Bonjour, LilouKiss revient (en force !!) avec une nouvelle Fic Roy/Ed de FMA x) avant que je parte au skii !

Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent pas, mais son propriété de notre très chère Hiromu Arakawa

Pairing : Roy/Ed ^^

Rated : T pour le language et en même temps M vu que Edward est un prostitué

Autre : Cette idée de Fic m'est venue lors d'une conversation sur le bois de Boulogne avec mes amies, et sur le fait que deux mecs de notre classe se comportent comme des Gays (on s'est fait un gros délire la dessus !! N'est-ce pas Eveu ?), exemple : ils essaient de toucher les couilles de l'autre en cours de sport 0.0. Bon, bah voila pour le blablatage habituel... les chapitres seront postés toutes les deux semaines.

Bonne lecture.

Story of rape

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Chapitre 1 : Métro, boulot, dodo

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POV Roy

Encore un matin banal où je me levais pour aller bosser. Et ça ne m'enchantais pas vraiment, d'abord parce que mon quotidien étais à cette époque, comme cette journée : banal, tout ce qu'il y a de plus banal ; mais aussi parce que je n'avais pas dormi de la nuit. Metro-boulot-dodo. C'était exactement à quoi ressemblaient toutes les journées de mes semaines, sans parler de mes heures supplémentaires, de mes visites hebdomadaires à la maison de retraite pour voir mon aïeul qui a sans doute connu l'ère des dinosaures, le repas du dimanche midi chez ma petite soeur qui passe son temps à me raconter les exploits de ses six gosses.

Donc, à part quelques rendez-vous avec des jeunes femmes rencontrées dans les cafés à la pause déjeuner ou avec une des copines de ma soeur Lori, qui n'aboutissaient à rien d'ailleurs, ma vie était celle d'un banal chercheur en chimie.

Ce matin-là, je me levais donc sans grand enthousiasme après le réveil en douceur du réveil matin que j'avais bien envie de balancer par la fenêtre ; mais il faudrait déjà que je l'ouvre et ça j'avais la flemme.

Pour me réveiller, j'optais pour une douche glacée qui fit son effet avant de me préparer un café noir bien fort car je n'avais pas encore les idées tout à fait claires, tout en allumant la télé.

« Bonjour chers téléspectateurs. Bienvenus à cette édition du matin ; il est exactement 6h30. »

Merci de me rappeler l'heure, comme si mon réveil ne savait pas ..., pensais-je, vraiment levé du mauvais pied.

« A la tête de notre journal, un dossier spécial sur la prostitution. Cette nuit, plusieurs jeunes prostitués âgés de 16 à 25 ans ont étés arrêtés par la police après s'être battus avec des passants, leurs potentiels clients , qui d'après nos informations auraient refuser de les payer ....»

Ils avaient qu'à bosser à l'école ces jeunes, ils auraient pas besoin de se prostituer pour avoir du fric.

J'étais vraiment pas de bonne humeur, et mes collègues en ont subit les conséquences.

Comme tous les matins depuis déjà une bonne dizaine d'années, peut-être plus, je prenais le métro avec Maes. Maes était secrétaire là où je travaillais, moi comme chercheur. Déjà au collège et au lycée nous prenions le métro ensemble, et nous aimions regarder les jeunes filles plus âgées que nous, avec leur uniformes à jupes très courtes et leurs cravates négligemment défaites qui semblaient nous lancer des regards charmeurs et amusés. Ce fut d'ailleurs depuis cette époque que le gène de la drague et du charme se réveilla en mois. Nous regardions parfois même les jeunes femmes, habillées en tailleurs et chemisiers, probablement secrétaires. L'une d'elles fut d'ailleurs ma première fois.

- Royy ?, siffla une voix dans mon oreille ; Maes.

- Quoi ?, marmonnais-je

- Tu rêves depuis tout à l'heure. T'as manqué deux belles secrétaires, et une jolie étudiante.

- Je te signale que t'es marié, Maes. Que dirais ta femme si elle te voyais mater les femmes dans le métro ?

- Mais c'est pour toi, vieux con. Je te signale à mon tour que toi t'es toujours pas marié, t'as même pas de copine.

- Je veux bien me faire traiter de con quand je le reconnais, mais pas de vieux. Je suis pas d'humeur, alors fais attention à ce que tu dis.

- J'avais remarqué que tu t'étais levé du mauvais pied. C'est le cas ?

- La ferme.

- Au fait, à quoi tu pensais ?, demanda-t-il

- A Marine.

- Marine ? Ahh ouiii., s'exclama-t-il avec son enthousiasme habituel pour tout., La belle blonde aux yeux bleus de ta première fois ?! Tu l'as revue ?

- Nan, et c'est tant mieux., rétorquais-je

J'aurais pas dû répondre, il va me harceler maintenant

- Dis Roy, Breda m'a dis qu'un nouveau resto' Italien vient d'être ouvert en face de chez Channel. Il paraît que à peine il a été ouvert, il a eu du succès auprès des femmes et jeunes filles. Avec Channel en face, c'était du tout cuit.

- Où tu veut en venir ?, maugréais-je avec un mauvais pressentiment, il allait encore me sortir un de ses plans foireux pour me caser avec quelqu'un.

- Tu pourrais peut-être dénicher une belle fille et ....

- Arrêtes-toi là. J'ai compris, mais laisses tomber. Bon, on arrive Maes., dis-je alors que les portes du métro s'ouvraient

Nous descendîmes sur le quai avec, comme tous les matins en se frayant un chemin parmi tous ces gens qui, comme nous allaient travailler. Dans cette gare de métro, nous ne croisions pas toujours que des travailleurs, bureaucrates ou secrétaires, mais aussi pas mal de jeunes se baladant car aujourd'hui c'était samedi. Oui, les chercheurs bossaient aussi le samedi.

- Eh, Roy !, m'interpella Maes en me donnant un coup de coude., Et elles, elles sont belles. Y'en a pas une qui te plaise ?

Je regardais le groupe de femmes et de jeunes filles assises sur leurs sacs, fumant leurs clopes à la sortie de la bouche de métro. Des prostituées. Je détournais la tête en soupirant, pas vraiment amusé par la 'blague' de Maes.

- Roy, c'était qu'une blaguounette., pouffa-t-il

Arrivés en haut des escaliers, mon regard dériva sur ce groupe de filles et fut soudain interpellé par une des têtes blondes du groupe. Assise sur un sac, les cheveux mis longs pour une fille, mais quand cette personne leva la tête pour regarder une des autres filles, je vis que ... c'était un garçon ! Un blond au cheveux jusqu'aux épaules, de grands yeux dorés, des traits fins et un sourire plutôt charmeur. Maes le remarqua aussi.

- Eh, Roy ? Alors ça existe aussi les mecs qui se prostituent ?

- Apparemment oui., répondis-je un peu choqué : ce garçon devais avoir une quinzaine d'années, peut-être un peu plus mais alors faisait jeune, presque gamin.

- Vous les avez déjà vus les jeunes qui traînent devant la bouche de métro ?, demanda Maes aux autres une fois à son bureau

- Non, jamais., répondit Breda en ouvrant un sac de croissant provenant de la boulangerie du coin.

- T'es autant à la bourre pour devoir prendre ton p'tit déj' ici ?

- Ouais, mais c'est surtout pour emmerder la boulangère., dis Fuery d'un air malicieux : lui au moins était de bonne humeur ce matin.

- Bon ça suffit ! Je fais venir mon petit déjeuner au bureau si je veux., rétorqua Breda

- Bonjour tout le monde !, s'exclamèrent Havoc et Falman en arrivant près de nos bureaux.

- Bonjour., marmonnais-je

J'entendis vaguement Maes leur chuchoter que j'étais d'une humeur de chacal, et que fallait surtout pas me déranger, ce à quoi je répondis par un « ferme-la » rapide avant que Havoc re-lança notre conversation première, tout en s'asseyant à son bureau.

- Vous avez vu les prostituées devant la bouche de métro ?

- Ouais, et vous avez vu ? Ya un mec avec elles, un gosse !, ajouta Maes

- Ah, non, on a pas vu, mais on est passés vite fait., répondit Falman., Et vous avez vu le reportage du journal télévisé de ce matin ?

- Oui ... , me contentais-je de dire, plongé dans mes pensées.

Qu'est-ce qu'il foutait là ce gosse ? Quand même ...

- Royy ... , me chuchota la voix sifflante de Maes à l'oreille

- Quoi ?

- Je demandais si ça vous dirait d'aller au nouveau restaurant Italien ce midi ?, demanda-t-il à l'intention de tout le groupe

- Pourquoi pas., répondis-je

- C'est OK., ajoutèrent les autres

Pendant toute la matinée, je ne cessais de repenser au jeune blond que j'avais vu devant les escaliers du métro. Allais-je le revoir ce soir ? Ou bien demain matin ?

Ces pensées m'encombraient la tête, impossible de travailler.

- Monsieur, vos dossiers n'ont toujours pas bougés d'un pouce. Par quel moyen vais-je réussir à vous faire travailler ?, soupira ma secrétaire en voyant la pile de rapports que j'était censé lire toujours en place, bien mis sur le bord du bureau.

- Si vous connaissez un moyen de ne plus penser à quelque chose qui vous obsède, je suis preneur., répliquais-je

Elle soupira, posa une autre pile de rapports sur le coin de ma table et s'en alla l'air désespérée. Je vis du coin de l'oeil les autres pas plus occupés à leur travail que moi, regardant passer les stagiaires, de belles étudiantes d'une vingtaine d'années, vêtues de petits tailleurs et de chemisiers dont les trois boutons du haut étaient ouverts, laissant voir une ombre formée par deux seins.

Quand elles passèrent près de mon bureau, je leur souriait, les trouvant plutôt mignonnes. Elles me rendirent mon sourire, et l'une d'elles chuchota quelque chose que je ne pus entendre et toute la troupe éclata d'un rire discret, mais assez sexy.

Havoc prit son courage à deux mains, se leva et suivit les stagiaires jusqu'à la machine à café. Maes me fit signe de le suivre ; niveau drague, il avait encore des progrès à faire.

Je me levais donc à mon tour et rejoignais Havoc et les stagiaires, en début de conversation sur le prix du café. Pas vraiment le genre de conversation qu'on menait avec une fille, mais elles avaient l'air de bien rire.

Je pris un café noir, m'accoudais à la machine, et regardais en souriant une des jeunes filles.

- Ah, je vous présente monsieur Mustang, un des chercheurs du labo., me présenta Havoc

Les jeunes filles tournèrent leur regards vers moi, et se présentèrent à leur tour. Celle que je regardais jusqu'à présent, une brunette avec de magnifiques yeux foncés, avec un rire original mais très mignon, et apparemment dotée d'un sens de l'humour assez pervers se prénommais Evelyne [ndla : dédicace à toi ma Eveu chérie]. Exactement comme le mien.

- Et si vous veniez avec nous au restaurant Italien du bout de la rue à la pause déjeuner ?, demandais-je avec mon sourire charmeur habituel

- Oh, ça serai super ! N'est-ce pas les filles ?, s'exclama Evelyne

- Oui, ça serai bien., renchérit une blonde aux yeux bleus, plutôt grande, nommé Alice.

- D'accord, alors., répondit une autre blonde, Carole, plus petite que la première, qui m'avait l'air assez fofolle.

La folie adolescente ne l'a pas quittée on dirait, pensais-je en me rasseyant à mon bureau, de meilleure humeur, près à me mettre enfin au travail.

C'était pas trop tôt, il était déjà onze heures..

- Alors comme ça vous êtes en stage pour devenir secrétaires ?, demanda Fuery aux jeunes filles, assises en face de nous, sur les banquettes du restaurant Italien.

- Oui., répondit Alice., Mais Evelyne, elle, elle veut devenir chercheuse.

- Vraiment ?, questionnais-je

Evelyne me sourit avec une timidité qui cachait (très mal, pour moi) sa joie d'être en une telle compagnie.

- Oui.

- Vous avez choisi ?, interpella alors le serveur qui attendait d'un air impacient notre commende depuis 3 bonnes minutes.

Une fois dehors, après le repas où avait proliférées pas mal de conversations tournant autour du sexe, et de tout ce qui y touche. D'après ce que j'avais vu et entendu, les jeunes filles de maintenant avaient des pensées bien plus libertines que les filles de l'université où je m'étais emmerdé pendant un bon nombre de semestres, et ça faisait quand même un paquet d'années que j'avais quitté les cours. Combien ? Environ trois ans pour être précis, car mes études de chercheur furent assez longues.

Les jeunes blondes et la brune allèrent coller leur nez sur la vitrine de chez Channel. Pour ce genre de choses, les filles ne changeaient pas, même en changeant d'époque.

- Dîtes, monsieur ?, demanda Evelyne

- Oui ?

- C'est long comme études pour être chercheur ?

- Oui, assez. Pour ma part j'ai fais six ans d'études après le BAC.

- D'accord. Et vous gagnez beaucoup ?

- En tout cas assez pour manger du caviar à noël., plaisanta Havoc

Tout le monde rit de bon coeur, et lorsque nous repassîmes sur la petite place devant les bureaux et les laboratoires, où se trouvaient la bouche de métro, je sentis mon coeur faire un bon dans ma poitrine. La troupe de jeunes prostitués était toujours là. Mais je ne vis pas le petit blond.

Avec qui est-il en ce moment ?

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A dans deux semaines chers lecteurs !! Review ?