Auteure : Huddypowa

Titre : Vice-Versa

Résumé : House a envie de s'engager, Cuddy est morte de trouille. C'est l'amour en vice-versa, le monde à l'envers… Parviendront-ils à un accord ?

Genre : 120% Romance, 120% Huddy

Avertissement : Warning ! Achtung ! Attenzione ! Atención ! Opgelet ! ATTENTION cette fanfiction est interdite aux –18 de ans (contient certaines scènes à fort caractère sexuel). Vous direz pas que je vous ai pas parvenu…

Spoilers : Il n'y en a pas vraiment mais disons que c'est toujours ça de pris si vous avez vu « Joy » et même « Let them eat cake ».

Disclaimers : Not mine, no money :'-( just… FUN ;-)

Bon je crois que tout est dit… À présent laissez-vous submerger par l'explosion de sensations de ce three-shot. Tout d'abord avec un chapitre très, très hot, puis un dialogue humoristique et psychologique et enfin avec un final dégoulinant de guimauve…

HaVe FuN !!!

HHHHHHHH

Vice-Versa

Chapitre 1 : La princesse se sent bien seule dans son grand donjon vide.

Foreman : Il présente tous les signes d'un lupus.

H : Lupus, lupus, lupus, changez de disque pour une fois. Je sais pas essayez le syndrome de Raynaud. Même fond musical mais nettement moins rayé.

Kutner : Et si c'était…

Tout ce beau monde fut interrompu dans leur réflexion par un claquement de talon familier. Claquement déterminé qui ne présageait rien de bon…

C : House ! Vous avez 10 minutes pour bouger vos fesses jusqu'à mon bureau !

H : Mais moman c'est lui qui a commencé (en pointant Foreman du doigt).

C : C'est urgent! Dépêchez-vous !

Sur ce, elle tourna les talons et se dirigea d'un pas rapide et sûr jusqu'à son antre.

Cela faisait 3 mois.

3 mois d'incertitude, d'allégresse et d'assouvissement.

3 mois qu'elle couchait avec son employé.

C'était mal et elle le savait parfaitement. Elle serait blessée, humiliée et certainement trompée mais elle oubliait tout lorsqu'elle était dans ses bras, lorsqu'il lui… faisait l'amour ? Non ! ce n'était que du sexe ! Du sexe sauvage, violent et dénué de tout sentiment. Juste du sexe pur et dur. Il l'avait voulu.

Et elle l'avait voulu également d'une certaine manière. Elle s'était faite à l'idée que jamais il n'aurait de geste tendre pour elle, que jamais il ne pourrait lui avouer ses sentiments. Alors elle se contentait de ce qu'il avait à offrir. Elle se contentait de ces simples moments d'intimité qui ensoleillaient son quotidien si morne. Et même si ce n'était que du sexe, c'était mieux que rien non ? Elle s'était accoutumé à leur rituel bestial et ne cherchait plus à dépasser la frontière. Elle avait dressé un mur en béton armé entre ses sentiments et ses besoins… naturels. Plus pour se protéger d'elle-même que de lui. Car elle savait quoi attendre de lui. Tandis qu'elle avait peur d'elle-même, de ses sentiments. Non ! Elle n'essayerait pas de le changer. Elle n'avait aucun sentiment pour cet homme. C'était juste un homme et une femme qui s'envoyaient en l'air, une amitié améliorée en quelque sorte. Même si leurs… "séances" étaient passées de mensuelles à hebdomadaires jusqu'à devenir quotidiennes.

C'était simplement une sorte de thérapie libératrice. Oui ! C'était sa manière à elle de se vider l'esprit et à lui d'assouvir ses besoins. Voilà où ils en étaient…

Comment en étaient-ils arrivés là ? Comment était-elle parvenue à se persuader qu'elle n'éprouvait aucun sentiment ? Elle n'était pas ce genre de femme d'habitude…

H : Son altesse m'a quémandé ?

Sa voix chaude et sarcastique la sorti de ses pensées.

C : Baisse les stores!

H : Sa majesté a-t-elle d'autres envies subites à assouvir ? Parce que son gueux avait fort affaire, du genre sauver des vies…

Elle ne répondit rien, avança lentement jusqu'à lui, glissa une main sous sa chemise et plongea un regard libidineux dans le sien.

C : La princesse se sent bien seule dans son grand donjon vide.

Elle lui murmura ces paroles d'une voix rauque et enjouée, ses pupilles étaient dilatées et ses lèvres humides.

House recula d'un pas, sans détacher ses yeux des siens et attrapa la manivelle de commande des stores.

H : Dans ce cas, son serviteur se dévoue à combler sa solitude.

Lorsque les stores furent totalement baissés, le diagnosticien s'approcha doucement de sa patronne et lui murmura à l'oreille :

H : Sorcière, quelle magique potion me fait céder à tous vos caprices ?

Un sourire en coin, Cuddy lui tourna le dos et se dirigea vers son canapé. Elle empoigna doucement le bas de son chemisier et le souleva jusqu'à ses épaules d'un geste sensuel.

House déglutit difficilement.

Toujours dos à lui, elle descendit la fermeture éclair de sa jupe et laissa cette dernière tomber jusqu'à ses pieds.

Elle enjamba le tissu et se tourna face à lui, en sous-vêtements.

House la détailla de bas en haut, laissant aller son regard à tous les fantasmes. Ses courbes étaient parfaites, sa peau semblait douce et soyeuse, il ne résisterait plus longtemps. Mon Dieu qu'elle était belle !

Il plongea ses yeux bleus dans les siens devenus sombres. Elle avait envie de lui, tout son corps le réclamait.

Les rayons du soleil couchant jouaient avec le noirs des ses sous-vêtements révélant la pureté de sa peau.

N'y pouvant plus House s'approcha d'elle, posa une main sur sa hanche et l'attira à lui d'un geste vif et décidé. Il dégagea quelques mèches rebelles de son cou et vint y déposer de délicats baisers. Elle bascula sa nuque en arrière dans un gémissement de plaisir.

Elle le stoppa dans son élan et s'étendit sur le canapé en signe d'invitation. Il ne se fit pas prier et s'allongea sur elle en glissant son bassin entre ses cuisses brûlantes. Elle défit lentement les boutons de sa chemise un à un et l'envoya valser à l'autre bout de le pièce. Il en fut de même pour le reste de ses vêtements. Lui s'attaqua à son soutient-gorge. Il ne lui fallu pas longtemps pour faire sauter l'attache et libérer sa poitrine généreuse. Il caressa un de ses tétons du bout de sa langue, elle se cambra dans un puissant frisson de jouissance. Ses ongles vinrent se planter dans la chair de ses épaules et lui étouffa un cri de douleur. Il continua l'exploration de son corps et s'arrêta à son nombril où il traça de petits cercles avec sa langue. Elle comprit immédiatement où il voulait en venir. Il caressa l'intérieur de sa cuisse dans un lent va-et-vient. Elle gémit une deuxième fois. Il aimait jouer avec ses nerfs, intimement et professionnellement. Elle n'y tenait plus et le supplia d'assouvir son envie. Il obéit docilement et fit lentement glisser son string le long de ses cuisses avant d'aller chatouiller son intimité du bout des lèvres. Elle se cambra à nouveau. Il étouffa son cri d'une main sur sa bouche lorsqu'elle jouit. Essoufflé, il remonta sa bouche jusqu'à son oreille et lui murmura :

H : Les gueux aussi ont droit à un peu de divertissement ?

Elle lui sourit malicieusement et glissa sa main jusqu'à son sexe dressé, le caressant lentement. Il laissa échapper d'entre ses lèvres une plainte de satisfaction. Elle lui enleva d'un geste sûr son caleçon, dernier rempart à son extase. Il ne se fit pas prier et entra en elle doucement, se délectant de chacune de ses mimiques d'allégresse. Elle ferma les yeux et enfouit sa tête dans son cou alors qu'il augmentait le rythme de ses va-et-vient. Elle atteignit la première l'orgasme dans un cri de jouissance qu'elle étouffa en lui mordant le cou. Il ne tarda pas à la rejoindre, à bout de souffle, la tête enfouie dans ses cheveux. Ils restèrent quelques minutes enlacés en silence, leurs corps humides collés à l'autre, attendant de retrouver un rythme cardiaque raisonnable.

Elle ferma à nouveau les yeux, se délectant de ce moment de pur bonheur. Ce moment unique et magique ou il était à elle, totalement et sans réserve. Ce moment où il laissait tomber sa carapace et se révélait enfin en tant qu'Être humain. Elle donnerait sa vie sans condition pour que jamais cet instant ne prenne fin. Alors pourquoi était-ce toujours elle qui rompait leur étreinte la première ?

Elle se redressa, ramassa ses vêtements éparpillés aux quatre coins de la pièce et se rhabilla. Avant de quitter son bureau, elle jeta un dernier regard dans sa direction. Il semblait tellement paisible, allongé là, nu et à moitié endormi. Elle sentit son cœur se serrer. Passera-t-elle une fois une nuit entière à ses côtés ? Elle tourna la tête et s'apprêtait à sortir lorsqu'elle l'entendit l'appeler.

H : Lisa ?

C : (dans un murmure) Oui ?

H : Reste. Juste une fois…

Une larme solitaire roula en bas sa joue. Elle l'essuya d'un geste vif.

C : Désolée.

Et elle parti sans un mot de plus.


Voilà, voilà ! Fin du premier chapitre. J'espère que ça vous a plût ???

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Je prend toutes les critiques, bonnes ou mauvaises, elles servent à s'améliorer !

Le deuxième chapitre devrait arrivé tantôt (je l'ai déjà écrit héhé). La vitesse de sa publication dépendra du nombre de vos commentaires (oui, oui c'est du chantage ! Lol !). Alors vous savez ce qu'il vous reste à faire…