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Résumé : Même s'ils perdaient Philippe, le Chevalier et la Palatine auraient toujours des morceaux de lui à chérir.

Note de l'auteur : Voici un texte sorti des placards, littéralement écrit aux toilettes, lors de mes moments de calme lors de mon job d'été aux toilettes publiques sur la plage. Et comme je suis une fainéante, ça ne sort qu'un an après.

Un bout de lui

- Allons bon ! C'est moi qui suis enceinte et c'est vous qui pleurez !

Liselotte avait pourtant un doux sourire sur les lèvres. Elle s'approcha du chevalier de Lorraine, son ami, qui sanglotait. Son ami... L'amant de son mari était son ami... C'était amusant. Mais elle en était contente. Elle ne voulait que la paix. Et leur point commun était Philippe. Ils avaient son bien à cœur.

- Moquez-vous, Madame ! Moquez-vous d'un amoureux apeuré !

Elle prit place à côté de lui, lui serrant gentiment la main. Elle comprenait. Philippe était à la guerre.

- Philippe va bien.

- Pour l'instant ! Et si cette guerre le changeait comme l'a fait la précédente ? Et s'il... Et s'il mourrait ? Je serais seul et lui disparu... Sans Philippe, ça n'en vaut pas la peine !

Sa prise se resserra.

- Même mort, Philippe demeurerait. Déclara-t-elle

Les yeux du chevalier de Lorraine se posèrent sur elle, trahissant son incompréhension.

- Si Philippe partait... Reprit-elle. Une part de lui demeurerait avec nous. En l'enfant que je porte. En Marie-Louise. En Anne-Marie. Et nous en prendrons soin.

L'homme sembla s'apaiser alors que cette épiphanie soulagea ses traits. Il répéta ces noms, comme pour les rendre plus vrais. Liselotte sourit.

- Allons, mon ami ! N'aviez-vous pas essayé de me parler de laine anglaise il y a quelques mois ?

FIN