Disclaimer: Les personnages sont la création de J K Rowling, je les emprunte juste le temps d'une fiction.
Note 1: Oui en effet, je prend le risque d'écrire une histoire avec un pairing rare mais un jour l'idée de cette intrigue m'est venue et elle m'a semblée bonne.
Peut-être que les personnages vous sembleront un peu OOC mais après tout, dans l'oeuvre originale, on ne sait pas grand chose de Blaise et j'ai choisie d'en faire un personnage un peu... particulier.
Les cinq premiers tomes sont pris en compte.
Note 2: Cette histoire comptera quatre parties dont chacune représentera une année à Poudlard (1ère, 3ième, 5ième et 7ième).
Dernière note : Futur slash. Vous êtes prévenu.
Première partie
Poudlard, première année (1991-1992)
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Chapitre 1
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Il se fraya un chemin parmi les bousculades et entrouvrit la porte d'un compartiment.
Plein, une fois de plus.
Résigné, il tenta d'autres portes avant de se laisser tomber sur un siège dans un compartiment déjà occupé par deux garçons étrangement silencieux.
Ces derniers avaient le regard perdu dans une carte étrange et l'un deux faisait courir sa baguette sur un tracé invisible.
Ils levèrent simultanément la tête à l'arrivée de l'intrus et échangèrent un regard amusé.
Blaise les observa quelques secondes, méfiant. Qu'avaient donc ces deux têtes rousses à le dévisager de la sorte ?
-« hum chocogrenouille ? Bertie crochu ? Autre chose ? » demanda l'un des garçons en brandissant un paquet de bonbons tandis que l'autre rangeait la carte mystérieuse.
Il refusa d'un signe de tête.
-« Allons ! Ne te fais pas prier ! » insista le garçon roux avec un sourire encourageant.
Blaise haussa les épaules. Il n'allait pas faire le difficile dès son premier jour à Poudlard. Il plongea la main dans le paquet qu'on lui tendait et en sortit une espèce de dragée de couleur vert pâle. Pomme ? citron vert ? se demanda-t-il. Il n'avait encore jamais vu de bonbons sorciers et le fait que le paquet se soit agité lorsqu'il s'était servit ne le rassurait guère. Il s'apprêtait néanmoins à porter à sa bouche l'objet redouté lorsque…
-« N'y touchez pas malheureux ! » s'exclama un nouvel arrivant d'une voix pompeuse. C'était un grand roux à l'air sévère. « Ils ont probablement encore trafiqué ces machins crochus… Il ne faut ô grand jamais accepter quelque chose que ces deux là vous offrent ! »
-« Oh Perce ! Arrêtes de faire le rabat-joie… L'année n'a même pas encore commencer ! »
Blaise remarqua l'air renfrogné qu'avait pris les jumeaux roux lorsque ce Perce avait parlé. Contemplant bêtement son bonbon, il pensa qu'il se montrait vraiment imprudent. Décidément il ne savait pas comment se comporter dans le monde des sorciers. Tout était nouveau pour lui et c'était angoissant. Il n'avait pas pour habitude de demander de l'aide à qui que ce soit et faire preuve d'ignorance atteignait sa fierté. Depuis le moment où il avait reçu la lettre l'informant qu'il était un sorcier et avait une place dans l'école de sorcellerie de Poudlard, il avait tenu à se débrouiller seul, comme toujours..
Il sortit soudainement de ses pensées en entendant Perce s'emporter contre les jumeaux, l'index pointé en signe de menace terrible.
-« Je vous préviens que si vous continuez vos mauvais coups et que vous faites encore perdre des points a Gryffondor cette année, il vous en coûtera ! J'écrirai a maman, est-ce clair ?»
-« Très clair Perce. » ricanèrent les concernés au même instant.
-« Et en tant que préfet, il est aussi de mon droit de vous punir comme il se doit alors tenez-vous bien ! »
-« Bien sûr… »
-« …Nous n'oserions pas te contrarier. »
Blaise tourna le regard vers le préfet. Celui-ci semblait âgé de quelques années de plus que lui et arborait un air vaniteux qui lui déplaisait.
-« Je me nomme Percy et je suis un des préfets de GrYffondor »dit-il en se tournant vers Blaise, « si jamais tu as besoin d'un renseignement ou de quoi que ce soit d'autre tu peux t'adresser à moi » termina-t-il sous les sourires moqueurs des jumeaux, avant de se retirer le plus dignement possible.
-« Il se croit plus important qu'il ne l'est ! »
-« …Tout ça parce qu'il a été nommer préfet ! »
-« Il nous a saoûler tout l'été avec ça… »
-« C'est votre frère ? » demanda Blaise avec un sourire compatissant, ouvrant la bouche pour la première fois.
-« Hélas oui… » soupir théâtral, « moi c'est George et voici Fred » continua George en bousculant le dénommé Fred
-« Weasley comme tu l'avais sûrement déjà deviné » ajouta Fred.
-« Pourquoi l'aurais-je deviné ? questionna Blaise, surprit.
-« Ben, les cheveux… » répondit Fred, " tu es nouveau ?"
-« Oui…Moi c'est Blaise Zabini. »
S'ensuivirent quelques moments pendant lesquels les jumeaux lui contèrent des anecdotes de la vie à Poudlard. Mais très vite, ils lui firent un signe de tête sympathique pour prendre congé et lui désignèrent le paquet de bonbons qui n'attendait que des cobayes parmi les élèves du train.
Blaise leur adressa un léger sourire et laissa son regard se perdre à travers les différents paysages qui défilaient à sa vitre. Les jumeaux lui avaient paru amusant mais un peu trop bruyant. Il fut donc soulagé de se retrouver seul et dans le calme. Il n'aimait pas vraiment la compagnie (ou du moins essayait de s'en convaincre) et il ne faisait pas confiance aux autres. Il aimait être tranquille pour songer à ce que bon lui semblait et se montrait en général assez distant.
Il comprit que le train s'approchait de Poudlard lorsqu'une grande agitation s'empara de ses passagers. Blaise enfila la robe de sorcier qu'il avait acheté un mois plus tôt sur le chemin de traverse et passa la tête hors de son compartiment.
Des élèves de tout âges bloquaient l'allée. Il sursauta lorsqu'il vit s'approcher a grande allure un petit garçon joufflu qui renversait tout sur son passage.
Il semblait à la poursuite de quelque chose d'invisible. Blaise comprit de quoi il s'agissait lorsqu'il aperçut un crapaud bondir sur le siège qu'il avait occupé durant le voyage. Drôle d'animal de compagnie se dit-il en l'attrapant adroitement.
-« Trevor !» criait l'autre garçon en s'enfonçant plus loin. Il se cogna contre la paroi qui signifiait la fin du train. Blaise le rattrapa et lui fourra le crapaud dans les mains sans prononcer un mot.
-« euh merci » balbutia le pauvre élève avec un air plutôt perdu qui semblait être son expression naturelle.
-« pas de quoi » répondit Blaise d'un ton neutre. Il leva la tête et tomba sur un visage au loin qui renvoyait l'expression la plus méprisante qui lui été donné de voir. Un frisson désagréable le parcourut comme il soutenait néanmoins le regard dédaigneux de l'inconnu. Ce dernier se détourna aussitôt et Blaise eut l'impression de retrouver son souffle. L'autre maladroit ne s'était aperçut de rien et commençait à babiller avec timidité de choses que Blaise, encore sous le choc, ne daigna pas écouter. Il retint simplement que le simplet s'appelait Neville.
Lorsqu'une espèce de géant assembla les premières années et leur demanda de prendre place dans des barques, Neville rejoint ces amis dont l'un avait les cheveux roux. Etait-ce encore un Weasley ? Blaise grimpa dans une barque et fut suivit de deux filles qui se présentèrent: Hannah Habbot et Susan Bones. Un garçon du nom d'Ernie Macmillan prit également place avec eux. Blaise ne fit attention ni aux uns ni aux autres comme il essayait de se remémorer ce qu'il avait appris sur le système éducatif sorcier dans les quelques livres qu'il avait pu se procurer durant les vacances d'été. Poudlard se rappelait-il était une école à part avec quatre maisons dont chacune avaient ses particularités… Il soupira. Il n'en savait pas assez pour faire face aux autres sorciers.
-« Comment ?! Evidemment que non ! Dumbledore ne laisserait pas le calmar géant dévorer ses élèves ! » s'écria Ernie avec hauteur à Susan qui était devenue toute pâle.
Blaise les observa, hébété. Un calmar géant ??
Il préféra ne pas poser de questions et se décida à participer à la conversation. Il regardait d'un œil inquiétant le visage verdâtre de la jeune fille assise en face de lui et décida qu'il était temps de changer de sujet.
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Plus tard le professeur McGonagall vint les chercher a l'entrée du château et les amena dans une grande salle remplie d'élèves. Là, un chapeau misérable trônait sur un petit tabouret. McGonagall expliqua qu'il fallait simplement poser le « choixpeau » sur sa tête et attendre la décision de celui-ci.
La répartition débuta.
Blaise regardait avec surprise le choixpeau magique envoyer les divers élèves apeurés dans les quatre maisons. Lorsque le tour de Neville vint, Blaise crût que le choixpeau avait finalement rendu l'âme… mais après un temps interminable Neville fut en fin de compte envoyé à Gryffondor. Il fut tellement content qu'il en oublia de retirer le choixpeau et Blaise se mit à rire alors que Neville le remettait tout penaud à Macdougal Morag. L'élève suivant était le jeune garçon au regard méprisant. Blaise l'observa avec attention et colère. Drago Malefoy répéta-t-il mentalement après l'appel du professeur.
-« Serpentard ».
Le choixpeau n'avait pas mis plus de deux secondes à se décider.
La liste repris avec monotonie après le passage du célèbre Harry Potter, dont Blaise n'avait pas vraiment compris en quoi et enfin, après un nouveau Weasley qui fut comme ses frères envoyé à Gryffondor, ce fut le tour de Blaise.
Blaise était le dernier de la liste. Il jeta un coup d'œil à la table des Gryffondors qui était de loin la plus bruyante. Il ne tenait pas spécialement à vivre parmi de joyeux fêtards à longueur de journée où il terminerait sa vie par un minable suicide. A ce moment là, un des jumeaux Weasley cria quelque chose et jeta joyeusement une sorte de pétard magique qui explosa sur un nouvel élève de leur maison et le recouvrit entièrement de confiture.
Blaise tressaillit et enfila le choixpeau sur sa tête. Pas Gryffondor pria-t-il silencieusement, n'importe quoi mais pas Gryffondor.
Le choixpeau parut décontenancé et lui prononça un brillant discours sur les qualités louables des Gryffondors mais Blaise n'en démordit pas, effrayé à l'idée de vivre parmi de joyeux drilles qui lui en feraient voir de toutes les couleurs.
-« Bien, murmura le choixpeau, tu as pris ta décision. Tu aurais très bien eu ta place a Gryffondor mais ta façon de penser et tes désirs te conduisent à… Serpentard ! ».
Blaise eut un petit sourire qu'il perdit quelque peu en chemin alors qu'il s'avançait vers la table des Serpentards qui l'acclamaient. En effet, il avait surpris l'air estomaqué de Neville et trouvait déconcertant les regards suspicieux de l'ensemble de la salle.
Son sourire se volatilisa définitivement lorsqu'il vit Drago Malfoy l'observait avec une expression curieuse comme s'il était soudain pris d'un doute énorme. Blaise planta son regard dans les yeux gris en essayant de paraître le plus défiant possible et il fut soulagé de voir l'autre retrouvait un air plus normal. Hautain et nonchalant, il ignora remarquablement Blaise et se mit à discuter avec deux grands bruns qui paraissait l'un comme l'autre plutôt abruti et plissé de temps en temps comiquement les yeux dans un effort pour comprendre leur interlocuteur blond aux yeux froids. Malefoy ne semblait prendre aucun cas des difficultés de ses jeunes amis. ça ne le dérangeait apparemment pas.
Blaise l'observa encore quelques temps, intrigué, puis il tourna son attention vers ses autres voisins : deux filles plutôt laides dont le nom ne l'était pas moins. Pansy et Millicent. De vrais noms de Barbie…
Il repoussa ses premières pensées peu charitables a leur sujet et écouta tranquillement leur conversation. Les deux filles continuaient de bavarder en dépit du discours de bienvenu de Dumbledore.
-« Papa m'a dit de ne pas obéir aveuglément à ces défenseurs de moldus mais de rester subtile en toute chose », disait Pansy « Qu'est-ce-que ça veut dire a ton avis ? ».
-« Uh. Sais pas. » fut la réponse de Millicent.
La voix nasillarde de Pansy irrita immédiatement Blaise. Il jeta un coup d'œil au reste de la table et aperçu des élèves plus âgés qui riaient férocement. A la vue des lueurs malsaines qui brillaient dans beaucoup des regards pendant qu'ils engloutissaient disgracieusement leur repas, il se sentit davantage mal à l'aise.
Il termina donc son repas en silence en essayant de faire abstraction de son entourage.
Plus tard, les préfets de Serpentard les conduisirent dans la salle commune de leur maison. Le vert et argent y dominait largement et les tableaux de décorations, qui recouvraient les murs tapissés de soie verte, représentaient diverses scènes de batailles et de révoltes. Les petits fauteuils qui entouraient les tables pourvus d'énormes griffes en guise d'accoudoirs n'avaient pas un aspect apaisant. Ils avaient quelque chose de lugubre que n'améliorait pas la lueur verdâtre qui éclairait la salle.
Blaise apprit par la suite que c'étaient les préfets de l'année précédente qui avait pris le bon soin de décorer la salle.
Lorsqu'il entra dans le dortoir des premières années, il fut soulagé de constater qu'à l'intérieur se dégageait une atmosphère sereine. Il se sentit plus détendu.
« Vous deux, prenez les lits du fond ! » ordonna de sa voix méprisante Malefoy qui venait d'entrer avec ses deux amis . Ces derniers s'empressèrent d'obéir.
Drago Malefoy se dirigea vers l'endroit le plus proche de la fenêtre et déposa ses affaires sur le lit.
Blaise se résigna à prendre le lit le plus proche de ce dernier. Il ne voulait pas se tapir dans l'obscurité.
-« Non, tu ne peux pas te mettre là ! » s'écria aussitôt Malefoy en le toisant avec colère.
-« Et pourquoi ça ? » demanda froidement Blaise, retenant des paroles injurieuses.
-« Je ne veux personne près de moi ! Et on ne m'adresse pas la parole, c'est compris ? Je suis un Malefoy, on attend mon accord avant de s'exprimer ! Maintenant ôtes-toi de là ! ».
Blaise le fixa quelques secondes, abasourdi.
-« Tu te prends pour un roi peut-être ? Je n'ai aucun ordre à recevoir, que ce soit de ta part ou de quiconque. Et Malefoy ou pas Malefoy j'en ai rien à foutre, c'est compris ? », dit-il en exagérant le dernier mot. Il fit mine de sortir ses affaires sans se soucier de l'autre.
Mais Malefoy, hors de lui, avait saisit sa baguette et prononçait la première syllabe d'un sort que Blaise ne pouvait connaître. Ce dernier s'élança par réflexe vers son adversaire et lui arracha la baguette des mains. Le tout avec une vitesse impressionnante.
-« Pas assez rapide Seigneur Malefoy » commenta Blaise avec un sourire moqueur devant l'air ahuri qu'avait pris le Serpentard.
C'est ce moment là que choisirent les deux acolytes de Malefoy pour intervenir. Voyant leur maître en danger, ils pointèrent tout deux leur baguette sur Blaise qui les regarda impuissant. Il ne connaissait aucun sort d'attaque et encore moins de défense.
Il songea aux techniques de retraites stratégiques apprises entre autres durant les leçons de défense aux combats, seul loisir que lui permettait sa mère, qui avare et égoïste n'utilisait en rien son argent pour son fils. Blaise avait réussi a la convaincre en arguant que toute habilité aux combats était une bonne façon de la protéger contre les mauvaises gens qui s'attaquent en premier lieu aux femmes veuves et riches. C'était son devoir de fils avait-il ajouté. En fait c'était pour lui plusieurs heures par semaine de liberté et de défoulement.
Blaise observa attentivement ses adversaires, prêt à bondir aux moindres mouvements. Il se jeta en avant vers Drago lorsque Crabbe ouvrit la bouche.
Les minutes qui suivirent reflétèrent un désordre complet et lorsque les Serpentards accoururent dans le dortoir des premières années, ils purent contempler dans l'ordre, de gauche à droite: un Goyle aux vêtement roussi qui fixait bêtement ses affaires en partie détruite, un Crabbe désormais chauve, plaqué au sol par Blaise près d'une armoire renversé et enfin Malefoy qui semblait presque paralysé en retrait de ses camarades.
-« Explication » tonna un grand Serpentard aux cheveux noirs qui se nommait Flint.
-« Lui » répondit laconiquement Malefoy en désignant Blaise.
-« Zabini c'est ça ? » reprit Flint d'une voix froide, « Garde tes talents pour les Gryffondors ».
Une minute de recueillement suivit cette déclaration.
-« Je ne connais pas de Zabini, moi. » commença suspicieusement un élève âgé.
-« D'où tu viens ? Qui sont tes parents ? ».
Blaise le fixa sans répondre.
-« Tu es bien un sang pur, n'est ce pas ? » demanda un autre férocement.
-« Quoi ?? » s'exclama Blaise de surprise. Il se sentit en danger devant ses regards malsains. « Bien sûr que oui ! Que ferai-je à Serpentard sinon ? » dit-il instinctivement. Il fut soulagé de voir les autres se détendre et afficher un sourire mauvais.
-« Ne fais pas le malin Zabini, on est pas très tolérant par ici » conclut Flint avant d'entraîner les autres hors du dortoir ravagé.
De nouveau seuls, les quatre Serpentards se contemplèrent un instant.
-« Bien, tu vas ranger le bordel que tu as causé Zabini. » déclara Malefoy d'un ton désintéressé.
Blaise prit sur lui pour ne pas déclencher un nouveau conflit et lança un regard autour de lui. Impossible de ranger tout seul. Comment allait-il remettre l'armoire en place ? Il s'avança vers celle-ci.
-« Voulez-vous me donner un coup de main vous et vos sujets, seigneur Malefoy ? » demanda-t-il faussement courtois.
-« Arrêtes tout de suite ! » gronda Drago d'une voix menaçante.
Blaise sourit et désigna l'armoire. « alors ? »
-« Alors quoi ? Qu'est-ce-que t'attends pour utiliser ta baguette ? »
Oh. Blaise sembla comprendre son erreur. Il ne dirait pas a ces odieux camarades qu'il ne savait pas se servir de magie. Ils en profiteraient a coup sûr..
-« Je n'ai pas envie de tout me taper tout seul alors que ce sont ces deux abrutis qui ont tout dévasté ! »
-« Malheureusement ces deux-là ne seront d'aucune utilité. Ils sont incapables de se servir correctement de leur baguette comme tu as pu le constater plus tôt… » dit Drago en haussant les épaules.
-« Et bien sûr sa majesté ne veut pas se salir les mains n'est-ce pas ? Peut-être est-ce pour cacher le fait qu'elle non plus ne sait pas se servir de sa baguette… » commença Blaise, souriant de voir Malefoy fulminer.
-« Regarde ça et apprends » lança hautainement celui-ci . D'un sort, il remit en place l'armoire.
Blaise, attentif, mémorisa le sort.
-« Facile. C'est tout ? » demanda-t-il sur un ton déçu.
Drago le foudroya du regard.
-« Réparo » dit-il en pointant le sac déchiré de Goyle. Blaise continua de le provoquer jusqu'à ce que tout soit rétablit. Puis il le regarda et éclata de rire.
-« C'est parfait. Finalement vous avez tout rangé vous-même mon prince… »
Drago qui ne supportait pas d'être tourné en dérision se jeta sur lui mais Blaise le maîtrisa aisément.
-« Allons, allons un peu de tenu voyons ! Allez donc vous coucher seigneur Malefoy. Il est décidément tard… »
-« Arrêtes de me parler comme ça ! » hurla Drago en se dégageant de Blaise.
-« Vraiment aucun contrôle » dit platement Blaise en l'ignorant royalement.
-« Je vais te détruire Zabini, je le jure ! » dit Malefoy, les yeux brûlant de rage.
Blaise le regarda gravement, puis il haussa les épaules et sortit du dortoir sans prononcer un mot de plus.
...
