Hey :3
Bon, voici un p'tit texte qui me tournait dans la tête... C'est un peu ma vision du couple d'Amérique et Biélorussie ^^ C'est très court, mais j'espère que ça vous plaira quand même :S
Il posa ses mains sur la taille fine, et se retrouva avec la lame froide d'un couteau plaqué contre sa carotide.
Elle lui dédia son regard le plus froid et le plus menaçant, alors qu'il écartait la lame en lui souriant avec insolence.
Elle renifla de dédain et lui mordit violemment la lèvre quand il l'embrassa.
Il ne flancha pas et ils luttèrent tous deux pour la domination du baiser.
Ils roulèrent sur le lit, lui utilisant sa force pour la coincer sous son poids. Puis elle usant de son couteau pour reprendre le contrôle, déchirant et arrachant leurs vêtements.
Leurs gestes étaient brusques, précipités, violents. À l'image de leur désir.
Il la désarma. Elle le mordit. Il tenta de la maîtriser. Elle glissa entre ses doigts. Il attrapa l'un de ses poignets. Elle le griffa jusqu'au sang.
Ils bougèrent ensembles avec une égale sauvagerie.
Et ils s'unirent dans une violente lutte pour la domination. Se battant plus qu'ils ne faisaient l'amour, ou bien faisant l'amour autant qu'ils se battaient. Cherchant à se donner du plaisir autant qu'à se blesser.
Quand le plaisir finit par les emporter tous deux, leurs pensées allèrent vers la même personne.
Et cette même personne les hantait toujours lorsqu'ils se séparèrent.
Lui imaginant avec délice la fureur de cet enfoiré de communiste s'il découvrait ce que le héros faisait avec sa soeur.
Elle espérant que son grand frère bien aimé les découvre, qu'il l'enlève aux bras du ricain, et que par jalousie il accepte enfin de l'épouser.
Se tournant le dos, ils sourirent. Et d'un même mouvement se rallongèrent l'un contre l'autre. Regardant tous deux la porte grande ouverte en imaginant l'objet de leurs pensées la franchir et les découvrir enlacés...
Y avait-il un semblant de sentiments dans la relation tordue qu'ils entretenaient ? Quelle que soit la réponse, ils semblaient condamnés à voir flotter sur eux l'ombre de Russie.
Et ils se damnaient volontiers.
