. Il n'avait pas forcément besoin de mots et les mots doux commençaientà ne plus suffire.
Par contre... il fallait que le corps de Duo lui parle encore...
Il en avait tellement envie...
tellement... besoin...
"Le temps passe trop lentement sans toi, mon baka. Rentre vite..."
Ce matin-là, contrairement aux autres, le corps caramel avait un plan.
Un vrai.
Un plan pour récupérer son homme.
Un plan pour l'arracher aux griffes du travail.
Un plan pour que Lady Une et autres Wu Fei comprennent que cette situation n'allait pas durer.
Duo.
Son Duo
N'allait pas passer son temps à se tuer à la tâche sous prétexte qu'il était le plus qualifié pour sa mission.
Duo avait dit, entre deux ronflements, que celle-ci était terminée mais que Lady Une lui avait demandé de superviser… et il ne fallait pas abuser des bonnes choses.
Non, seul lui, Heero, avait le droit, d'abord.
Non. Duo allait déléguer.
Duo lui avait appris ce mot justement : déléguer, à des personnes de confiance.
Duo lui avait appris qu'il n'était pas un surhomme, même si sa force et son intelligence étaient supérieurs à la moyenne.
Duo allait appliquer ses propres conseils et s'occuper de sa propre personne…
Et Duo et lui allaient faire l'amour, se détendre et prendre du temps pour eux.
Hmph. C'était le matin.
Les pensées matinales masculines avaient tendance à tourner en rond et autour de la tour de Pise.
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Un soleil se présente timidement à une fenêtre.
Un rayon d'or caresse un beau visage et
un corps musclé entre des draps de coton blanc.
Un corps tout seul dans un lit.
Trop seul.
Un début de matinée un peu trop «habituel» pour un corps caramel…
qui se languissait de son sucre,
qui avait une folle envie de le faire fondre à feu doux
dans une noix de beurre…
qui avait une envie folle de se noyer dans son odeur…
Mais le corps de sucre avait pour tête une coquille de noix.
Hn. Il se délecterait à décortiquer ce délicieux fruit sec.
Mais pour cela… il fallait se lever du lit.
Lit et odeur de sucre… ou salle de bains à l'odeur de peau et d'aftershave…
Hmm… choix cornélien.
Mais pour mettre son plan à exécution, il devait se débarrasser de son érection.
Le sang n'affluait pas au bon « cerveau ».
Et s'il se soulageait là… le drap ne lui pardonnerait jamais.
Il se leva, le faux soleil dans le dos, entra dans la salle de bains régler son petit problème matinal décidé à avoir les idées soient plus claires.
On disait qu'on n'était jamais si bien servi que par soi-même… mais le sexe c'était comme le squash: au bout d'un moment t'en avais marre de jouer tout seul contre toi-même, même si c'était le principe.
On pouvait y jouer à deux et c'était nettement mieux.
Avec son homme c'était idéal.
Besoin... d'être au creux de son corps... pour écouter son coeur... au lieu de ses ronflements.
Après avoir pris une bonne douche, s'être habillé et préparé un copieux petit-déjeuner, le corps caramel sortit son laptop et se mit à frapper frénétiquement.
Un sourire énigmatique aux lèvres.
Le soldat était dans la place.
Ryoukai.
Tsuzuku!
Le reste? Mah… si tout va bien je le posterais jeudi prochain, pour l'anniv d'une certaine personne:-)
J'espère que ça vous aura plu !
A pluch'
Mithy ¤ qui, si elle ne se fait pas kidnapper ce week-end, travaillera sur le petit pain de sa Lunanaelle ¤
